30 mars 2017 4 30 /03 /mars /2017 16:15

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LES CLASSIQUES EN MANGA

 


C'est de qui : Variety Art Works

 

 

Une Couv':

 

Classiques sauce soja  /  Les classiques en manga

 

Déjà croisé sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil.

 

 

Une planche:

 

Classiques sauce soja  /  Les classiques en manga

 

Ca donne Quoi ? Est-ce un lieu commun d’affirmer que les jeunes ne lisent plus aujourd’hui ? C’est en tout cas une certitude, grâce au net même plus besoin de se frapper les éventuels lectures éparses données par les enseignants, un petit coup de google et voilà un résumé de quelques lignes, emballé c’est pesé.

 

On pourra donc saluer l’initiative du studio Variety Art Works, édité en France chez Soleil, qui reprend en manga de grands titres de la littérature mais aussi des œuvres essentielles de la pensée mondiale. Chez nous on a croisé entre autre une version du Capital de Marx, mais, tout récemment, ce sont Le Discours de la Méthode de Descartes...

 

Classiques sauce soja  /  Les classiques en manga

 

Et la Théorie de l’Evolution de ce bon vieux Darwin :

 

Classiques sauce soja  /  Les classiques en manga

 

Qui sont passés par la moulinette nippone.

 

Si l’essentiel du message est bien là, expliqué plutôt clairement (ce qui n’était pas forcément chose aisée vu les textes retenus), on regrettera dans le Discours par exemple  le choix de l’ajout de séquences dans le présent qui impactent un peu le sérieux du propos.

 

Le style graphique fait old school classique et est plutôt agréable même si un peu  passe partout.

 

Coté littérature, je suis un brin plus réservé sur les versions de bouquins majeurs que sont Une Vie de Maupassant (l’un des auteurs de mon panthéon perso) et les  Misérables d’un certain Hugo (Victor de son blase).

 

Classiques sauce soja  /  Les classiques en manga

 

En effet, le premier pâtit un peu de son look « Candy » et le second condense 1500 pages en 192 (la norme de tout ces mangas)  donc forcément on perd un peu du sel de l’histoire.

 

Si, vous vous en doutez, je conseillerai évidement de lire les originaux avant de tenter ces versions manga, ils peuvent être une bonne passerelle vers la « vraie » lecture.

 

 

 

 

-----------------------

 

 

Une chronique de Fab

Repost0
29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 16:10

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : SNAERGARD.

 


C'est de qui : V. Wagner

 

 

La Couv':

 

Une saga des pays du feu et de la glace  /  Snaergard  Vs.  Odin, from the land of ice and fire

 

Déjà croisé sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Long Bec.

 

 

Une planche:

 

Une saga des pays du feu et de la glace  /  Snaergard  Vs.  Odin, from the land of ice and fire

 

Ca donne Quoi ? Le moins que l’on puise dire c’est que Pelle, jeune prince dans la Norvège du XIII° siècle, ne partage pas grand chose avec son royal géniteur, homme brutal et cruel. Lorsque l’occasion se présente de s’éloigner de l’étouffante vie au château, à la poursuite d’un énorme loup blanc terrorisant la population, notre héros saute dessus.

 

En chemin il va faire la connaissance de Njal, un étranger qui prétend parcourir le monde. Plus tard, alors revenu au château, Pelle apprend que Njial a été attaqué par le loup, à l’auberge. Sur place pourtant, si la bête est bien là, aucune trace du jeune homme que Pelle retrouvera plus tard tapi dans la nature avec la même blessure que la flèche du prince a affligé à l'animal.

 

Les destinées des deux jeunes gens vont s’avérer intimement liées et Pelle n’hésitera pas à partir avec Njial à la recherche de sa sœur jumelle, elle aussi frappée d’une malédiction dans laquelle est impliqué le propre sorcier du père de Pelle. 

 

 

Une saga des pays du feu et de la glace  /  Snaergard  Vs.  Odin, from the land of ice and fire

 

Après avoir touché un peu à des genres aussi différents que le western ou le polar victorien, principalement  avec son compère Roger Seiter au scénario, et s’être essayé – avec réussite-  à la bd muette  en ombres chinoises pour enfant, Vincent Wagner saute le pas et propose, pour sa première expérience en solo, une saga nordique diablement maîtrisée, parcours initiatique à la fois sombre et  plein d’espoir où les vieilles croyances sont le sel de ce récit d’aventure plein de suspense. L'auteur a même puisé dans ses propres recherches "sur place" pour donner plus de réalisme à son background.

 

Coté ambiance, on pense à des choses comme Galkidek de Giroud et Grella ou l’Ombre Blanche d’Ozanam et Carrion : des récits originaux à plus d’un titre qui, tout en s’inspirant de choses existantes savent garder une part de nouveauté et une vraie personnalité sur un créneau pourtant très couru.

 

Au dessin  Wagner fort donc des expériences précédentes, conjugue les styles pour mieux illustrer cet album généreux (170 pages !) dans des tons de bleus, de noirs et de rouges du plus bel effet, des réminiscences de Breccia ou encore d’Alfonso Font apparaissent même de ci de là.

 

Allez, si je n’aurai qu’un petit reproche à faire à Snaergard ce serait une toute fin un brin abrupte mais rien qui ne vienne ternir le beau tableau de mon coup de cœur du mois !

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? ODIN, FROM THE LAND OF FIRE AND ICE

 

 

C'est de Qui ? A. Butterworth

 

 

La couv'

 

Une saga des pays du feu et de la glace  /  Snaergard  Vs.  Odin, from the land of ice and fire

 

Déjà entendu chez nous ? Non.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ?   Œuvre « jeune » si on la compare au répertoire dont elle fait partie (la musique classique dans son ensemble), Odin, from the Land of Fire and Ice vient de fêter son trentième anniversaire.

 

Composée pour un ensemble de cuivres par le britannique Arthur Butterworth dont l’inspiration –de son propre aveu- émane principalement des contrées nordiques, de leur sauvagerie, leur primalité et, vous vous en doutiez au vu du titre de cette pièce, ses légendes, elle fait partie des plus techniques mais également des plus riches écrite pour cette famille d’instruments.

 

Le principal protagoniste de la mythologie nordique ne pouvait trouver meilleure couleur que celle des cuivres pour l’évoquer comme il se doit ; ici donc, en trois mouvements distincts, ils sont simplement (mais efficacement !) accompagnés de percussions, mais sur une partition pourtant pensée comme une véritable symphonie à l’imagerie grandiose et très imagée.

 

C’est à la lecture du préambule de Vincent Wagner que j’ai opté pour Odin au détriment du Roi d’Ys de Lalo que j’avais d’abord choisi (et que je vous garde pour plus tard), et le mariage s’est révélé enthousiasmant.

 

 

 

----------------------------

 

 

 

Une chronique de Fab

Repost0
28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 11:26

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LENINE

 


C'est de qui : Ozanam & Rodier

 

 

La Couv' :

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Déjà lu chez B.O BD? Ozanam fort souvent, pas Rodier par contre.

 

 

C’est édité par qui ? Glénat.

 

 

Une planche:

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Ca donne Quoi ? Il y a un moment que je ne m'étais plus penché sur la collection Ils ont fait l'Histoire mais le sujet même de l'un des deux nouveaux volets s'est imposé de lui même.



En effet si j'évite fort soigneusement de parler politique sur un blog dédié à la - possible- alliance entre la Bd et à la musique de film, l'époque troublée dans laquelle nous vivons, faite de scandales et autres malversations en hauts lieux, me porte à croire qu'un album qui évoque des événements qui ont eu lieu il y a un siècle de l'autre côté de l'Europe, et qui seraient presque de mise aujourd'hui quand on voit les similitudes entre les situations, est quasiment d'utilité publique.
 


En effet demandez aujourd'hui à n'importe quel jeune de moins de 20 ans s'il sait qui était Lénine, il y a fort peu de chance qu'il vous réponde par l'affirmative. Pourtant, et même si, on le sait, le bonhomme ne fut pas exempt de reproches, loin de là même, c'est en grande partie grâce à son action que le communisme a pu voir le jour dans un empire dirigé par les tsars depuis des siècles (et si une éventuelle ressemblance entre des hommes d’état  au train de vie princier dirigeant  une nation de citoyens de plus en plus précaires vous apostrophe, elle n’est peut être pas fortuite et -devrait?- vous faire réfléchir sur la possible conduite à tenir dans quelques semaines...).


Mais revenons à nos moutons: Antoine Ozanam, adepte de sujets aussi divers qu'éloignés mais avec une constante dans la qualité, s'est attelé à la difficile tâche de raconter la biographie du dirigeant soviétique en y insufflant un maximum de "vie" via la narration graphique et le trait réaliste de Rodier.

 

Connaissant la culture et l’amour du scénariste pour le médium je suis quasiment sur qu’il connaît les précédentes BD consacrées au bonhomme dont le Lénine et la  grande Révolution que Poïvet a réalisé à la fin des années 60 dans Vaillant, récit aux graphismes réalistes prenants (même si évidement désuets) mais à la partialité quelque peu appuyée ...

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

ou encore le guère plus objectif Lénine dans la collection Les Grandes Biographies en BD et son format poche.

 

Si forcément très riche en texte, l'album d'Ozanam et Rodier ne tombe pourtant que très rarement dans le récitatif de ceux cités ci desus et n'est jamais pesant.

Si j'ai moins apprécié certains passages comme l'évocation de la vie amoureuse de Lénine par exemple, le scénariste a su parfaitement montrer par exemple l'opposition entre le train de vie du révolutionnaire, adepte d'un certain confort et voyageur infatigable, et  ses convictions politiques jusqu'au-boutiste.


La révolution d'Octobre et ses suites aurait peut être gagné à être un peu plus longuement évoquée au détriment d'autres passages, tout comme l’exécution du propre frère de Lénine qui aurait été à l’origine de ses velléités révolutionnaires, mais dans l’ensemble et au vu d’un probable cahier des charges forcément restrictif, le boulot est plus qu'honorable, que ce soit sur la partie scénar comme dessin avec un trait réaliste propre et au dessus de la moyenne de ce que la collection à pu proposer jusqu’ici.

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Le volume est, comme à l’accoutumée, complété par un dossier sur Lénine, rédigé par Marie Pierre Rey spécialiste de la Russie et de son histoire.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? CANTATE D’OCTOBRE.

 

 

C'est de Qui ? S. Prokoviev

 

 

La couv'

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Déjà entendu chez nous?  Fort souvent.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Si évidement propagandiste et grandiloquente à souhait, la Cantate pour la célébration du vingtième anniversaire de la Révolution d’octobre (oui, j’ai opté pour le titre court) est une œuvre à part dans la discographie pourtant déjà magistrale de son auteur.

 

Ecrite avec enthousiaste pour glorifier la naissance de l’Union Soviétique, de la révolution de 1917 jusqu’à la mainmise de Staline sur le pays, elle permet au compositeur de se voir allouer des  moyens plus que conséquents, cette pièce en dix mouvements comporte un ensemble aussi diversifié qu’original d’instruments : à toute une batterie de cuivres et un chœur fourni viennent s’ajouter un ensemble d’accordéons, un orchestre militaire, des harpes et des claviers et même des sirènes, un véritable canon et un mégaphone (qui clame les discours de Lénine).

 

Si la composition est contrastée et originalement variée, on regrettera son caractère un peu trop « patriotique » (même si Prokoviev –qui reviendra vite de son engouement pour la politique de Staline- ne la proposera pas finalement pour la cérémonie d’anniversaire en question) mais là, reconnaissons-le, c’est de circonstance.

 

 

 

------------------------

 

 

Une chronique de Fab

Repost0
26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 17:05

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : TU SAIS CE QU’ON RACONTE…

 

 

C'est de qui ? Rochier (scénario), Daniel Casanave (dessins), Wandrille et Maud Bachotet (couleurs)

 

 

La Couv':

 

Elle court, elle court, la rumeur   /   Tu sais ce qu'on raconte… vs. Le Boléro

 

Déjà croisé sur le site? Oui pour le dessinateur.

 

C'est édité chez qui?  Warum.

 

 

Une planche:

 

Elle court, elle court, la rumeur   /   Tu sais ce qu'on raconte… vs. Le Boléro

 

Ca donne Quoi ? Dans une petite ville, la rumeur court qu'un jeune homme impliqué dans un accident mortel quelques années avant est passé boire un verre au bar. Du coup, plein de choses ressortent et la ville se divise entre ceux qui le croient responsable ou non. La folie monte jusqu'à ce qu'un autre accident ait lieu.

 

Daniel Casanave est un formidable dessinateur qui sait donner de la vie et de l'importance à des petits détails à priori sans importance : un mouvement (oui en BD), une expression, un outil… Il sait donner une vérité à tous ces personnages différents.

 

Gilles Rochier lui a offert un scénario qui met l'accent sur les mensonges, les mesquineries et les souffrances qui restent dans la ville depuis le 1e accident… et de la bêtise humaine qui mène au drame une fois de plus.

 

J'ai juste regretté un point : je trouve que la colorisation dans des teints brunâtres ou rougeâtres écrase par moments la lisibilité des dessins. Était-ce le choix du dessinateur? Je n'en suis pas sûre.

 

Ce petit bémol mis à part, cet album est une superbe réussite.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LE BOLERO

 

 

C'est de Qui Maurice Ravel

 

 

La couv'

 

Elle court, elle court, la rumeur   /   Tu sais ce qu'on raconte… vs. Le Boléro

 

Déjà entendu chez nous?  oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Il semble inutile de présenter Le Boléro de Maurice Ravel qui est l'une des œuvres de musique classique les plus connues, jouées et détournées partout dans le monde.

Pour accompagner une rumeur qui monte et enfle, c'est l'accompagnement idéal.

 

Un début en douceur avec un fond de percussion régulière et des pupitres de cordes jouant sans archet, puis une flute solo énonce le thème de base arrive très vite. Elle est remplacée par une clarinette solo,  puis un basson solo joue le 2e thème. Une succession d'interventions d'instruments solos interviennent sur l'un ou l'autre thème en augmentant le niveau sonore petit à petit jusqu'à l'accord final et brutal.

 

Cette fin sonore convient parfaitement à celle de l'album : "si ça se trouve, c'était même pas lui…"

 

Pour le plaisir de l'œil, voici une version du Boléro, que j'ai trouvée par hasard, réalisé par un étudiant d'une université brésilienne en spécialité cinéma d'animation :

 

 

Un détournement célèbre :  Le parti d'en rire de Francis Blanche et Pierre Dac.

 

 

----------------------

 

 

Une chronique de Gen

Repost0
11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 13:30

 

Avec cette chronique Gen débute une série d'articles "de fond" qui, ponctuellement, viendront compléter agréablement les chroniques musicales.

Pour ce premier essai c'est la rubrique "Nostalgie" qui est à l'honneur:

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : OLIVIER RAMEAU 

 

 

C'est de qui ? Dany et Greg

 

 

Une Couv':

 

Séquence Nostalgie: Olivier Rameau.

 

Déjà croisé sur le site? oui

 

 

 

Une planche

 

Séquence Nostalgie: Olivier Rameau.

 

Ca donne Quoi ? Au moment de sa création dans l'hebdomadaire Tintin, dans les années 1970, Olivier Rameau a apporté un souffle nouveau à la revue, un souffle poétique! Olivier Rameau n'est pas un espion ou un enquêteur hors pair, pas plus un cow-boy ou un marin ou un aviateur, autrement dit pas un aventurier classique… C'est un clerc de notaire! Pas vraiment le genre de profession que l'on imagine pour un héros de BD, mais c'est avant tout un grand rêveur, un poète et c'est pour cela qu'il est reçu au pays des rêves : Rêverose dont la capitale est Hallucinaville.

 

 

Reprenons la série dans l'ordre :

 

 

Tome 1 = La merveilleuse odyssée d'Olivier Rameau et de Colombe Tiredaile

 

Le lecteur découvre ici les personnages principaux de la série : Olivier Rameau, son collègue M. Pertinent et Colombe Tiredaile. S'y ajoutent des seconds rôles redondant dans la série : les trois ziroboudons, Labanquise (le phoque garde-champêtre), le général Particulier, Majestor le lion, le nain Kolossal, la danseuse étoile et le ramoneur. Les adversaires de nos héros, il en faut même dans un monde de rêves, sont l'oiseau Razibus (qui deviendra un allié) et les méchants Poyoutouffus.

 

Emmenés à Rêverose par le tramway trait-d'union, Olivier et M. Pertinent découvre la jolie Colombe. L'oiseau Razibus, mangeur de cheveux, enlève Olivier Rameau. Une expédition part à son secours et se fait enlever par les Poyoutouffus… Mais tout finira bien.

 

 

Tome 2 = La bulle de si-c'était-vrai

 

Une grave épidémie de zozotalazaunisse frappe Halucinaville. Qui, entre Olivier Rameau et le chevalier Grinssan des Samankeduile, arrivera le premier au gouffre de l'incompréhension où se trouve la bulle de si-c'était vrai, seul remède connu?

 

De nouveaux personnages récurrents apparaissent : Pazunbrin l'épouvantail ami des oiseaux et l'homme-gâteau. Adversaires à vaincre : une sorcière accompagnée de dragons et un ogre.

 

Toutes les difficultés sont dépassées et une révélation inattendue sera faite à la fin.

 

Séquence Nostalgie: Olivier Rameau.

 

 

Tome 3 = Le château des 4 lunes

 

2 escrocs farfelus arrivent par hasard à Hallucinaville où ils sont pris pour les 2 poètes attendus. Ils vendent n'importe quoi aux rêverosiens (la tour Eiffel, le château de Versailles…). Pour convaincre ses concitoyens que ce sont des menteurs, le Grand Pas Sage Ébouriffon va leur proposer de vendre son château peuplé d'objets magiques qui haïssent l'argent et les travers qui y sont liés.

 

Bien sûr, tout finira bien pour les 2 artistes… et pour les 2 escrocs aussi.

 

Cela donne un album totalement délirant avec le sublime Grand Pas Sage Ébouriffon qui est la quintessence du rêverosien en logique absurde et loufoquerie.

 

 

Tome 4 = La caravelle de n'importe où

 

Quand il y a pénurie de graines de zénobisou, les ziroboudons font appel au capitaine Héondizèque, forban et mercenaire, pour en ramener de l'île hypothétique. Mais pour cela, il a besoin de six hallucinaciens volontaires pour être dévorés par les monstres de l'île… L'expédition a lieu et, cette fois-là, les volontaires reviennent en vie et avec les graines.

 

Le moyen pour aller de la vasque où apparaît la caravelle à la mer libre est une invocation accompagné d'un "cuba libre" (cocktail au rhum et coca)… un nouveau scénario délirant de Greg et de belles images de Dany.

 

 

Séquence Nostalgie: Olivier Rameau.

 

 

Tome 5 = Le grand voyage en Absurdie

 

Le jeune poète Aimé Detousses, futur rêverosien, est bloqué dans le vrai-monde-où-l'on-s'ennuie ou Absurdie. Olivier propose une expédition pour le délivrer dont il fera partie avec M. Pertinenent et Colombe plus la danseuse, la dompteuse et le ramoneur qui ressemblent à des humains. Majestor le lion s'y ajoute après tonte de la crinière pour ressembler à un gros chien. Mais Aimé a été appelé au service militaire et l'expédition de secours devra se joindre au régiment sur un champ de manœuvres.

 

Le lecteur découvre ici la porte de sortie de Rêverose sous la forme d'une porte tournante, objet absurde dans le cadre rêverosien.

 

Greg s'est gentiment moqué des manœuvres militaires où tout imprévu tourne vite à la catastrophe et a glissé quelques pointes acérés sur le vrai-monde-où-l'on-s'ennuie, autrement dit le nôtre.

 

 

 

Tome 6 = L'oiseau de par-ci, par-là

 

L'avion transportant un grand patron, accompagné de sa secrétaire et d'un collaborateur, est détourné par 2 truands en plein cœur d'une tempête qui les fait échouer à… Rêverose! Olivier va être ébranlé dans ses convictions en entendant le commandant Pétanque dire que la bouillabaisse est poétique et l'homme d'affaires Bryan-Lastusse que les sous c'est poétique… Une méga crise foie plus tard entraînera les ziroboudons à interdire la nourriture non rêverosienne et les hallucinaciens à trouver le travail malsain

.

La réparation de l'avion par le Grand Pas Sage Ébouriffon est étonnante et l'image de fin est grandiose (ce n'est pas tous les jours que l'on voit un avion battre des ailes!).

 

Séquence Nostalgie: Olivier Rameau.

 

 

Tome 7 = Le Miroir à Trois Faces

 

Il y a aussi des endroits dangereux à Rêverose comme la forêt-de-pas-permis. On y trouve des miroirs à 3 faces qui créent des doubles malfaisants de ceux qui s'y mirent. Même le Grand Pas Sage Ébouriffon s'est laissé prendre au piège. En tant que héros reconnu, Olivier va avoir la lourde tâche de détruire le miroir maître qui crée des copies ayant 3 fois la taille de l'original. Grâce à l'aide du vampire Courandaire, il y arrivera…

 

Un album d'une tonalité un peu plus sombre que les précédents où Dany a du se régaler à dessiner la forêt maléfique.

 

 

Tome 8 = La Trompette du silence

 

Si l'on en croit la légende, le géant Cocon-le-Vilain s'est réveillé et a recommencé à jouer de la trompette. À Rêverose, on n'entend pas cette trompette (d'où son nom), mais le son qu'elle produit paralyse les habitants et les laisse épuisés au réveil. Le Grand Pas Sage Ébouriffon équipe une expédition pour expliquer la situation au musicien… dont font partie Olivier, Colombe, M. Pertinent et quelques amis. On découvrira alors que Pazunbrin, l'épouvantail, sait appeler au secours ses amis les oiseaux et que Cocon-le-vilain n'est qu'une souris mélomane dont les concerts sont amplifiés par la montagne… et tout finira bien évidemment.

 

Greg nous offre un exemple intéressant de la philosophie de vie et de la "politique" rêverosiennes : une émeute commence pour virer les ziroboudons et le Grand Pas Sage parce qu'ils "sont incapables d'assurer la démence" (sic). Mais "impossible d'empêcher nos concitoyens de se rebeller si ça les amuse"… Ce "problème intéressant" finira en gigantesque bataille de tartes à la crème.

 

Séquence Nostalgie: Olivier Rameau.

 

Tome 9 = Le canon de la bonne humeur

 

Horreur, les Poyoutouffus (voir 1e tome) ont leurs poils qui ont repoussé et, en conséquence, leur méchanceté est revenue. Ils ont planté de la chagrinafielle pour tous les rêverosiens deviennent aussi grognons qu'eux. C'est la guerre avec comme armes de défense un rempart autour d'Hallucinaville et un canon à qui il faut raconter des blagues pour qu'il explose de rire et guérisse tous les grognons.

 

Un nouveau personnage apparaît ici : le boxeur Kid Cahot qui peut venir à Rêverose chaque fois qu'il est mis K.O. sur le ring.

 

 

Tome 10 = Le rêve aux 7 portes

 

C'est un album composé de 7 récits courts signés par Dany seul et parus dans divers Hors-Séries de l'hebdo Tintin. De scénarios parfois très classiques (ex : Colombe et le Prince Charmant) et parfois plus originaux (ex : La sortie s'il vous plait?), ce sont les graphismes de Dany qui font le lien entre ces histoires.

 

 

Tome 11 = L'océan sans surface

 

Une fois de plus, Olivier, Colombe et M. Pertinent se retrouvent en 1e ligne pour une mission. Cette fois-ci, ils devront jouer les diplomates auprès du roi Parazar II, souverain de la mer Veilleuse, pour négocier l'acquisition de grandes quantités de sel de l'existence. Kid Cahot sera aussi du voyage. Mission réussie sur fond de tentative de coup d'état déjouée grâce à Kid qui va assommer une pieuvre boxeuse.

 

Colombe va être très vexée car le contact de sa peau va provoquer une terrible allergie au requin Requiem-le-vorace. C'est la première fois qu'elle fait un effet pareil à un individu masculin.

 

Séquence Nostalgie: Olivier Rameau.

 

Tome 12 = Les disparus du Bayou Plalah

 

Les rêverosiens souhaitant aller pique-niquer au petit bois pourlefeu finissent au bayou Plalah sous le forme de créatures végétales malodorantes (voir la Créature des Marais ou Swamp Thing en version originale). Heureusement le Grand Pas Sage Ebouriffon arrive à créer un antidote qui rendra à tous les disparus leur aspect normal.

 

 

 

--------

 

 

 

Je crois que j'étais encore au collège quand j'ai découvert Olivier Rameau en feuilleton dans l'hebdo Tintin. J'ai été tout de suite séduite par ce ton différent de fantaisie gentille et d'absurde au milieu de séries d'aventures ou d'humours plus ou moins légers.

 

Bien sûr, on peut trouver qu'Olivier Rameau est un "bellâtre" (genre Prince Charmant disneyen) et que Colombe est une vamp sûre de son charme. Mais ils s'aiment sincèrement et cet amour sera un ressort important de leurs aventures.

 

Séquence Nostalgie: Olivier Rameau.

 

Mes albums préférés sont : Le château des 4 lunes avec une scène hilarante où M. Pertinent doit être nettoyé d'un reste de rationalisme grâce à l'administration d'un biberon par une machine et La Bulle de si-c'était-vrai qui est un régal de loufoquerie avec un enchaînement de gags à un rythme éblouissant et une sorcière épatante.

 

J'aime moins les derniers où j'ai eu l'impression que les auteurs "poussaient un peu", mais c'était peut-être à la demande de l'éditeur…

 

 

Je recommande cette série à ceux qui ne la connaissent pas encore et qui n'ont pas peur d'une plongée dans un univers complètement fou et farfelu.

 

 

--------------

 

Une Chronique de Gen

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags