6 avril 2018 5 06 /04 /avril /2018 07:52

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  GRAMERCY PARK

 

 

C'est de qui ? De Fombelle & Cailleaux

 

 

La Couv':

 

Un bien sombre parc  /  Gramercy Park  Vs.  Secret beyond the door

 

Déjà lus sur B.O BD? Oui pour le dessinateur

 

 

 

C’est édité chez qui ? Gallimard

 

 

 

Une planche:

 

 

Un bien sombre parc  /  Gramercy Park  Vs.  Secret beyond the door

 

Ca donne Quoi ? Une jeune française est venue s’installer à New-York où, sur le toit d’un immeuble, elle s’occupe de ruches.

Elle observe également les allers-retours autour d’un homme résidant en face de son toit.

Cet homme est un criminel redouté, qui ne sort pas de chez lui, où il vit avec sa fille et entouré d’hommes de mains et d’employés.

 

Si la police Newyorkaise cherche à le faire tomber, notre mystérieuse et déterminée héroïne a également un compte à régler avec lui.

 

Vengeance, amour impossible, liens de parentés sont les grands thèmes qui rythment cette histoire urbaine et humaine qui évoque à la fois Paul Auster, le  Hitchcock de Fenêtre sur Cour, le Jim Jarmusch de Ghost Dog, j’en passe et des meilleurs.

 

En mélangeant le roman noir et le mélo classe De Fombelle livre là une œuvre hybride et aboutie fort bien servie par le trait aérien de Cailleaux où l’alliance des pastels et du crayon fait des merveilles.

 

 

 

Un bien sombre parc  /  Gramercy Park  Vs.  Secret beyond the door

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : SECRET BEYOND THE DOOR

 

 

C'est de qui ? M. Rozsa

 

 

La Couv':

 

 

Un bien sombre parc  /  Gramercy Park  Vs.  Secret beyond the door

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Fritz Lang s’est exilé à Hollywood depuis une douzaine d’années quand il se lance dans la réalisation de cette adaptation alambiquée de Barbe Bleue, suite au succès de deux longs d’Hitchcock où psychanalyse et Noir font bon ménage : La Maison du docteur Edwardes et Rebecca.

 

Quand l’élève dépasse le maître, ce dernier, quelque peu piqué au vif, décide de remettre les pendules à l’heure en démontrant qu’il est bel et bien le meilleur dans le domaine du Noir/thriller psychologique.

Si le résultat se révéla hélas un peu en deçà des attentes de tout un chacun - et surtout des longs d’Hitchcock- Le Secret derrière la porte est néanmoins une œuvre importante du genre.

 

Miklos Rozsa, qui enchaîne plusieurs scores par an et a déjà colaboré avec Lang quelques années auparavant sur un film d’espionnage, vient d’être oscarisé pour sa musique de… La Maison du docteur Edwardes ; il s’avère donc le choix idéal pour celle du Secret.

Fidèle à son habitude, le compositeur hongrois panache les gimmicks du genre, qu’il maîtrise sur le bout des doigts pour avoir écrit quelques unes des pierres angulaires du Noir de la décennie (Double Indemnity de Wilder, The Killers de Siodmak ou encore Brute Force de Dassin), de thèmes luxuriants aux mélodies directement tirées de la musique classique et du folklore européen.

 

Sa partition, si peut être pas aussi marquante que celle du film d’Hitchcock, est de toute beauté et son panache d’atmosphères va très bien à Gramercy Park.

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 18:01

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : JACQUES PREVERT N’EST PAS UN POETE

 

 

C'est de qui : Bourhis et Cailleaux

 

 

La Couv':

 

Cette BD c'était la tienne  /  Jacques Prévert n'est pas un poète  Vs.  Les Triplettes de Belleville

 

Déjà lus sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

Une planche:

 

Cette BD c'était la tienne  /  Jacques Prévert n'est pas un poète  Vs.  Les Triplettes de Belleville

 

Ca donne Quoi ? Il y a pas mal de temps déjà, j’avais dit du bien d’un premier tome (sur trois prévus) d’une bio dessinée de Prévert qui n’avait hélas pas connue de suite.

 

Aujourd’hui le mal est réparé puisque sous ce titre un peu provoc’ (toutes proportions gardées n’est ce pas), Bourhis et Cailleaux achèvent de nous proposer leur vision de la vie de l’artiste (Ce copieux album reprend d'ailleurs les 72 pages contenues dans Prévert, Inventeur qui s’achevait sur le retour de l’écrivain du service militaire).

 

Voici donc la partie, à mon goût, la plus intéressante : les années théâtre et « politique » (Prévert et sa clique d’ « Octobre » reviendront, tels des Tintins chez les Soviets –c’est d’actu !- , du communisme idéalisé) mais, surtout, la carrière cinématographique.

Oui parce que pour un amoureux du 7° Art comme moi, lire des anecdotes sur la création de monuments comme Les Visiteurs du Soir, Quai des Brumes ou encore Les Enfants du Paradis, dont Prévert a été dialoguiste et en partie scénariste,  ou croiser Jean Gabin, Arletty ou Michèle Morgan, est un vrai plaisir.

 

C’est, en fond de la vie de Prévert, toute une page de l’Histoire (le Front Populaire, la Seconde Guerre Mondiale, …) et de l’art (Surréalisme, poésie, peinture, cinéma…) qui se tourne ici.

 

Et puis, graphiquement, c’est aussi original que joli, s’inspirant des thèmes évoqués, jouant sur la colo, la mise en page et la narration.

Une évocation riche et extensive d’un artiste qui, en effet, était bien plus qu’un poète.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE

 

 

C'est de Qui ? B. Charest

 

 

La couv'

 

Cette BD c'était la tienne  /  Jacques Prévert n'est pas un poète  Vs.  Les Triplettes de Belleville

 

Déjà croisé dans le coin?  Non

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Dans ce film d’animation plébiscité par la critique et le public, aux graphismes qui font penser à un album de  De Crécy et au scénar vaudevillesque qu’un Tati n’aurait pas renié, le québécois Charest met tout son bagage musical de composition à profit puisqu’il évoque tour à tour l’esprit des cabarets des années 30, le jazz bop, l’ambiance des films rétro…sans pour autant oublier la musique dite d’ « illustration »  sur des pistes qui, elles, sonnent résolument cinématographiques.

 

Thèmes accrocheur, phrases jouées par différents instruments qui se répondent, variété des groupes instrumentaux utilisés…le résultat est assez bluffant de maîtrise et le César obtenu par Charest n’est clairement pas volé.

 

Le maître mot ici est bariolé, et, époques cadrant plus ou moins, vous l’aurez compris, ces Triplettes sont  faites pour celui qui n’est pas –qu’un- poète !

 

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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