2 septembre 2020 3 02 /09 /septembre /2020 09:45

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  NOO 2. SUBRAL.

 

 

C'est de qui ? Genefort & Sentenac

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat / Comix Buro

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, sur le précédent.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Notre jeune héros et son père d’adoption, figure mythique de la résistance, sont en cavale. Recherché par les troupes du gouvernement en place, effrayé par les idées révolutionnaires de Jouve. Leur fuite va les emmener au travers d’un territoire en proie aux effets du Noo qui ne laissera pas le groupe indemne.

 

Voyage initiatique et révélations sur lui-même vont être le lot de Brice qui va apprendre, de la manière forte que si on ne peut tuer une idée…

 

S’il parvient fort bien à capter l’essence de son matériau d’origine, et à retranscrire les thématiques abordées par l’auteur, Subral, second tome de l’adaptation du dernier roman de Stefan Wul, souffre parfois un peu de l’aspect « course poursuite » omniprésent de son scénario.

Les décors détaillés et inspirés, notamment ceux en pleine page, de Sentenac aident à apprécier le voyage, mais  certaines petites cases auraient méritées d’être plus claires ou agrandies pour une meilleure lisibilité de l’action.

 

Le prochain volet conclura cette saga SF d’une autre époque qui n’a pourtant pas pris une ride, dans son fond comme dans sa forme !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : FUTUREWORLD

 

 

C'est de qui ? F. Karlin

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si cette suite mercantile de Westworld (le film d’origine pas la série soporifique de HBO) sorti trois ans après l’original, n’arrive jamais à ne serait-ce que s’approcher de son modèle, force est de constater que la partition de Fred Karlin est quasiment aussi réussie que celle qu’il a écrite pour Westworld.

 

Compositeur et arrangeur ultra doué dont la force est la diversité de ses influences et de ses domaines de prédilection - de la musique médiévale aux scores de Peanuts en passant par le jazz et plus d’une centaine de B.O – le compositeur, en plein milieu des années 70, sait rester classique mais efficace.

 

Ses thèmes aussi dramatiques que pleins de suspense, sont joués successivement par les cordes, les cuivres puis les vents pour un effet surprenant de fraicheur et de force à la fois.

 

Avec des rythmiques que n’aurait reniées ni le Poledouris de Conan ni le Goldsmith de la Planète des singes, jouées via tout un panel d’instruments de percussions, Karlin évite constamment la surenchère et le mélo malgré des mélodies souvent presque trop riches.

 

Les rares ajouts d’électronique bien dosés (et pas trop désuets aujourd’hui, quoique) font de ce score un modèle de musique de SF d’une époque hélas oubliée mais qui est fort raccord sur ce second volet de Noo.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 07:47

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA MORT VIVANTE

 

 

C'est de qui ? Vatine et Varanda

 

 

La Couv':

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Vatine comme pour Varanda.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat / Comix Buro

 

 

 

Une planche:

 

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

Ca donne Quoi ? Ayant perdu sa fillette dans un accident sur la Terre, dépeuplée au profit de Mars, Martha une femme aussi riche que mystérieuse, fait venir de force Joaquim, jeune scientifique mis au ban, qu’elle pense capable de la cloner.

Mais c’était sans compter sans l’intervention de créatures gigantesques lors de la chute de l’enfant qui va fausser le résultat de l’expérience.

 

Annoncée il y a déjà pas mal de  temps cette adaptation d’un roman de Wul voit finalement le jour et l’attente valait la peine.

Comix Buro a rejoint le giron de Glénat qui propose deux versions de l’album, la standard en couleur (réalisées par Isabelle Rabarot et Vatine, qui a également signé le storyboard) et une en NetB pour les amateurs de beau dessin (version plus conforme au travail premier de l’artiste).

Car c’est en premier lieu de ça qu’il s’agit ici ! Certes Alberto Varanda a passé du temps sur sa copie mais le résultat est un quasi sans fautes.

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

S’inspirant d’illustres prédécesseurs, de Gustave Doré à Bernie Wrightson, le dessinateur portugais livre un travail assez remarquable, aux personnages anguleux et expressifs et aux décors parfois époustouflants, le tout avec un rendu « tramé » très old-school qui sied bien au scénario.

 

Quid de celui ci me direz vous ? Vatine s'était déjà frotté à Wul sur Niourk, mais ici c'est plus de la SF/fantastique à l’ancienne, qui convoque sans craintes les spectres des auteurs gothiques et les assaisonnent aux codes de l’anticipation futuriste.

 

Pour ceux qui trouveraient que l’histoire manque d’originalité, rappelons que le texte original date de 1958 et que ce que vous auriez pu prendre pour une redite pourrait fort bien être une source d’inspiration.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : I LUNGHI CAPELLI DELLA MORTE

 

 

C'est de qui ? C. Rusticelli

 

 

La Couv':

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

Déjà entendu chez B.O BD? Quelque fois je dirais.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après avoir mis en musique la Fruste e Il Corpo de Bava, Carlo Rusticelli revient à l'horreur à l'italienne avec ce film au background médiéval.

A n'en pas douter la B.O de I Lunghi Capelli della Morte a dû inspirer le regretté Wojcieh Kilar pour celle du Dracula de Coppola avec son introduction solennelle à base de cordes haut perchées ponctuées de cloches lugubres.

 

Le thème est ensuite repris sous la forme d'un requiem sur une poignée de pistes avant l'introduction du theremine qui fait toujours son petit effet coté étrangeté.

 

Si le thème principal est un peu trop générique quitte à en devenir presque répétitif, les broderies de Rusticelli apportent de belles ambiances macabres qui mettent l'emphase sur la noirceur romantique du scénario de La Mort Vivante.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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