21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 13:14

 

Il y a une paire d'années, alors que B.O BD croulait sous les participations externes, nous avions proposé un cycle dédié aux adaptations de Shakespeare en BD, aussi multiples que diverses.

 

A l'occasion de cette rentrée BD, le Barde fait toujours recette chez les auteurs, la preuve ce week-end avec deux nouvelles adaptations aussi réussies qu'originales.

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  PRINCE OF CATS

 

 

C'est de qui ? R. Wimberly

 

 

La Couv':

 

 

Déjà lu chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? New York, le milieu des années 80 ; une révolution culturelle est en plein essor, celle du hip-hop qui se traduit par les grafs, la musique, le style vestimentaire...

Au sein des quartiers défavorisés de la Grosse Pomme deux clans s'affrontent, les Montague et les Capulet, pour des questions -entre autre- de territoire.

 

Quelques personnages vont s'élever dans cette rivalité tragique : Tybalt, le bretteur redouté, revenu de son école de riches et prêt à en découdre au nom des Capulet. Mercutio, trublion redoutable n'appartenant à aucune famille mais de mèche avec les Montague, Juliette, fille du chef des Capulet à l'esprit indépendant et Roméo, qui vient de prendre la première place du classement des escrimeurs en tuant Petruchio.

 

La passion interdite qui va naître entre Juliette et Roméo va précipiter les deux clans dans une suite de duels sanguinaires et fatals.

 

 

Comme Baz Luhrman l'avait compris il y a presque 25 ans en modernisant la pièce de Shakespeare, les protagonistes les plus intéressants de ce drame ne sont sûrement pas les amants de Vérone mais bel et bien ceux qui évoluent autour.

 

La version de Ronald Wimberly met sur le devant de la scène le « Roi des Chats », Tybalt le beau gosse, grande gueule à la lame aiguisée.

L'auteur, marqué par Kurosawa dans sa jeunesse et bercé par la culture hip-hop, livre une adaptation furieusement originale, colorée et dynamique.

 

Soyons honnêtes connaître le texte d'origine est un plus à l'appréciation (voire à la compréhension) de Prince Of Cats dont la narration -avec ses dialogues à mi chemin entre la poésie et les lyrics de rap- est parfois freestyle, mais qui quoi qu'il en soit reste un album hors norme à la croisée des arts !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : PLUNKETT & MACLEANE

 

 

C'est de qui ? C. Armstrong

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Fort de son expérience sur la scène rock-pop mais surtout électro internationale, Craig Armstrong se lance dans la bande originale de film à la fin des années 90 pour rien moins que... le Romeo + Juliet de Baz Luhrmann.

 

Mélange de symphonique héroïque, d'adaptations des morceaux pop sauce atmosphérique, sa B.O est une petite révolution du genre, à l'image du film. Si au fil du temps il va composer des choses bien plus mainstream, sa carrière est néanmoins parcourue de scores originaux comme celui de cette comédie historique noire plutôt foutraque où, là encore, il se lance dans des mariages étonnant de passages orchestraux chargés juste ce qu'il faut et d'électro léchée.

 

Si la partition de Armstrong ne sauve pas le long métrage un rien bancal, elle est fort intéressante sur ce Roméo et Juliette Hip Hop.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 10:24
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  L’HUMAIN

 

 

C'est de qui ? Agrimbau & Varela

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Varela.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? L’année 553180 (oui, oui, vous avez bien lu !), la Terre a finalement belle et bien été ravagée par la folie des hommes et est retournée à un état sauvage, flore et faune ont évolué différemment pour donner de nouvelles espèces.

 

Un vaisseau spatial s’écrase sur la surface de la planète dont sort un androïde désorienté qui va bientôt rejoindre trois de ses semblables avant de retrouver leur maître, Robert, le dernier homme !

 

Lui et June, son épouse, sont un couple de scientifiques qui avaient prévu la catastrophe et étaient partis dans des vaisseaux restés en orbite de la Terre durant des siècles jusqu’à une période propice pour y redémarrer la vie et l’évolution.

 

Mais tout ne s’est semble t-il pas déroulé comme prévu, les robots sont moins nombreux que nécessaire, l’entourage est hostile et, surtout, qu’est devenue June ?

Robert va lentement réaliser que son grand projet va se révéler aussi fou que fatal.

 

 

Pour le second volet de la collection Visions du Futur, après une entrée en matière réussie, L’Humain propose un récit d’anticipation où l’éco-alarmisme cruellement dans l’air du temps  trouve une résonnance effrayante dans cette réinterprétation tendue de l’Eden biblique.

 

Sous couvert d’un humour très noir, le scénario de Diego Agrimbau fait souvent froid dans le dos et tient son lecteur en haleine de bout en bout.

Pour finir de faire de l’Humain une réussite, Agrimbau a pu compter sur le talent de son compatriote Luca Varela, de retour à la SF après un Jour le plus long du Futur épatant, dont le trait cartoony, aussi atypique que coloré, crée un décalage et une originalité manifestes.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :DR STRANGE

 

 

C'est de qui ? P. Chihara

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Presque 40 ans avant le blockbuster dopé aux sfx, le personnage emblématique de Steve Ditko avait déjà eu droit à une adaptation à l’écran.

Alors certes c’était sur le petit, pour un téléfilm supposé ouvrir la voie à une série TV, et certes la qualité du dit film conduit les studios à enterrer le projet, mais tout de même !

 

Coté B.O, la fin des seventies ayant vu la triste montée en puissance des synthétiseurs et autres effets électroniques dégeulasses qui allaient littéralement plomber toute une frange de la musique de la décennie suivante, tout styles et genres confondus, pas étonnant que Paul Chihara, compositeur à la solide carrière en musique classique, se lâche ici.

 

Si l’on a –heureusement- quelques passages symphoniques joués aux instruments acoustiques, le gros de la partition est dédié aux instruments synthétiques, avec même une poignée de guitares saturées pleines de reverb’ qui feraient pâlir d’envie le Bon Jovi de l’époque. Les ambiances se font parfois hypnotiques via des boucles vertigineuses où harpe et percussions côtoient d’étranges effets obsolètes.

 

C’est néanmoins cette proximité parfois hasardeuse et aujourd’hui complètement dépassée qui a bien fonctionné avec l’étonnant one-shot du duo argentin, rajoutant même encore une couche à l’étrangeté parfois malsaine de l’histoire !

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 


 

 

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6 août 2019 2 06 /08 /août /2019 14:05

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  ORWELL

 

 

C'est de qui ? Christin & Verdier

 

 

La Couv':

 

Un visionnaire! /  Orwell  Vs.  The Night of the Following day

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Une planche:

 

Un visionnaire! /  Orwell  Vs.  The Night of the Following day

 

Ca donne Quoi ? Personnalité fascinante que celle de George Orwell, nom de plume d’Eric Blair qui, après une scolarité à Eton, et cinq années de service militaire en Birmanie décide de voir le monde et sa misère par lui même.

Ses errances  des bas fonds londoniens en compagnies des laissés pour compte, à la guerre civile espagnole alimenteront ses premiers écrits.

 

Clairvoyant face à la politique (il défend une vision pure et radicale du socialisme et méprise les détournements et abus d’un Staline entre autre), journaliste et romancier visionnaire, Orwell est un peu le chainon manquant entre un Albert Londres er un Jack Kerouac, un auteur passionnant et passionné.

 

A 80 ans passés, le scénariste de Valérian et compagnon de route indissociable de Bilal, prouve s’il était besoin qu’il est toujours aussi doué en livrant une biographie jamais didactique, miroir d’une époque, où il évoque avec respect et talent un auteur hors norme en opérant des choix narratifs payants.

 

Ainsi, au trait réaliste soigné old school en noir et blanc de Sébastien Verdier, s’opposent des styles parfois aux antipodes que l’on doit à des pointures comme Larcenet, Blutch, Guarnido, Julliard ou encore Bilal.

Ces derniers illustrent chacun une double page en couleur évoquant les œuvres marquantes d’Orwell, disséminées au fil d’un album qui rend hommage à son modèle et se conclue en évoquant l’héritage culturel de l’écrivain de façon fort lucide.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE NIGHT OF THE FOLLOWING DAY

 

 

C'est de qui ? S. Myers

 

 

La Couv':

 

Un visionnaire! /  Orwell  Vs.  The Night of the Following day

 

Déjà entendu chez B.O BD? Il me semble.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Dans l’hasardeuse filmographie de Marlon Brando, traversée d’autant de chefs d’œuvres que de ratés, on trouve cette Nuit du lendemain, tournée à Paris par un réalisateur américain amoureux de la capitale française et de la Nouvelle Vague mais moins regardant sur la teneur d’un scénario semble t-il.

 

Nonobstant le caractère anecdotique du long métrage, la B.O, signée Stanley Myers, mélange jazz smooth et musique d’ambiance à la limite parfois de l’expérimental, notamment dans son utilisation d’instruments à cordes comme percussions rythmiques ou encore d’effets musicaux originaux.

 

Myers début sur grand écran mais a déjà derrière lui une expérience de la musique illustrative pour des séries tv.

 

Le mélange des genres est intéressant car intelligemment pensé, ne favorisant ni l’un ni l’autre des domaines et est plutôt représentatif d’une certaine époque tout en restant une solide musique avec une certaine dose de suspense.

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 06:56

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  BOOTBLACK 1

 

 

C'est de qui ? Mikael

 

 

La Couv':

 

Cirage de pompes  /  Bootblack  Vs.  Never Let go

 

Déjà lu chez B.O BD? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud.

 

 

Une planche:

 

Cirage de pompes  /  Bootblack  Vs.  Never Let go

 

Ca donne Quoi ? Après nous avoir fait côtoyer les hauteurs de New York au début du siècle dernier, Mikael reste dans la Grosse Pomme a la même époque mais situe sa nouvelle histoire dans les bas fonds.

On y suit Al, un jeune américain d’origine allemande qui, avec d’autres compagnons de galère, cire les chaussures des riches pour subsister.

 

Il est amoureux de la jolie Maggie –aspirante actrice au quotidien pas toujours rose- pour laquelle il est bien décidé à sortir de sa misérable condition, même si cela implique de bosser pour des gangsters ce qui, en général, ne finit jamais très bien comme notre bootblack va l’apprendre à ses dépends.

Ayant eu, par dessus le marché, la brillante idée de s’engager dans l’armée, le voilà envoyé au front en Europe où, là aussi, ses illusions vont voler en éclat.

 

Le trait caractéristique de l’auteur franco canadien fait toujours mouche sur cette histoire terriblement humaine dont le scénario –écrit également par l’artiste- par bien des points, n’est pas sans faire penser parfois au Il Etait une fois en Amérique de Leone.

Les couleurs pastel se font forcément un peu plus sombre que sur le précédent diptyque mais l’ambiance est des plus réussie.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :NEVER LET GO

 

 

C'est de qui ? J. Barry

 

 

La Couv':

 

Cirage de pompes  /  Bootblack  Vs.  Never Let go

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Mister John Barry, responsable de certains des plus mémorables scores de la saga des James Bond met en musique ce petit film noir où Peter Sellers, joue un de ses rares rôles non comiques.

 

Ouvertement orientée jazz, la B.O de Never Let Go n’en oublie pas le suspense et si l’orchestre de Barry se fait parfois très présent (notamment sur certaines séquences du long métrage), le compositeur sait aussi ménager ses effets avec des breaks rythmiques lourds de menaces, des phrasés de flute dans l’esprit d’un Lalo Schifrin et des cuivres menaçants qui ne sont pas sans rappeler parfois l’excellent travail de Bernstein sur The Man With The Golden Arm, quelques années plus tôt.

 

Si, je vous l’accorde, la musique de Barry manque peut-être un peu de passages plus dramatiques qui auraient été bienvenus sur certaines scènes de ce premier tome de Bootblack, l’atmosphère de Never Let Go met l’emphase sur le glissement des héros dans l’illégalité.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

 

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 09:06
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE CHEVALIER ERRANT

 

 

C'est de qui ? Avery & Miller.

 

 

La Couv':

 

Valar Morgulis  / Le Chevalier Errant  Vs.  Telltale Game Of Thrones

 

Déjà croisés sur le site?Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

 

Une planche:

 

Valar Morgulis  / Le Chevalier Errant  Vs.  Telltale Game Of Thrones

 

 

Ca donne Quoi ? Au moment où cette chronique sera mise en ligne, il ne restera qu’une poignée d’heures avant que nous découvrions la conclusion d’une des plus grandes séries TV de fantasy que nous ait donné le petit écran.

 

Adaptée de la saga best seller (qui n’aura probablement jamais de fin elle par contre) de Georges R.R. Martin, Game of Thrones aura captivé un audimat fidèle voire en hausse durant presque une décennie, et ce grace à des atouts indéniables.

 

Puisant ses sources dans l’Histoire, y ajoutant quelques ingrédients purement fantasy et, surtout, dressant toute une galerie de portraits forts aux échanges savoureux, Game of Thrones n’a pas usurpé son succès, même si les dernières saisons auront déçu –plus ou moins à raison, faute de matériau littéraire et/ou de désintérêt des créateurs de la série ayant déjà la tête ailleurs (dans une galaxie lointaine, très lointaine probablement)- les fans de tous poils.

 

 

Valar Morgulis  / Le Chevalier Errant  Vs.  Telltale Game Of Thrones

 

Pour prolonger le plaisir Dargaud vient de publier l’adaptation en comics d’une nouvelle de Martin, tirée de la série Tales of Dunk and Egg, qui narrent les mésaventures d’un chevalier errant, Duncan le grand, et de son écuyer Egg (Œuf en VF) qui est en fait un jeune Targaryen (Aegon d’où le diminutif) qui cache son identité.

 

The Mystery Knight (l’œuf du Dragon) est la seconde de ces nouvelles à s’être vue décliner en BD (la première était The Hege Knight, chroniquée ici il y a déjà fort longtemps) nos deux héros, en route pour Winterfell afin de se mettre au service des Starks contre les Greyjoy, s’arrêtent dans un château où est clébré un mariage. Alors que Duncan participe à la joute, il réalise que la fête est surtout une occasion pour une faction dissidente de fomenter une rébellion contre la Roi et sa Main.

 

Si l’on n’est pas tout à fait dans le même registre que GOT, avec une intrigue plus resserrée, moins de personnages (quoique les citations de noms divers et variés perdent parfois un peu le lecteur non afficionado) et plus d’action, Le Chevalier Errant porte bien la signature de son auteur et les amateurs de la série TV prendront plaisir à retrouver des patronymes connus et de vieilles rancoeurs encore d’actualité dans GOT.

 

Le dessin, hyper réaliste aux couleurs appuyées, est typique du comics US et ne plaira peut être pas à tout le monde (bien qu’il soit fort soigné) mais l’esprit lui est bel et bien là.

 

And now our watch begins !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : TELLTALE GAME OF THRONES

 

 

C'est de qui ? Jared Emerson-Johnson

 

 

La Couv':

 

Valar Morgulis  / Le Chevalier Errant  Vs.  Telltale Game Of Thrones

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sûr.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Comme toute grosse production à succès, la série Game Of Thrones s’est vue déclinée en maints produits dérivés et autres supports divers.

 

Le monde du jeu vidéo, important s’il en est aujourd’hui sur le marché du loisir multimédia, s’est évidement lancé dans la brèche avec plus ou moins de réussite. Telltale s’est spécialisé dans les aventures type Jeu de Rôle en première personne sur des adaptations de choses connues comme Fables (l’excellente série comics), Batman, ou encore The Walking Dead.

Game Of Thrones fait également partie de leur catalogue, le joueur incarnant un membre d’une maison mineure qui est amené à côtoyer les personnages clés de la série dans une aventure plutôt bien fichue (du moins dans les premiers épisodes je ne suis pas allé au bout du jeu, trop chronophage pour moi).

 

Jared Emerson Johnson est responsable des scores de ces jeux chez Telltale et son boulot sur GOT est assez remarquable dans le fait qu’à aucun moment il ne cherche à plagier ou singer les B.O de Ramin Djawadi – très redondantes par ailleurs hélas avec certes quelques exceptions-  mais s’imprègne autant de l’atmosphère de suspense du scénario et de la série en général, que du background médiéval.

 

Il a écrit une quantité assez impressionnante de pistes (souvent la norme pour un jeu vidéo de ce type) avec très peu de répétitions et un champ sonore varié et au large spectre, recréant les différentes ambiances géopolitiques afférentes à la série TV. L’orchestre est utilisé avec intelligence, le violoncelle notamment étant souvent présent pour un bel effet.

 

Un bien bel accompagnement pour ce « spin off » de Game Of Thrones en comics, en attendant une éventuelle série dérivée en cours de préparation en ce moment même (croisons les doigts).

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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