23 mars 2018
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10:51
LA BD:
C'est quoi ? OBLIVION SONG
C'est de qui ? Kirkman & De Felici
La Couv':
Ca donne Quoi ? Depuis une décennie Nathan cherche les 300 000 habitants de Philadelphie disparus dans une dimension parallèle lors d’un événement encore inexpliqué.
De ses « voyages » dans cette zone infestée de créatures monstrueuses et où une végétation galopante a dévorée la ville, il parvient parfois à ramener des rescapés mais sa quête cache, entre autre, la recherche de son frère, au nombre de ses victimes.
Dans son acharnement Nathan n’imagine pas que certains des disparus ne pourraient pas avoir envie de revenir, quand il va se retrouver face à une société réorganisée et en apparence heureuse, ses certitudes vont voler en éclat …et sa culpabilité refaire surface.
Si nombre de fans doivent attendre Kirkman au tournant, gageons qu’ils ne seront pas déçus de ce nouveau scénario post apocalyptique qui partage avec la série à succès de l’auteur quelques points communs : scénario alternant scènes d’action à fortes poussées d’adrénaline et passages plus intimistes, personnages complexes et bien campés, suspense soutenu et pistes multiples développables à l’envie (ce qui peut laisser espérer/craindre une série à rallonge en cas de succès).
Après son passage chez nous sur la série Infinity 8 l’italien De Felici développe sur cette nouvelle série un bestiaire cthulluesque convaincant dans des décors de mégapole dévastée des plus réalistes ; on pourra regretter que certains personnages manquent de signes distinctifs parfois mais rien qui ne vienne entacher un boulot plus que respectable.
A noter que, chose rare, sortie simultanée avec les states sauf qu’eux n’ont eu droit qu’au premier épisode et que nous en avons droit à 5 !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :SOURCE CODE
C'est de qui ? Chris Bacon
La Couv':
Déjà croisé par ici? Pas sur.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Initialement supposée être écrite par Clint Mansell, la B.O de Source Code échoue finalement à Chris Bacon qui, dans un temps ridiculement court, ne peut que tenter de sauver les meubles en livrant une suite de thèmes relativement passe partout.
Les lieux communs du suspense sont tous là, Bacon favorisant le thriller à la SF via une flopée de pistes génériques où le rythme et l’ambiance connaissent de soudaines montées parfois un peu trop appuyées.
Les cordes sont fort malmenées avec quelques pointes dans les aigues heureusement contrebalancées par des passages plus calmes avec cependant toujours une certaine tension en fond.
Au final rien de bien original mais une certaine propension à l’efficacité basique, on n’en demandait finalement pas plus.
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Une Chronique de Fab
11 septembre 2017
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07:41
LA BD:
C'est quoi ? INFINTY 8. LE JOUR DE L’APOCALYPSE.
C'est de qui ? Mourier, Trondheim et De Felici.
La Couv':
Déjà croisé dans le coin? Oui pour Trondheim
C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres
Un visuel:
Ca donne Quoi ? Cinquième reboot pour l’Infinty 8 et voilà qu’arrivent…les zombies !
On le sait, les morts vivants ont la côte depuis quelques années, ne serait-ce que dans les succès TV actuels, de l’adaptation du comics The Walking Dead aux Marcheurs Blancs de Game Of Thrones, ou dans pléthore de publications franco-belges, difficile d’échapper à des créatures en putréfaction souvent agressives.
Davy Mourier trouvait que ça allait manquer à l’univers d’Infinty 8 et s’est donc dévoué pour en placer dans son scénar…et il a pas lésiné sur le nombre.
On sait les bestioles friandes de chair humaine (et plus si affinités !) et la nécropole qui bloque la course du vaisseau est un vivier quasi inépuisable, Ann Ninunta ne sait bientôt plus où donner de la tête entre sa fille à aller chercher à la crèche avant qu’elle ne finisse en zombie, les avances d’un beau lieutenant et, of course, les hordes de morts vivants qui pullulent dans l’Infinty 8 comme au dehors.
On en apprend enfin un peu plus sur la nécropole dans ce cinquième volet, plus enlevé que les précédents, avec un retour en force du fun et toujours de l’action quasi non-stop.
Aux crayons, l’italien Lorenzo De Felici propose un trait axé comics un rien old school qui n’est parfois pas sans faire penser au style délicieux de Stéphane Fert, qui m’a bien plus emballé que les précédents et m’a clairement réconcilié avec la série concept.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : NOT OF THIS EARTH
C'est de qui ? R.Stein
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Pas mal de fois oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A l’époque bénie où Roger Corman réalisait et/ou produisait des séries B de genre, la plupart du temps complètement fauchées, qui l’obligeaient à combler le manque de moyens par un débordement d’imagination ; c’est fort souvent au stakhanoviste Ronald Stein qui, dans la lignée de ses congénères italiens de l’époque, écrivait de deux à trois B.O par an en moyenne, que revenait la tâche de mettre tout ça en musique.
Là aussi le besoin d’imagination et une certaine « qualité étaient de mises vu qu’il fallait parfois pallier la pauvreté de l’image par une musique des plus suggestives.
Le fantastique était l’un des domaines de prédilection de Stein qui, dans la mesure des moyens financiers alloués, avait peu ou prou les mains libres et en profitait au mieux. Entre les percussions omniprésentes dont les schémas allaient être copiées lors des trois décennies suivantes et l’incursion du clavecin, Not of this earth, avec son histoire d’extra terrestre venu chercher du sang humain pour sauver sa race, a la particularité d’avoir les sons de l’orchestre étouffés sur certaines pistes avant que les cordes se déchainent, prenant l’auditeur par surprise.
De la bonne petite B.O à l’ancienne bien délirante sur un tome d’Infinity 8 qui ne l’est pas moins !
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Une Chronique de Fab