LA BD:
C'est quoi : AME AUGMENTÉE
C'est de qui : E. Claytans Daniels
La Couv':
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Déjà croisé sur le site? Non
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Un couple de retraités participe à une expérience de clonage leur permettant de rajeunir tout en gardant leur expérience et intelligence actuelles.
Mais le processus foire et leurs “doubles” sont des espèces de blobs difformes et physiquement handicapés dont seuls les cerveaux fonctionnent comme il faut.
Commence alors une coexistence contre nature entre les 4 individus qui va lentement mais sûrement glisser vers une conclusion tragique.
Dire que ce gros one-shot happe son lecteur quasiment d’emblée pour le laisser, une fois l’album refermé avec un sentiment de malaise est un euphémisme.
Élaboré sur le long terme (deux décennies tout de même) Âme Augmentée est un tour de force qui aborde des thèmes profonds avec intelligence en mettant l’humain et ses faiblesses au cœur de l’histoire et en évitant l’écueil du questionnement métaphysique de comptoir.
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Graphiquement aussi l’originalité est au rendez-vous. Le style de Claytans Daniels est torturé à souhait et exprime parfaitement le malaise du scénario, on pense un peu dans l’esprit à Ludovic Debeurme, Charles Burns, voire Killofer.
Une lecture peut être pas à la portée de tout un chacun de prime abord mais qui se révèlera enrichissante pour ceux qui tenteront cette expérience!
LA MUSIQUE:
C'est quoi : LA BOÎTE
C'est de qui ? Butler, Chassagne et Pallet
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A l’instar d’un Jonny Greenwood de Radiohead, certains des membres du groupe Arcade Fire, ont su, en marge de leur pop-rock british, composer quelques bandes son pour le grand écran pas inintéressantes, loin s’en faut. (notez cependant que je ne compare pas les deux groupes, Arcade Fire étant à Radiohead ce que Hans Zimmer est à Goldsmith: une pâle resucée sans inspiration notoire et je n’abuse pas, pour les avoir subis en concert).
Ainsi sur cet étrange long métrage à l’atmosphère oppressant, Palett et sa clique s’amusent à citer rien moins que le Bernard Herrmann période Hitchcock avec, entre autre, une utilisation des cordes classique mais bien mise au goût du jour, appuyée par une post-prod léchée qui conforte les ambiances glauque et tendue du film.