LA BD:
C'est quoi ? MESCHUGGE
C'est de qui ? Bodker & Hojgaard
La Couv':
C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? Non
Une planche:
Ca donne Quoi ? A Copenhague, au début du siècle dernier, une jeune secrétaire est débauchée par son supérieur pour enquêter dans le ghetto juif sur le meurtre d’une prostituée.
Rapidement elle va découvrir que d’autres meurtres semblables ont eu lieu et qu’ils sont reliés aux séphiroths, les puissances créatrices de l’Arbre de Vie dans la religion juive.
Le polar ésotérique a toujours eu plus ou moins la côte, et a notamment connu un engouement important à l’époque du Da Vinci Code de Dan Brown.
Évidemment, comme dans tout genre surexploité, il y a à boire et à manger, et bien souvent le côté historique/religieux/philosophique pêche par un manque de documentation ou d’exploitation.
La BD du jour, qui nous vient du Danemark, rentre un peu dans ce critère là, avec l’utilisation du folklore de la kabbale pour expliquer une série de meurtres sanguinolents.
Les amateurs de thrillers gores et oppressants, ponctués de scènes d'action chocs trouveront néanmoins ici leur content, les autres apprécieront le trait original du dessinateur, dont le style tout en noir et blanc hachurés, n’est pas sans rappeller parfois ceux de certains artistes qui ont bossé sur l’univers d’Hellboy et du BPRD, Mike Mignola himself en tête.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :RIPPER STREET 2
C'est de qui ? D. Scherrer
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Peut-on mesurer le succès d’une série autrement que par l’engouement du public, au point que celui ci aura réussi à faire exister une ultime saison alors que le couperet de l’annulation était tombé?
C’est le cas - trop rare?- de Ripper Street qui, comme son nom l’indique, évoque le Londres Victorien de Jack L’éventreur.
Scherrer le compositeur de la musique, d’origine suisse, dont c’était l’une des nombresues contributions télévisuelles, y propose une ambiance glauque et un suspense dosé qui cohabitent avec talent.
Il égrène ses thèmes, efficaces et adaptés au fur et à mesure de la montée en puissance de chaque enquête, souvent teintés de folklore irlandais ou écossais. Ses compositions pour Ripper Street lui ont valu un « award », clairement mérité au vu du résultat et l’atmosphère générale est tout en accord avec l’enquête scandinave du jour.
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