25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 07:46


 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? MESCHUGGE



 

C'est de qui ? Bodker & Hojgaard



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Non



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? A Copenhague, au début du siècle dernier, une jeune secrétaire est débauchée par son supérieur pour enquêter dans le ghetto juif sur le meurtre d’une prostituée.

 

Rapidement elle va découvrir que d’autres meurtres semblables ont eu lieu et qu’ils sont reliés aux séphiroths, les puissances créatrices de l’Arbre de Vie dans la religion juive.

 

 

Le polar ésotérique a toujours eu plus ou moins la côte, et a notamment connu un engouement important à l’époque du Da Vinci Code de Dan Brown.

Évidemment, comme dans tout genre surexploité, il y a à boire et à manger, et bien souvent le côté historique/religieux/philosophique pêche par un manque de documentation ou d’exploitation.



 

La BD du jour, qui nous vient du Danemark, rentre un peu dans ce critère là, avec l’utilisation du folklore de la kabbale pour expliquer une série de meurtres sanguinolents.



 

Les amateurs de thrillers gores et oppressants, ponctués de scènes d'action chocs trouveront néanmoins ici leur content, les autres apprécieront le trait original du dessinateur, dont le style tout en noir et blanc hachurés, n’est pas sans rappeller parfois ceux de certains artistes qui ont bossé sur l’univers d’Hellboy et du BPRD, Mike Mignola himself en tête.







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :RIPPER STREET 2



 

C'est de qui ? D. Scherrer



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Peut-on mesurer le succès d’une série autrement que par l’engouement du public, au point que celui ci aura réussi à faire exister une ultime saison alors que le couperet de l’annulation était tombé?

 

C’est le cas - trop rare?- de Ripper Street qui, comme son nom l’indique, évoque le Londres Victorien de Jack L’éventreur.

 

Scherrer le compositeur de la musique, d’origine suisse, dont c’était l’une des nombresues contributions télévisuelles, y propose une ambiance glauque et un suspense dosé qui cohabitent avec talent.



 

Il égrène ses thèmes, efficaces et adaptés au fur et à mesure de la montée en puissance de chaque enquête, souvent teintés de folklore irlandais ou écossais. Ses compositions pour Ripper Street lui ont valu un « award », clairement mérité au vu du résultat et l’atmosphère générale est tout en accord avec  l’enquête scandinave du jour.






 

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27 septembre 2020 7 27 /09 /septembre /2020 12:23
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi HOMUNCULUS. LE SERPENT DE FEU.

 

 

C'est de qui ? Bodker et Ryberg.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Les Aventuriers de l’Etrange.

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Rynberg.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Le professeur Harryhausen (joli clin d’œil !) et son acolyte étrange qui attire les créatures invisibles, s’incrustent dans une séance de spiritisme, bien décidés à relever une énième supercherie. Mais quand une entité démoniaque s’invite à la fête, nos improbables héros vont devoir combattre les monstres horribles -mais invisibles au commun des mortels- qui envahissent peu à peu la capitale britannique.

 

Tentacules et explosions sont au programme de ce premier volet d’Homunculus qui joue autant la carte de l’horreur old school que du grand guignol.

On pense autant à la série TV Penny Dreadful ou au Professeur Bell de Sfar qu’à l’univers de Mike Mignola, le tout dans une atmosphère victorienne pleine de mystère et de suspense.

 

Le coté décalé des dessins de Rune Ryberg – qui s’occupe cette fois ci exclusivement de la partie graphique ayant laissé le soin à son compatriote Benni Bodker d’écrire le scénario- apporte une belle touche d’originalité à ce premier volet tout comme les couleurs bariolées de Laerke Enemark.

Après une poigné d’albums que l’on a eu la chance de découvrir chez nous grâce aux Aventuriers de l’Etrange, Rynberg confirme tout le bien que l’on pensait de lui avec ce dytique accrocheur et déjanté.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :PLAGUE

 

 

C'est de qui ? E. Robertson

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Film visionnaire que ce Plague puisqu’en 1979 il imaginait déjà un scientifique au sein d’un laboratoire créant un virus mortel qui allait décimer à la vitesse grand V toute une partie de la population. Néanmoins le réal’ s’est peut-être un peu trop pris au sérieux et ce qui aurait pu être une série B fun à regarder s’avère être un nanar qui se prend pour ce qu’il n’est pas.

 

L’écossais Eric Robertson, compositeur exilé au Canada et ayant œuvré sur des choses quasi inconnues de par chez nous,  imagine une B.O très inventive où le piano joue des notes éparses déroutantes, entrecoupées de percussions qui résonnent, de montées et descentes de gammes à la harpe qui s’entrelacent à des courtes phrases stridentes de violons.

Rajoutez à cela quelques pistes qui jouent la carte du crescendo typique dans l’épouvante et vous obtenez un magma plus sonore que musical, loin de toute mélodie structurée mais dont le but- créer un malaise chez l’auditeur- est largement atteint.

Si, une fois n’est pas coutume, ce score est quasi inécoutable, ou tout du moins appréciable, en tant que tel, sur le premier tome de Homunculus il ajoute au décalage assumé de l’album.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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