LA BD:
C'est quoi : LE SOUFFLE DU DIABLE
C'est de qui : K. Broeders
La Couv':
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Déjà croisé sur le site? Oui.
C'est édité chez qui? Anspach
Une planche:
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Ca donne Quoi ? La France rurale, fin du XVIII° siècle. alors qu’un brouillard aux relents nocifs semble s’abattre sur le pays, provoquant des réactions parfois extrêmes chez les habitants (processions illuminées, violences, superstitions …) Madeleine tente de faire prospérer son auberge où elle rudoie son demi-frère, un jeune amérindien ramené du Nouveau monde par leur défunt père.
En partant d’un fait divers authentique, Ken Broeders, auteur belge complet trop rare en France à mon goût (nous l’avons croisé à peine 2 fois en 14 ans de B.O BD!) imagine un drame rural familial oppressant qui flirte avec le fantastique.
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Suite à l’éruption d’un volcan islandais en 1783 un immense nuage toxique va parcourir l’Europe avec des répercussions catastrophiques sur le climat et la vie des populations.
Des chercheurs auraient même établi un rapport de causalité entre les conséquences de cette pollution -notamment des récoltes désastreuses- et les prémices de la fronde du peuple qui mènera à la Révolution Française.
Mariant le fond et la forme, Broeders dans son style graphique expressif aux couleurs bien choisies, fournit un bel écrin aux ambiances gothiques de son récit glauque.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : LE TRAIN DES EPOUVANTES
C'est de qui ? D. Gamley
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si les studios de la Hammer ont trusté le marché du film d’horreur durant deux décennies, leurs concurrents quasi directs de chez Amicus étaient également pas mal actifs sur le même créneau (si ce n’est que la plupart des films Hammer étaient à background « historico-gothiques » tandis que ceux de chez Amicus étaient plutôt contemporains).
Pour ce film à sketches où l’on retrouve les incontournables Peter Cushing et Christopher Lee (acteurs fétiches de la Hammer par ailleurs), la compositrice Elisabeth Luyden, première femme à écrire de la musique de film mais qui, de son propre aveu, faisait ça plus pour payer les factures que par choix, écrit une partition assez passe partout, où elle laisse de coté le sérialisme dont elle s’est faite spécialiste outre-manche.
Néanmoins on reconnaîtra à son score des qualités manifestes dans l’évocation de l’épouvante subreptice, de l’illustration thématique simple mais efficace.
A l’opposé d’un James Bernard, compositeur attitré de la Hammer, Luyden fait dans l’underscoring si nécessaire et, par la même, rend ses compositions plus variées que la moyenne.
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