15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 14:52

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : KOOKABURRA 8

 

 

C'est de qui ? Mitric (scénario) – Louis et Crisse (dessins) – Lamirand (couleurs)

 

 

La Couv':

 

Space opera ou fin… "space"  / Kookaburra  Vs. L'oiseau de feu

 

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Une planche:

 

Space opera ou fin… "space"  / Kookaburra  Vs. L'oiseau de feu

 

Ça donne Quoi ?

Pour resituer tout le monde dans la foison d'albums parus en 3 séries, je nous ai fait un tableau pour remettre les parutions en ordre chronologique :

 

Space opera ou fin… "space"  / Kookaburra  Vs. L'oiseau de feu

 

 

Tout s'est étalé sur 20 ans depuis le 1e tome (1997) jusqu'au 8e de la série de base (dont 7 ans entre les tomes 7 et 8).

Le 1e cycle concernant les 5 premiers tomes a été bouclé en 9 ans (2006) avec, au milieu, les 6 premiers tomes de la série Kookaburra (centrés à chaque fois sur une aventure spécifique d'un ou plusieurs personnages de la série mère) et le 1e tome de la série Kookaburra K.

 

Autant vous dire tout de suite que, pour moi, la série mère aurait dû s'arrêter là. Toujours selon mon avis, le 2e cycle qui vient de se clore avec ce tome 8 est un peu alambiqué avec une fin un peu trop abrupte.

 

Mitric et Louis ont offert la page finale à Crisse qui avait lancé la série à la fois au scénario et au dessin. Peut-être parce qu'il n'y avait que lui pour oser dessiner Dragan (personnage principal de la série) sur son lit de mort!

 

Attention, ma mémoire n'étant pas forcément parfaite, j'ai relu toutes les séries avant de me décider à écrire cette chronique et voici un petit résumé de mes lectures récentes :

1 – Kookaburra : comme dit plus haut, je choisis de m'arrêter au tome 5 (avec sa splendide quadruple page) pour garder une fantastique série de SF (qualifiée de space opera par les auteurs eux-mêmes à moins que ce ne soit par l'éditeur)

 

2 – Kookaburra universe : comme toutes les séries de one-shots autour d'un thème commun, les albums sont inégaux à la fois côté scénarios et côté dessins. Chacun y trouvera son compte à condition de connaître la série mère… et parfois de précédents albums de la série. Mes 6 préférés sont en gras dans le tableau où j'ai indiqué quels personnages importants de la série mère étaient dans l'album.

 

3 – Kookaburra K : qualifiée de "trilogie essentielle" en préface du tome 2 par Mitric, j'avoue ne pas aimer du tout cette série qui vient un peu comme "un cheveu sur la soupe" en suite du tome 5 de la série mère… et donc pas vraiment consommable. Je n'ai pas accroché aux dessins de Ramos, ni au scénario de base de Hicks. Comme la série a été aussi publiée aux USA, c'était peut-être une tentative pour vendre la série mère aux USA??

 

Quand je relis une série plus ou moins ancienne à la suite plutôt qu'au moment de la sortie, je retrouve plus facilement les influences des scénaristes ou dessinateurs. Ici, l'influence de beaucoup de sagas de SF est visible et parfaitement assumée par les auteurs comme le rat dakoïd clone de l'Alien de Ridley Scott qui va passer du nom de Walt à Ripley ou le cycle Dune d'Herbert (prophétie, êtres supérieurs, ordres mystiques complotant en secret… et même vers des sables!!) ...

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ?  L'OISEAU DE FEU

 

 

C'est de Qui ?  Igor Stravinsky

 

 

La couv' 

 

Space opera ou fin… "space"  / Kookaburra  Vs. L'oiseau de feu

 

Déjà entendu chez nous? Je ne suis pas sûre…

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ça donne Quoi ? J'aurai pu choisi la BO de Dune ou de n'importe film de la saga Star Wars ou de la saga Star Trek pour accompagner des séries qualifiées de space opera par leurs auteurs.

Mais finalement c'est la musique de L'oiseau de feu d'Igor Stravinsky qui s'est imposée à moi pour accompagner ces divers albums. Après tout, le kookaburra mythique est le cousin de cet oiseau russe.

 

C'est la suite tirée du ballet en 1919 qui a été mise en images par les studios Disney pour Fantasia 2000…  L'oiseau est symbole de la destruction de la nature puisque ses flammes ravagent tout jusqu'à ce que l'apaisement arrive et que reverdisse la nature.

 

La fureur et la rage des cordes et cuivres, suivies du calme et de la sérénité des bois et des flutes avant l'apothéose finale et tonitruante conviendront à la plupart des albums.

 

Un petit plus avec une musique aborigène qui conviendrait aussi très bien aux parties australiennes et au final du tome 5 puisque la prophétie est partie d'Uluru (Ayer's Rock).

 

 

 

 

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Une Chronique de Gen

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 08:31

 

 

Allez, on termine l'année avec un Livre qui en réécrit un Autre, à la croisée des genres à plus d'un titre, et de la grande musique pour accompagner... bonne fin d'année à vous et on se retrouve en 2018!

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : LE LIVRE

 

 

C'est de qui ? N. Arispe

 

 

La Couv':

 

Relecture de Livre  /  Le Livre  Vs.  Asrael

 

 

Déja croisé chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Le Tripode

 

 

 

Une planche:

 

 

Relecture de Livre  /  Le Livre  Vs.  Asrael

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si je suis foncièrement athée, très tôt j’ai eu l’occasion de lire l’Ancien Testament qui, pris comme ce qu’il est, une fiction chargée d’allégories, regorge d’histoires pleine de bruits et de fureurs, de récits de batailles épiques, de trahisons sanglantes, de destruction massive, j’en passe et des meilleurs.

 

La vision de l’argentin Nicolas Arispe dans ce Livre est d’autant plus intéressante que l’auteur nous explique, en fin de volume, qu’il a reçu une forte éducation religieuse, qu’il a été croyant mais ne l’est plus aujourd’hui.

Son interprétation de sept passages de la Bible n’en n’est que plus marquante ; réécriture inspirée  anthropomorphe d’extraits emblématiques pour lesquels il travaille sur la symbolique profonde, du sacrifice demandé à Abraham, transformé en ours polaire, aux guerriers bovins d’Ezéchiel, en passant par le séjour du loup Jonas dans le ventre de la bête.

 

 

Relecture de Livre  /  Le Livre  Vs.  Asrael

 

A grands renforts d’illustrations en noir et blanc frappantes et baroques, aux influences diverses mais maîtrisées, à la manière d’un Gustave Doré ou d’un Grandville (dont Arispe se réclame d’ailleurs) du siècle nouveau, il dynamite ces histoires en jouant sur les ombres et les à-plats, les cadrages et les codes narratifs.

 

Un ouvrage clairement à part, à mi chemin entre la BD et le livre d’illustration, qui, de par son originalité et son audace ne laissera aucun lecteur indifférent, qu’il soit croyant ou non.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? ASRAEL

 

 

C'est de Qui ? J. Suk

 

 

La couv' 

 

 

Relecture de Livre  /  Le Livre  Vs.  Asrael

 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Pas sur

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ne serait-ce que de par son sujet d’inspiration, Asrael de Josef Suk ne transpire pas la gaieté !

Gendre de Dvorak, Suk, à la mort de celui-ci entamera cette pièce assez magistrale qu’il achèvera à la mort de son épouse (fille de Dvorak donc pour ceux qui ne suivaient déjà plus) et dédiera aux deux disparus en donnant à sa symphonie le nom de l’ange de la mort de la bible (nous y revoilà !).

 

Ancrée dans le romantisme finissant, la partition fait la part belle aux cordes (Suk était lui-même un violoniste aguerri) et est réputé comme particulièrement dificile d’exécution.

 

De par son caractère quasi constamment  mélancolique voire tragique (à l’exception d’un court passage au début de la seconde partie) aux échos qui ne sont pas sans évoquer Prokoviev ou Rachmaninov, Asrael  est un accompagnement de choix pour le Livre.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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23 décembre 2017 6 23 /12 /décembre /2017 08:48

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : POLYPHONTE

 

 

C'est de qui ? Cécile Vallade & Julie Nakache

 

 

La Couv':

 

Tragédie Bucolique  /  Polyphonte  Vs.  Concerto pour violon n°2

 

Déjà croisées chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Eidola

 

 

 

Une planche:

 

Tragédie Bucolique  /  Polyphonte  Vs.  Concerto pour violon n°2

 

Ca donne Quoi ? Ah, une bonne tragédie grecque comme on les aime ! Et pas une très connue en plus, voilà qui est de bonne augure (c’est le cas de le dire !).

 

Polyphonte, descendante d’Arès (comme ancêtre ça en impose déjà !) par mépris pour l’amour et autres choses concernant les humains, se retire dans la forêt par dévotion pour Artémis.

Mais Aphrodite ne l’entend pas ainsi (ah, ces déesses, quelles carnes des fois !) et décide de maudire l’effrontée. Ainsi voilà que notre chaste héroïne se prend de passion pour …un ours !

 

Après une nuit d’étreintes passionnées, Polyphonte, en proie à la haine des autres animaux, s’enfuit chez son père où elle accouchera de jumeaux mi-hommes mi-ours qui vont semer la panique et la désolation autour d’eux jusqu’à ce que Zeus en personne se courrouce et fasse changer les deux monstres et leur mère en rapaces.

 

Tragédie Bucolique  /  Polyphonte  Vs.  Concerto pour violon n°2

 

Sur une adaptation épurée de la romancière Julie Nakache, Cécile Vallade réalise de superbes illustrations –parfois quelque peu osées, réservées donc à un public averti- en noir et blanc, à l’ancienne, étalées sur les doubles pages à l’italienne de ce fort bel ouvrage à l’édition des plus soignée (mention spéciale à la couverture « doublée » !), son bestiaire est frappant de réalisme et l’atmosphère qui se dégage de l’ensemble rend à merveille le drame de Polyphonte.

 

 

Tragédie Bucolique  /  Polyphonte  Vs.  Concerto pour violon n°2

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? CONCERTO POUR VIOLON N°2

 

 

C'est de Qui ?  B. Bartok

 

 

La couv' 

 

Tragédie Bucolique  /  Polyphonte  Vs.  Concerto pour violon n°2

 

Déjà entendu sur B.O BD? Quelques fois oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au départ l’idée de Bartok était d’écrire un thème qu’il aurait ensuite traité sur le mode de la variation, destiné à être joué par le violoniste Zoltan Székely. Ce dernier demande au compositeur de lui écrire quelque chose de plus traditionnel à la place, Bartok s’exécute et livre ce concerto (seul publié de son vivant) en trois mouvements tout en incluant son idée de base dans le second mouvement.

 

Les thèmes des deux derniers mouvements, si pas à proprement parler dodécaphoniques, utilisent néanmoins les douze tons. Moins abrupt que d’autres pièces du compositeur, un auditeur peu familier de la musique sérielle pourra trouver néanmoins certains passages revêches.

 

Les mélodies plus légères de la fin, qui ne sont pas parfois sans faire penser à la valse, devraient calmer ce sentiment.

D’une nature à mon sens très cinématographique dans sa variété et sa force d’évocation, le concerto de Bartok fait un contrepoint intéressant à Polyphonte et sa poésie bucolique tragique.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 13:31

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : CAPITAINE TIKHOMIROFF

 

 

C'est de qui ? G. Nocq

 

 

La Couv':

 

Une épopée soviétique  / Capitaine Tikhomiroff  Vs.  Symphonie 5

 

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

Une planche:

 

 

Une épopée soviétique  / Capitaine Tikhomiroff  Vs.  Symphonie 5

 

Ca donne Quoi ? En cette année de centenaire de la révolution Russe, forcément on a vu fleurir quelques albums, et autres diptyques sur le sujet, mais essentiellement axé sur les figures de proue, les icones du mouvement.

 

Avec Capitaine Tikhomiroff, Gaétan Nocq raconte l’épopée du père d’Alexandre Tikhomiroff, engagé dans l’Armée du Tsar au début du siècle dernier pour faire plaisir au sien –de père- armée qui va vite se retrouver en déroute quand les rouges (et les noirs !) vont prendre le pouvoir.

D’échappées belles dans une nature plus qu’hostile aux changements de casaques en passant par une débandade maritime in-extrémis, notre Capitaine risquera plus d’une fois sa vie avant de se retrouver en Turquie puis de rejoindre la France.

D’abord en Savoie puis à Paris où il s’établira.

 

Bien moins glamour ou héroique (encore que !) que la vision idéalisée de la révolution Russe que l’on a pu découvrir ailleurs, cette biographie fleuve se lit comme un grand roman d’aventure, avec un humour souvent noir et très présent et des rebondissements nombreux.

 

Une épopée soviétique  / Capitaine Tikhomiroff  Vs.  Symphonie 5

 

Coté graphisme c’est également un régal, Nocq travaille de manière traditionnelle et ça se sent ; ses traits sont expressifs, tout comme ses personnages même quand ceux-ci ne sont qu’esquissés, ses couleurs à l’acrylique changent selon les ambiances et les paysages, on alterne entre des cases assez dépouillées et des choses bien plus détaillées et picturales.

 

On a droit à quelques doubles pages très réussies où on sent que l’artiste s’est fait bien plaisir. Allez seul mini bémol de mon côté, la police employée pour les dialogues des protagonistes m’a un peu trop rappelé celles des illustrations et journaux  d’époque surtout en comparaison de celle pour les passages narratifs.

Mais rien qui n’entache le plaisir de lecture de ce petit pavé puisqu’il se classe dans mon top 10 de cette année (on y reviendra !).

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? SYMPHONIE N° 5

 

 

C'est de Qui ?  Prokoviev

 

 

La couv' 

 

Une épopée soviétique  / Capitaine Tikhomiroff  Vs.  Symphonie 5

 

Déjà entendu sur B.O BD? Plein de fois.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ecrite pour 40 instruments, dont toute une batterie de percussions (c’est le cas de le dire !), Prokoviev a mis une quinzaine d’années pour achever cette symphonie. Si sa relation avec le parti de Staline a été compliquée (c’est évidement un euphémisme !), en 1944 –année où il met la note finale à la Cinquième- il est plus ou moins « rentré dans le rang » et sait se plier aux désidératas des dirigeants.

 

Ainsi, de son propre aveu, c’est une véritable hymne à la nature même de l’Homme, libre, puissant, d’esprit noble ; n’allons pourtant pas jusqu’à y voir une parabole du culte de la personnalité en vogue en URSS à l’époque, mais plutôt la continuité d’une œuvre qui vient de s’enrichir des musiques de grand biopics d’Eienstein, le magnifique Ivan le Terrible et le plus propagandiste Alexandre Nevski.

 

Débutant par un premier mouvement plutôt calme, le second s’emballe avec un scherzo en toccata avant de redescendre dans quelque chose de plus mélancolique pour conclure dans le quatrième mouvement par des touches assez gaies, l’ensemble est donc particulièrement varié et se marie souvent fort bien avec Capitaine Tikhomiroff.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 16:52

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : DEUX HOLLANDAIS A NAPLES

 

 

C'est de qui ? A. Ortiz

 

 

La Couv':

 

En quête artistique  /  2 Hollandais à Naples  Vs.  Orfeo

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Rackham

 

 

 

Une planche:

 

 

En quête artistique  /  2 Hollandais à Naples  Vs.  Orfeo

 

Ca donne Quoi ? On a déjà croisé le Caravage, l’ « autre Michelangelo » sur B.O BD et on a aussi lu du Alvaro Ortiz. Néanmoins à la lumière de ses précédents albums, je ne voyais pas forcément l’artiste espagnol se fendre d’une BD ayant le peintre italien pour sujet.

 

Sans se départir de ce petit coté décalé qui a fait son succès, Ortiz ré-imagine le parcours de deux artistes hollandais expatrié à Naples, ville d’origine du Caravage, modèle de nos deux compères, qui sont venus admirer ses œuvres dans leur jus, voire plus si possible.

En effet une rumeur affirme que le grand peintre ne serait pas mort.

 

Ortiz mène de front enquête burlesque et bio partielle (et partiale) dans ce petit album (à tous les sens du terme : taille comme pagination) livrant une BD originale au graphisme toujours aussi particulier (quoique peut être plus appliqué que sur les précédents titres de l’espagnol) mais qui se lit hélas un peu vite.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? ORFEO

 

 

C'est de Qui ?  Monteverdi

 

 

La couv' 

 

En quête artistique  /  2 Hollandais à Naples  Vs.  Orfeo

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? C’est l’Orfeo de Monteverdi qui est généralement considéré comme la première œuvre de musique baroque. Le compositeur italien, auteur de beaucoup de pièces vocales opère-probablement bien malgré lui – avec cet opéra la transition entre la tradition ancienne et la musique nouvelle.

 

Orfeo est également souvent considéré comme l’un des premiers grands opéras du répertoire. D’inspiration mythologique et plutôt axé sur la tragédie, sa toccata  d’introduction, vive et enjouée ne donne pas forcément une bonne idée de l’ensemble.

Certains procédé, comme la basse continue, sont résolument nouveaux à l’époque et l’utilisation de clavecins, de violes de gambe ou encore de trombones et flutes donnent une belle variété à l’ensemble.

 

Bien entendu, comme le plus perspicaces de nos lecteurs l’auront noté, c’est un opéra et qui dit opéra dit chant ; ce qui en général est proscrit chez B.O BD les voix pouvant distraire l’attention du lecteur, néanmoins, entre la briéveté de la BD du jour et la musicalité des voix d’Orfeo, celles-ci ne sont pas du tout dérangeantes.

 

Il est également amusant de noter qu’Orfeo date de 1607 et que les évènements relatés dans Deux Hollandais à Naples se situent tout juste dix an plus tard.

On aurait difficilement pu faire plus concordant !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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