LA BD:
C'est quoi ? WILD BILL HICKOK
C'est de qui ? Dobbs et Bufi
La Couv':
/image%2F0995309%2F20220607%2Fob_2d6a5c_ys8eghi.jpg)
C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? Oui pour Dobbs.
Une planche:
/image%2F0995309%2F20220607%2Fob_073ff5_kgfcvvl.jpg)
Ca donne Quoi ? Si aujourd’hui un Smartphone et une connexion à internet permettent de savoir ce qu’il se passe quasiment partout et tout de suite, à l’époque –finalement pas si lointaine sur l’échelle de l’Histoire- du Far West, on se fiait hélas plutôt aux racontars ou encore aux « dime novels » .
C’est de cette façon que bon nombre de « légendes » de l’Ouest sont nées même si, bien souvent, la réalité était bien moins glamour.
Comme c’était le cas avec Jesse James, dans ce second tome de la Véritable histoire du Far West, Dobbs s’applique à remettre l’image d’une autre figure historique à sa place : dans la boue des rues de l’Ouest.
Wild Bill Hicock, connu pour être une des plus fine gâchette de son temps a vécu plusieurs vies, il a participé à la Guerre de Sécession, a été Marshall, guide pour l’armée et, last but not least, acteur de son propre rôle dans un spectacle itinérant, mais c’était aussi, et surtout, un homme violent et impétueux, viveur insatiable, prompt à dégainer et tuer, amateur de plaisirs en tout genre.
Pour mettre en image la vie plus grande que nature de Wild Bill, le dessinateur italien Ennio Buffi opte pour un style réaliste et détaillé, et quelques belles compositions qui ne sont pas sans faire penser à certains endroits à celle de ses illustres prédécesseurs dans l’Histoire du Far West en BD des éditions Larousse, où ont tout de même débuté des noms comme Serpieri, Buselli ou encore Frisano.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE MISSING
C'est de qui ? J. Horner
La Couv':
/image%2F0995309%2F20220607%2Fob_b5e9b1_4nxtqfo.jpg)
Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ?
Ron Howard a surpris son monde avec ce western atypique et sombre dans lequel Tommy Lee Jones part à la recherche de deux jeunes filles enlevées par des indiens (un pitch assez classique dans le genre), si le casting est bon, le film est en demi teinte et ne convainc jamais vraiment.
Pour l’occasion le réalisateur retrouve James Horner, dont la carrière était alors un peu en demi teinte, et donne l’opportunité au compositeur de retourner explorer les pistes empruntées à l’époque de Légendes d’Automnes.
On retiendra évidemment pour la lecture de Wild Bill Hickok les morceaux dédiés aux scènes de suspense du film, où Horner fait preuve d'inventivité en mélangeant des gimmicks classiques avec des sonorités inspirées par la musique amérindienne et jouée sur des instruments traditionnels ou approchant (dont une innatendue flute japonaise !), et ponctuées de chants indiens.
Si l’utilisation –heureusement pas trop appuyée- des synthés fait sonner cette B.O parfois un peu datée, elle n’en reste pas moins assez variée et cohérente pour accompagner comme il se doit l’évocation crépusculaire de la pseudo légende de l’Ouest.