15 mai 2023 1 15 /05 /mai /2023 09:47




 

LA BD:





 

C'est quoi ? ALEA DRUMMAN



 

C'est de qui ? Dobbs, Looky & Siamh



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Aléa Drumman, jeune femme au caractère bien trempé, et sabreuse de talent, est également la fille du tristement célèbre pirate Barbe Noire.

Cherchant à se venger de l’officier anglais qui aurait décapité son père elle apprend que Rackham, un autre pirate, aurait en sa possession la tête de Barbe Noir et que cette dernière …parlerait.

 

Voilà notre intrépide héroïne lancée à la poursuite du pirate, grimée en jeune homme pour intégrer son équipage, mais tout ne va pas se passer comme elle l’espérait.


 

Bon, si Raven, pour comparer avec un autre récit de piraterie en bd par exemple, m’avait beaucoup plu, j’ai eu plus de mal à lire ce premier tome (sur 2) d’Aléa Drumman.

 

Le rythme de la narration est soutenu, les rebondissements nombreux et, si l’on excepte un peu de fan service inhérent au genre (quoique), Dobbs déroule son scénario avec métier et ce dernier est plutôt bien servi par le dessin de Siamh, dans un style semi-réaliste dans la lignée des albums fantasy de chez Soleil, colorisé dans un esprit proche.


 

Après je pense que je ne suis pas du tout la cible de ce genre de récits mais nul doute que les amateurs d’aventures teintées de fantastiques apprécieront.






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :NATE AND HAYES



 

C'est de qui ? T.Jones



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Obscur long métrage de pirate du début des années 80, Nate and Hayes permet à Trevor Jones de continuer dans la lignée de ses deux précédents travaux, le mythique Excalibur et The Dark Crystal.

 

Si on en retrouve les arrangements fantastiques (au sens littéraire du terme n’est-ce pas) on a droit également ici, genre oblige, à de l’aventure bon ton, un peu de romantisme et pas mal d’action, tous ingrédients qui composent le premier tome d'Aléa Druman.

 

On décèle également des influences orientales dans certains passages, ce qui est également de bon ton ici ; alors c’est vrai l’ensemble de la B.O est un peu trop optimiste vu la dureté du ton, mais, au final, cette musique un brin décalée rajoute un peu d’originalité à la lecture.






 

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10 juin 2022 5 10 /06 /juin /2022 07:42

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? WILD BILL HICKOK

 

 

C'est de qui ? Dobbs et Bufi

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Dobbs.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Si aujourd’hui un Smartphone et une connexion à internet permettent de savoir ce qu’il se passe quasiment partout et tout de suite, à  l’époque –finalement pas si lointaine sur l’échelle de l’Histoire- du Far West, on se fiait hélas plutôt aux racontars ou encore aux « dime novels » .

 

C’est de cette façon que bon nombre de « légendes » de l’Ouest sont nées même si, bien souvent, la réalité était bien moins glamour.

 

Comme c’était le cas avec Jesse James, dans ce second tome de la Véritable histoire du Far West, Dobbs s’applique à remettre l’image d’une autre figure historique à sa place : dans la boue des rues de l’Ouest.

 

Wild Bill Hicock, connu pour être une des plus fine gâchette de son temps a vécu plusieurs vies, il a participé à la Guerre de Sécession, a été Marshall, guide pour l’armée et, last but not least, acteur de son propre rôle dans un spectacle itinérant, mais c’était aussi, et surtout, un homme violent et impétueux, viveur insatiable, prompt à dégainer et tuer, amateur de plaisirs en tout genre.

 

Pour mettre en image la vie plus grande que nature de Wild Bill, le dessinateur italien Ennio Buffi opte pour un style réaliste et détaillé, et quelques belles compositions qui ne sont pas sans faire penser à certains endroits à celle de ses illustres prédécesseurs dans l’Histoire du Far West en BD des éditions Larousse, où ont tout de même débuté des noms comme Serpieri, Buselli ou encore Frisano.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE MISSING

 

 

C'est de qui ? J. Horner

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ?

 

Ron Howard a surpris son monde avec ce western atypique et sombre dans lequel Tommy Lee Jones part à la recherche de deux jeunes filles enlevées par des indiens (un pitch assez classique dans le genre), si le casting est bon, le film est en demi teinte et ne convainc jamais vraiment.

 

Pour l’occasion le réalisateur  retrouve James Horner, dont la carrière était alors un peu en demi teinte, et donne l’opportunité au compositeur de retourner explorer les pistes empruntées à l’époque de  Légendes d’Automnes.

 

On retiendra évidemment pour la lecture de Wild Bill Hickok les morceaux dédiés aux scènes de suspense du film, où Horner fait preuve d'inventivité en mélangeant des gimmicks classiques avec des sonorités inspirées par la musique amérindienne et jouée sur des instruments traditionnels ou approchant (dont une innatendue flute japonaise !), et ponctuées de chants indiens.

 

Si l’utilisation –heureusement pas trop appuyée- des synthés fait sonner cette B.O parfois un peu datée, elle n’en reste pas moins assez variée et cohérente pour accompagner comme il se doit l’évocation crépusculaire de la pseudo légende de l’Ouest.

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23 mai 2022 1 23 /05 /mai /2022 09:35

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? JESSE JAMES

 

 

C'est de qui ? Dobbs & Regnault

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ?  « Vous avez lu l'histoire de Jesse James. Comment il vécut, comment il est mort » …que ce soit le cas ou pas, le premier tome de la nouvelle collection de chez Glénat va vous permettre de (re) découvrir cette pseudo légende de l’Ouest qui, au final, correspondrait, plutôt puisqu’on en est aux citations de chansons, plutôt  à celles de Sad Hill,  signées Iam : « Je brise le mythe, les cow-boys sont des merdes, que cette phrase soit écrite dans la legende ».

 

 

Effectivement, loin d’un certain glamour hérité d’Hollywood, le scénario de Regnault et Dobbs, s’il est peut être un peu trop condensé (format oblige), présente le « bandit bien aimé » sous un jour bien moins radieux : revanchard de la défaite du Sud lors de la Guerre de Sécession, Jesse James embarquera son frère et différents pistoleros dans une vague de braquages plus ou moins ininterrompue jusqu’à ce que l’un des membres de sa bande, attiré par la prime, mette fin à sa carrière de bandit de grand chemin.

 

Chef tyrannique, père peut impliqué, excité de la gâchette …c’est peu dire que l’image d’Epinal en prend un coup, et ce n’est finalement peut être pas plus mal, la société –de spectacle surtout- ayant longtemps glorifié des figures historiques qui ne le méritaient pas.

 

 

Coté graphismes Regnault semble se régaler à mettre en image les décors de l’Amérique Sauvage, son style réaliste aux détails fournis se prête bien à rendre les raids en ville, les attaques de train et autres chevauchées endiablées.

Un Far West qui ressemble à la fois à celui de Sergio Leone et de John Ford, le tout mis en couleur par les soins du dessinateur.

 

A noter que, pour ne rien gâcher, l'album est complété par un cahier documentaire sur le personnage

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :L’OUEST EN FEU.

 

 

C'est de qui ? B. Nicolai

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ?  A l’écoute, même un amateur éclairé comme votre serviteur pourrait confondre le travail de Bruno Nicolai sur ce Land Raiders (western assez passable au demeurant) avec celui de son comparse Morricone tellement les emprunts au maestro sont nombreux et confondants notamment sur le thème principal du film.

 

Guitares syncopées, rythmiques et percussions galopantes, harmonica et, of course, les chœurs, tout l’attirail est là, exprimant tour à tour suspense tendu, romantisme doux ou aventure épique.

Si on fait l’impasse sur les flagrantes similitudes de style, on est à même d’apprécier une musique western qui colle bien à l’ambiance et au rythme de ce Jesse James.

 

 

 

 

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12 novembre 2021 5 12 /11 /novembre /2021 10:02

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  SA MAJESTE DES OURS 2

 

 

C'est de qui ? Cassegrain et Dobbs

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat / Comix Buro

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble et séparément.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Nous avions laissé nos valeureux héros en bien fâcheuse posture, capturés par un pachyderme géant.

Tombant de Charybde en Scylla, Kodiak et ses compagnons se retrouvent séparés après la mort de leur ravisseur par une troupe de crocodiles.

 

Ces derniers ont capturé le maître d’armes des ours et son ami ailé, destinés tout deux à un sacrifice, tandis que le prince ours et son amie ont été secourus par une chamane féline et ses singes.

 

Kodiak part courageusement sauver ses alliés dans le temple des sauriens.

 

Tout juste un an après un premier tome enthousiasmant, cette suite enfonce le clou avec un scénario riche en rebondissements et en action où l’intrigue n’est pas pour autant laissée pour compte loin s’en faut même puisque Dobbs, tisse, sur l’idée de Vatine, un scénario aux ramifications ambitieuses –le rôle des humains et des augures- promettant d’intéressants développements.

 

Avec son trait si personnel, Cassegrain continue de son coté à donner vie avec originalité à tout ce bestiaire, cette aventure dans la jungle lui donnant l’occasion de livrer de fort belles planches de paysages et de décors.

 

 Ce second volet de Sa Majesté des Ours n’est pas sans faire penser dans le fond à l’épisode du Livre de la Jungle où Baloo sauve Mowgli des singes mais revue et corrigé façon… Conan le Barbare !

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :DELILER

 

 

C'est de qui ? I. Yurtcan

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Grosse production turque, très probablement motivée par le succès planétaire du regain de fantasy causé à l’époque par Game Of Thrones, ce long métrage a des airs d’une série B  des années 90 aux  moyens importants mais au jeu d’acteurs digne de Bollywood .

 

Coté musique là aussi on navigue à vue avec des inspirations de blockbuster occidental affirmées à grand renfort de rythmiques rentre dedans, de chœurs masculins qui se veulent épiques mais sont souvent sur la corde raide du ridicule et quelques passages qui lorgnent vers le travail de Trevor Morris notamment sur Vikings, avec une utilisation des voix plus intéressantes.

 

On regrettera des incursions de guitare électrique que même un Hans Zimmer n’aurait pas osées mais hormis une paire de pistes aussi dispensables que surréalistes la B .O de Deliler se révèle assez épique et variée pour faire l’affaire sur ce second tome de Sa Majesté des Ours.

 

 

 

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Une Chronique de Fab


 

 

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14 octobre 2020 3 14 /10 /octobre /2020 14:46

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  SA MAJESTE DES OURS.

 

 

C'est de qui ? Vatine, Cassegrain & Dobbs.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, tous.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Branle bas de combat au royaume de Valencyre quand un jeune garçon échoue sur les côtes de ces terres dirigées par les ours. Il annonce le retour d’une sorcière craint des animaux et d’une menace d’invasion humaine.

Le roi dépêche son fils à la tête d’une mission diplomatique afin d’avertir les autres peuples animaux et s’assurer leur soutien.

 

Mais l’aventure va se révéler ardue pour nos vaillants émissaires, d’attaques maritimes en faux pas à l’étiquette en passant par des rencontres…imposantes.

 

 

Vatine pour l’idée d’origine, Dobbs au scénar et Cassegrain aux dessins, l’amateur de Bd Franco-belge peut difficilement rêver mieux comme tiercé gagnant.

Et force est de reconnaître que le métier des trois auteurs fait de ce début de série une réussite.

Comme on le disait le mois dernier cette rentrée BD est fournie en albums anthropomorphiques et Sa Majesté des Ours, s’il reste un récit de fantasy assez classique sur le fond, parade en tête de ces sorties.

 

Le trait de Cassegrain, que l’on a adoré ici récemment sur son Conan et sur son adaptation des Nymphéas noirs, peut surprendre sur de l’animalier mais se démarque de la production actuelle par son originalité et son expressivité . On regrettera peut être juste quelque choix de colo un peu sombres.

 

Là où Les 5 Terres fait dans l’intrigue et les complots, Sa Majesté des Ours accentue plus le coté aventure et action mais cette introduction porte en elle des promesses de développement qui donne envie de découvrir la suite !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE THRONE

 

 

C'est de qui ? Bang Jun Seok

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Pour ce film historique se déroulant au début du XVIII° siècle et où un roi enferme son fils soupçonné de trahison dans un coffre de riz ( !) l’influence majeure du compositeur est plus à chercher du côté de ses pairs occidentaux que du folklore sud-coréen ce qui donne une B.O des plus intéressantes.

 

En effet, Bang Jun Seok, s’il utilise des instruments traditionnels, notamment pas mal de percussions, marche ici sur les plates-bandes du Howard Shore période Seigneur des Anneaux avec des mélodies travaillées, en constante évolution qui peuvent passer d’un calme printanier à une ambiance lourde de tension et de menace.

 

Les instruments à vents sont à l‘honneur, avec les cordes en back up constant et, pour les passages plus épiques un renfort appuyé de cuivres et, donc, de percussions.

Le mariage des  origines et des traitements est payant et fait de The Throne un condensé d’atmosphères et de genres très réussi. Un score riche et atypique qui a bien fonctionné sur ce premier tome prometteur de Sa Majesté des Ours.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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