4 janvier 2023 3 04 /01 /janvier /2023 17:31

 

 

LA BD:




 

C'est quoi ? AKELARRE


 

C'est de qui ? M. Carot


 

La Couv':

 


 

Déjà croisé sur le site? Oui.


 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? En plein moyen-age, en Espagne, un concours de beauté est organisé dans une grande ville.

 

Attirées pour diverses raisons, des jeunes filles vont toutes vivre une rencontre ou évènement qui va changer leur existence.


 

Une femme qui cache ses atours sous une armure pour défendre l’honneur de sa famille va découvrir les joies du saphisme et l’amour, une soeur et un frère vont être poussés dans les bras l’un de l’autre par des parents dérangés, une servante enrobée est prête à tout pour gagner le titre…

 

Mais le malin ne serait-il pas derrière tout ceci?!


 

Manolo Carot, après le récent Chute de Dante, voit un autre de ses albums érotiques traduits chez nous.

Construit en plusieurs petits récits qui se recoupent, l’ensemble est, comme toujours avec l’auteur, aussi explicite que réussi graphiquement. 

 

Chaque chapitre est fourni en relations sexuelles diverses et variées qui laissent peu de place à l’imagination mais titille le lecteur…enfin pas toutes!

 

Parce qu’en plein “Vives-gate” :Angoulême 2023, il ne sera pas inutile d’informer le lecteur que viol et inceste font partie intégrante du récit -à replacer dans un contexte historique où, hélas, c'étaient des pratiques plutôt courantes- et que l’album est donc à réserver à un public plus qu’averti.


 

 

Mais notons également que les thématiques de l’hypocrisie de la religion, la force de l’amour malgré les interdits (le couple lesbien) et l’acceptation de l’autre sont aussi des thématiques traitées -certes légèrement mais tout de même- dans cette débauche de sexe moyenâgeux.  




 

LA MUSIQUE:




 

C'est quoi :DANS LES GRIFFES DE LA MOMIE


 

C'est de qui ? D. Banks


 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui


 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Comme ils avaient pu le faire pour Dracula, ou Frankeinstein, les studios de la Hammer usèrent le filon de la Momie jusqu’à la corde.

J’en veux pour preuve ce troisième film, fort loin du premier, qui surfe sans vergogne et sans beaucoup d’intérêt sur la vague de popularité déjà mourante de la franchise.

 

C’est à l’australien Don Banks qu’est confié la mise en musique de cette suite ; les cadors de la Hammer, James Bernard en tête, étant assigné à des projets plus bankable.

 

Si Banks jazzman de formation, s’intéresse déjà à l’époque à la musique sérielle ; pourtant, dans sa B.O rien de bien original à se mettre sous la dent.

On est dans du score made in Hammer lambda, avec peu d’instruments, essentiellement des cordes et des cuivres, certes pas trop mal utilisés mais sans grande originalité.

 

Question peut être de rendement le compositeur accouche d’une partition efficace mais loin d’être inoubliable dont néanmoins l’atmosphère générale d’horreur parfois lyrique, et l’ étrange absence de motifs en rapport avec la Momie du titre, sont tout désignés pour aller avec notre BD du jour à laquelle ils ajoutent une couche de plus de sulfureux !

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12 octobre 2018 5 12 /10 /octobre /2018 08:24

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  L'HOMME INVISIBLE

 

 

C'est de qui ? Pontarolo.

 

 

La Couv':

 

Un classique qui réapparaît  /  L'Homme Invisible  Vs.  The Reptile

 

Déjà lu sur le site? Non.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Long Bec

 

 

Une planche:

 

Un classique qui réapparaît  /  L'Homme Invisible  Vs.  The Reptile

 

Ca donne Quoi ? Jack Griffin, dont la condition d'albinos a toujours fait un paria, va, pour se remettre d'une déception amoureuse et familiale, inventer un procédé le rendant invisible.

Hélas pour lui le processus se révèle irréversible et notre malheureux héros se voit contraint de s'exiler pour passer inaperçu.

 

L'Homme Invisible est un de ces grands classiques de la littérature fantastique que l'on croît connaître parce qu'adapté maintes fois ne serait-ce qu'au grand écran, mais en fait on se rend compte que non.

 

Donc contrairement à certains incontournables dont l'adaptation, toute fidèle et/ réussie voire originale qu'elle soit, je pense là à des choses comme Moby Dick, Dracula ou encore, du même auteur La Machine à explorer le temps, l'Homme Invisible réserve une certaine surprise au lecteur.

 

Ajoutez-y le trait si particulier de Frédéric Pontarolo, aux visages et contours fins, comme sans encrage, quelques coquetteries narratives (les cases dans les éclats de miroir) et un jeu sur la profondeur de champ et des couleurs sépias qui ajoutent à l'ambiance surannée du titre, et vous obtenez une version réussie qui donne envie de (re)découvrir l’original.

 

Un classique qui réapparaît  /  L'Homme Invisible  Vs.  The Reptile

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

C'est quoi :THE REPTILE

 

 

C'est de qui ? Don Banks

 

 

La Couv':

 

Un classique qui réapparaît  /  L'Homme Invisible  Vs.  The Reptile

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? En parallèle de James Bernard - compositeur attitré du studio- la Hammer fit appel une poignée de fois à l'australien Don Banks dont l'approche diffère pas mal de son comparse.

 

En effet, s'il tire quelques ficelles plutôt classiques du genre il les panache de phrasés tirés de son expérience de compositeur classique adepte, entre autre, de la musique sérielle.

Le résultat est parfois enthousiasmant dans inattendue et, surtout, dans l'effet de malaise crée.

 

Une B.O aux pointes d'originalité bienvenues et à l'impact de suspense adéquat pour ce premier tome de l'Homme Invisible.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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25 août 2017 5 25 /08 /août /2017 09:16

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  SILVER

 

 

C'est de qui ? S. Franck

 

 

La Couv':

 

Les Vampires friqués  /  Silver  Vs.  The Mummy's Shroud

 

 

Déjà croisé dans le coin? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

Les Vampires friqués  /  Silver  Vs.  The Mummy's Shroud

 

 

 

Ca donne Quoi ? USA, années 30. Après ce qui était censé être son ultime coup mais qui a lamentablement foiré, James Finnigan, pour se remettre en selle (et éviter de se faire écharper par ses acolytes !), se lance sur la piste d’un trésor supposé vertigineux dont il a trouvé la piste grace à un lingot d’argent et au journal d’un certain…Jonathan Harker.

Le fait que de drôles de créatures aux dents longues assoiffées de sang soit impliquées dans l’histoire ne semble pas l’inquiéter outre-mesure…jusqu’à ce que…

 

Ce sont tout d’abord les graphismes en noir et blanc, pas parfois sans rappeler un certain Mike Mignola, qui m’ont attiré vers ce gros bouquin sous couv’ souple paru chez Glénat qui, ces derniers mois, semblent mettre un point d’honneur à sortir des traductions de comics que l’on pourrait considérer comme plus ou moins confidentiels de ce coté ci de l’Atlantique.

 

Etant un fan inconditionnel du Dracula de Bram Stoker, je suis en général assez frileux quand il s’agit de variations et autres exercices de style du matériau d’origine. Néanmoins il faut reconnaître à Silver un pitch assez original puisqu’il mélange allègrement  le récit de cambriole au  fantastique.

 

Evitant l’écueil de l’histoire de vampire lambda, il déroule son intrigue à toute allure, avec un découpage parfois (un peu trop) vertigineux, sa brochette de personnages est plutôt accrocheuse et les influences sont pas mal digérées…pourtant y a un petit truc, sur lequel je n’arrive pas vraiment à mettre le doigt, qui fait que j’ai eu un peu de mal à vraiment accrocher. Divertissant mais un peu too much.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE MUMMY’S SHROUD

 

 

C'est de qui ? Don Banks

 

 

La Couv':

 

Les Vampires friqués  /  Silver  Vs.  The Mummy's Shroud

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Comme ils avaient pu le faire pour Dracula, ou Frankeinstein, les studios de la Hammer usèrent le filon de la Momie jusqu’à la corde.

J’en veux pour preuve ce troisième film, fort loin du premier, qui surfe sans vergogne et sans beaucoup d’intérêt sur la vague de popularité déjà mourante de la franchise.

 

C’est à l’australien Don Banks qu’est confié la mise en musique de cette suite ; les cadors de la Hammer, James Bernard en tête, étant assigné à des projets plus bankable.

 

Si Banks jazzman de formation, s’intéresse déjà à l’époque à la musique sérielle ; pourtant, dans sa B.O rien de bien original à se mettre sous la dent.

On est dans du score made in Hammer lambda, avec peu d’instruments, essentiellement des cordes et des cuivres, certes pas trop mal utilisés mais sans grande originalité.

 

Question peut être de rendement le compositeur accouche d’une partition efficace mais loin d’être inoubliable dont néanmoins l’atmosphère générale d’horreur parfois lyrique, et l’ étrange absence de motifs en rapport avec la Momie du titre, sont tout désignés pour aller avec notre BD du jour à laquelle ils ajoutent une couche de plus de mélange !

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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