LA BD:
C'est quoi : PAIEMENT ACCEPTE
C'est de qui : Ugo Bienvenu
La Couv':
Ca donne Quoi ? Quel étrange album que ce nouvel opus d’Ugo Bienvenu !
Dans un futur pas si lointain, Charles Bernett réalisateur de films aussi imbu de sa personne qu’obnubilé par sa carrière, a enfin la chance, grace au succès de son précédent long, de mettre en chantier le projet qui lui tient à cœur depuis des décenies : Un film de SF au sous-texte quasi philosophique.
Après les galères de financement, de relation avec Junior, son producteur, (qui vous rappellera forcément quelqu’un !) et de casting (très justement évoquées par ailleurs), et alors qu’il commence à tourner les premières prises, il est victime d’un grave accident qui l’imobilise dans un hopital pour plusieurs mois.
Au travers de son séjour, et en parallèle d’un tournage qui lui échappe, Bernett va se retrouver confronté aux choix de l’existence.
Beau parallèle entre la création artistique quasi cathartique et le sens de la vie, réflexion sur l’art, sur la société et le progrès galopant, Paiement Accepté avec son graphisme semi réaliste décalé aux couleurs flashy, est une œuvre conceptuelle poussée et touchante qui laissera peut être quelques lecteurs sur le bas coté mais déclenchera chez d’autres d’intéressantes réflexions.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? BEFORE MIDNIGHT
C'est de Qui ? G. Reynolds
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? C’est la B.O de l’étrange A Scanner Darkly qui m’a fait découvrir le boulot du musicien américain touche à tout Graham Reynolds. Si cette dernière était étonnante par son étrangeté, sa variété et son concept même, on n’en dira pas autant de celle de ce troisième film de la trilogie (conceptuelle elle aussi s’il en est) des Before de Linklater (réal également de A Scanner Darkly…vous suivez toujours ?).
N’allez pas penser que c’est un jugement de valeur, non, c’est surtout que, pour un film évoquant les rapports de couple, de parents à enfants et autres choses (chiantes) de la vie et de l’amour, Reynolds s’est attelé à écrire pour piano et guitare seuls quelque chose de beaucoup plus subtil et expressif tout en faisant preuve d’un certain minimalisme.
Une bande son aérienne et mélancolique très en phase avec les thématiques de l’album d’Ugo Bienvenu.
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Une chronique de Fab