LA BD:
C'est quoi ? LOVE EVERLASTING
C'est de qui ? Tom King et Elsa Charretier
La Couv':
C’est édité chez qui ? Urban
Déjà croisés sur le site? Oui pour la dessinatrice.
Une planche:
Ca donne Quoi ?Joan aimerait bien trouver l’amour mais chaque fois que ça marche avec un homme ça finit toujours mal…et par mal comprenez “dans un bain de sang”!
Et en plus, ce qui est tout à fait bizarre c’est qu’elle se retrouve dans des époques et des situations très différentes, avec des gens différents, la seule chose qui ne change pas étant un cow-boy masqué qui apparaît au moment où elle déclare son amour à l’élu de son coeur pour lui coller une balle dans la tête!
Si vous voulez vous faire une idée du concept hautement wtf de Love Everlasting, imaginez un récit type Marvel Romance -ces comics romantiques qui paraissaient dans les années 70 et avec lesquels les patrons de spider-man et Captain America espéraient plaire au lectorat féminin - à la sauce Un Jour sans fin/ Edge of Tomorrow.
Rajoutez-y une pincée de voyage spatio-temporel et pas mal de gore et de langage fleuri et vous obtenez un récit bien dérangé et fun que le trait cartoony à la Darwyn Cooke de la plus française des artistes de comics rend encore plus décalé.
On regrettera peut être un côté répétitif et un brin longuet sur la durée de ce premier TPB et il faut espérer que la suite varie un peu et lève le voile sur le pourquoi du comment amorcé en fin de recueil.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : QUAND GRONDE LA COLERE
C'est de qui ? J. Barry
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Mister John Barry, responsable entre autre de certains des plus mémorables scores de la saga des James Bond met en musique ce petit film noir où Peter Sellers, joue un de ses rares rôles non comiques.
Ouvertement orientée jazz, la B.O de Never Let Go n’en oublie pas le suspense et si l’orchestre de Barry se fait parfois très présent (notamment sur certaines séquences du long métrage), le compositeur sait aussi ménager ses effets avec des breaks rythmiques lourds de menaces, des phrasés de flûte dans l’esprit d’un Lalo Schifrin et des cuivres menaçants qui ne sont pas sans rappeler parfois l’excellent travail de Bernstein sur The Man With The Golden Arm, quelques années plus tôt.
Un panaché d’ambiances très cool à l’image du décalage de ce premier TPB de Love Everlasting
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