LA BD:
C'est quoi ? LES CŒURS DE FERRAILLE
C'est de qui ? Munuera et Beka
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Dupuis
Déjà croisé sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Dans une Amérique rurale d’une de fin XIX° siècle uchronique et Steampunk, les humains ont des robots qui les servent pour les taches de tous les jours mais aussi, par exemple, pour les travaux des champs ou encore les enquêtes policières.
Iséa est une fillette solitaire qui n’a pas d’amis si ce n’est Tal, une autre fille rencontrée sur un réseau social avec qui elle partage une passion pour le Cyrano de Bergerac d’Edmond de Rostand.
Iséa, délaissée par sa mère, froide et distante au possible, a été élevée par Debry, une droide que l’enfant aime comme si c’était sa vraie mère.
Le jour où la mère de l’enfant se débarrasse du robot nounou, Iséa part sur les routes accompagnée d’un camarade de classe qui en pince pour elle (et détient un secret qui le lie à Iséa).
Fable humaniste sur la différence, le racisme et l’amour, qu’il soit maternel ou sentimental, Ce premier tome des Cœurs de Ferraille, album généreux -72 pages !- et auto-conclusif (ce qui est toujours appréciable par les temps qui courent), allie à merveille le fond et la forme, Munuera, sur un scénario intelligent des Beka, proposant une fois encore une partie graphique magnifique de détails et de stylisation, avec des personnages peut être un peu moins anguleux qu’à l’accoutumée et une mise en couleur sombre sans être terne.
Une nouvelle série multi-générationnelle par l’universalité de ses thématiques et la richesse de son dessin.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :STRANGER THINGS S.4
C'est de qui ? Kyle Dixon & Michael Stein
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Le duo issu de Survive, combo trippant sur les musiques d’horreur old school (enfin des années 80 mais c’est déjà de l’old school pour certains), fait rimer quantité et qualité avec la galette de la saison 4 d’une série qui, nonobstant ses qualités, souffre du syndrome de ses congénères à succès : la redite.
Et musicalement aussi le revival tout synthé des années PacMan et couleurs fluos tourne un peu en rond dorénavant, même si, action et suspense obligent, le score de cette avant dernière saison (espérons en tout cas !) est aussi chargé en passages oppressants et stressants que romantico-nostalgiques.
Un mélange assez raccord avec ce premier volet des Cœurs de Ferraille et son background finalement incertain, son cocktail de genre et son scénario riche en émotions.
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