8 octobre 2020 4 08 /10 /octobre /2020 12:57
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  JOKER. FINI DE RIRE.

 

 

C'est de qui ? De Matteis et Dixon aux scénars ; Staton et Nolan aux dessins

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Urban Comics

 

 

Déjà croisés sur le site? Certains oui.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Urban continue sur sa lancée de réédition/ exhumation d’histoires opposant Batman à son plus célèbre Némésis.

Fini de Rire, écrit par De Matteis, nous présente un Joker psychopathe au possible qui, après une hécatombe de cadavres et l’enlèvement d’une femme politique est soudain redevenu normal et lutte désespérément contre sa part d’ombre tandis que Bruce, laissé pour mort, est recueilli par une jeune docteur dans un petit village et goute lui aussi à une vie sans masque (c’est de saison !). Mais chassez le naturel…

 

Dans la lignée de récits emblématiques, cette histoire emprunte entre autre au Dark Knight de Miller - le procédé des écrans de tv en guise de cases - mais sait aussi se rendre originale avec des polices et des couleurs différentes selon le narrateur (même si la voix off est à mon goût un peu trop fournie) et un parallèle des psychologies intéressant.

 

Dans l’Avocat du Diable, Batman (et Robin accessoirement) cherche à innocenter le Joker d’une vague de crimes dont il n’est pas responsable être qui lui ont valu une condamnation à mort. L’image du justicier droit comme la justice allant jusqu’à sauver l’un des pires meurtries de Gotham est ici intelligemment abordée.

 

 

Coté dessin, pour les deux arcs proposés, on est dans le classique des années 90, dire que ça a bien vieilli serait cavalier mais c’est surtout au niveau des couleurs que la partie graphique pourra rebuter le lecteur d’aujourd’hui.

 

Sans être un incontournable du niveau des histoires iconiques de la chauve-souris ce Joker là, avec son étude de la psychologie des deux adversaires, son idée de rédemption impossible, restent agréables à (re)découvrir.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :DARKMAN

 

 

C'est de qui ? D. Elfman

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu par ici?Oui assez fréquemment.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dans la droite lignée des scores des Batman pour Tim Burton – au point que certains passages semblent provenir de chutes de studios, c’est dire- Danny Elfman reste, pour celui de ce film de  Sam Raimi, dans un registre qui lui va bien. Le film – assez dispensable il faut l’admettre- parle d’un super héros inventé pour l’occasion, guidé par la vengeance et sujet à de violentes crises de rage

 

A la croisée des chemins des deux grandes directions de la carrière du compositeur, à savoir le  gothico-décalé et le travail de commande, Darkman, si plein de bonnes choses, notamment dans son usage des différentes percussions de l’orchestre ou encore dans ses thèmes de cordes riches et variés, reste la partition la plus prévisible de son auteur avec une quantité non négligeable d’éléments d’autres œuvres comme les chœurs enfantins, qui dénotent un peu ici.

 

Pour l’afficionado du travail d’Elfman, Darkman est dispensable, pour le néophyte qui a envie de découvrir l’artiste, ou celui qui cherche la bande son adéquat aux deux récits proposés dans Joker. Fini de Rire, ce score fera parfaitement l'affaire.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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19 mai 2020 2 19 /05 /mai /2020 14:26
 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  MOONSHADOW

 

 

C'est de qui ? De Matteis, Muth, Williams, Pratt…

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Akiléos

 

 

Déjà croisés sur le site? Certains oui.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Lors d’un flashback aux dimensions cosmiques, un narrateur au crépuscule de sa vie nous narre sa vie, né d’une mère toujours sur le fil de la folie et d’un père entité extraterrestre, il a voyagé aux côtés d’un compagnon poilu ivrogne et obsédé.

En quête continuelle d’une figure tutélaire qui prendrait la place d’un géniteur absent et d’une mère dans son propre monde, Moon à la manière d’un Petit Prince S.F, va vivre un parcours initiatique riche et bariolé.

 

Moonshadow est une œuvre foisonnante, que l’on pourrait qualifier parfois d’exigeante même, même si les références dont elle se nourrit sont loin, à l’inverse d’un Alan Moore sur ses derniers opus par exemple, d’handicaper le lecteur qui ne les connaitrait pas (il faut aussi reconnaître qu’elles sont moins pointues voire obscures que celles du vieux Barbu de Nothampton).

 

 

Si, dans l’absolu, la notion de « définitive » me gêne un peu, il faut reconnaître qu’il y a peu de chances que Moonshadow ait droit à l’avenir à une édition aussi soignée que celle proposée par Akiléos ici.

L’ouvrage est massif, la reliure et la qualité du papier assez remarquable, permettant d’apprécier à leur juste valeur les planches à la peinture directe de Muth (et des autres artistes présents sur la série) et comporte une poignée de bonus très intéressants.

 

Conte sans époque destiné à l’enfant qui sommeille en chacun de nous, cette œuvre définitivement à part, marie le fond et la forme avec une réussite indéniable et procurera au lecteur qui se laissera happer par sa poésie baroque de longues heures de lecture et de rêverie.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE LIFE OF EARTH

 

 

C'est de qui ? R. Blair Oliphant

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Pas évident de trouver une B.O à la (dé)mesure de l’épopée onirico-space-opera de De Matteis. Après quelques tentatives peu concluantes, c’est sur la musique de ce documentaire que j’ai jeté mon dévolu.

 

Si on en rencontre assez peu chez nous, on sait pourtant que bon nombre de partitions écrites pour le genre permettent de faire de belles découvertes selon les sujets abordés. Ici c’est de la naissance et de l’évolution de notre Planète Bleue qu’il s’agit, ce qui a permis au compositeur Richard Blair Oliphant - déjà bien rodé aux documentaires dans des domaines aussi variés que les missions spatiales, les élections ou encore le dinosaures et les…sirènes – d’écrire des thèmes qui naviguent entre l’héroïque bon enfant d’un James Newton Howard, l’émotion d’un James Horner en passant par l’épique à la John Williams, le tout avec un sens inné du spectacle, de la mélodie catchy et de l’efficacité mélodique.

 

Alors certes la plupart des pistes sonnent assez conventionnelles, mais la qualité est au rendez-vous tout comme l’invitation au voyage et à la rêverie grandeur nature, ce qui en fait un compagnon agréable à Moonshadow !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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