LA BD:
C'est quoi : LES 1000 MYSTERES D’ARSENE LUPIN 1.
C'est de qui ? Crocbart & Galien
La Couv':
Déja croisé sur le site? Non
C’est édité chez qui ? Cerises et Coquelicots
Une planche:
Ca donne Quoi ? Le personnage de Maurice Leblanc, à la popularité jamais démentie (ne serait-ce que grâce aux différentes séries TV qui lui on été consacré), a finalement eu peu de fois l’occasion d’être adapté en bande dessinée, et rares furent les essais transformés.
L’an passé on a eu droit à une intéressante version de la jeunesse du « plus grand des voleurs », chez Rue De Sèvres, mais avant, rien de bien concluant.
Cerises et Coquelicots, dont nous avons déjà pu apprécier les publications chez nous, propose une nouvelle série avec Lupin comme protagoniste principal. A l’aube de la Grande Guerre, alors que notre cambrioleur aux multiples identités a jeté son dévolu sur un collier inestimable sur lequel il compte faire main basse lors d’une soirée hupée, il se fait coiffer au poteau, et avec force effets spéciaux, par le Baron des Brumes, spécialiste des illusions et malfaiteur de haut vol (c’est le cas de le dire !).
Vexé et intrigué, Lupin se lance dans une enquête où il n’hésitera pas à faire appel à des spécialistes comme Méliès pour démasquer ce nouvel ennemi.
Les fans de la version avec Georges Descrières où du matériau d’origine seront peut être un peu décontenancés par l’action tous azimuts de ce premier tome au dessin intéressant même si parfois inégal, mélange –tout comme le scénario d’ailleurs- d’influences diverses bien digérées mais qui placent plutôt ce nouvel Arsène Lupin (toutes proportions gardées cela dit) dans la cour de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires de Moore ou de la Brigade Chimérique de Lehman & Gess.
LA MUSIQUE:
C'est quoi ? VIDOCQ
C'est de qui ? B. Coulais
La Couv' :
Déjà croisé chez B.O BD? Souvent.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Les deux media du jour ont en commun une version de personnages célèbres de la littérature de genre française traités tout deux sur le mode fantastique.
Ayant les même qualités et, soyons honnêtes, un peu les même faiblesses, les marier pour la chronique du jour semblait évident.
Car s’il y a bien un aspect réussi dans le film bancal de Pitof c’est sa B.O. Bruno Coulais, esthète doué et artisan de génie, même si pas forcément dans son genre de prédilection, livre pour ce Vidocq déroutant une musique sombre où tension et troubles sont les maitres mots. A l’écran comme derrière on sent les gros moyens mis en œuvre, et si le résultat n’est pas probant il n’en n’est pas de même de la musique. A un orchestre philarmonique au grand complet le compositeur accole effets électro et autres arrangements audacieux sans pour autant –tour de force !- sonner trop anachronique.
Certes on a de temps à autre une impression de « too much », de manque d’unité, mais je me demande si ce n’est pas à mettre sur le compte du mixage/montage, sachant que, dans le film, les compositions de Coulais sont bien souvent noyées dans la masse de sons.
Ce qui ne sera évidement pas le cas à la lecture d’Arsène Lupin avec qui cette B.O, on s’en serait douté, sonne plutôt bien.
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Une chronique de Fab