LA BD:
C'est quoi ? TRACNAR ET FARIBOL. STRATUS.
C'est de qui ? B. Du Peloux
La Couv':
C’est édité chez qui ? Bamboo
Déjà croisé sur le site? Oui sur le précédent.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Les habitants du royaume « en ont gros » ! Le Roi, grâce à son oiseau magique, change la météo comme bon lui semble, mais voilà que, alors qu’il pleut des hallebardes depuis déjà un bail, le piaf ne veut plus pousser la chansonnette.
Stratus, c’est le nom du volatile, est malade et il lui faut une graine magique pour guérir. Mais la seule qui était disponible dans la capitale finit au feu à cause d’une maladresse de Tracnar, notre loup devenu mercenaire pour l’occasion.
Il n’y a plus qu’à se rendre sur une ile étrange pour trouver d’autres graines et l’assistance de Faribol, le goupil tout aussi bras cassé que son compère, ne sera pas de trop.
Seconde aventure du tandem Tracnar et Faribol, ce Stratus se révèle aussi agréable à lire que son prédécesseur, avec toujours des dialogues savoureux où expressions moyenâgeuses et d’aujourd’hui s’entrechoquent, où les rebondissements sont nombreux et les gags souvent bien trouvés.
Seul maître à bord, Du Peloux livre également une copie sans fautes coté dessin puisque ses planches regorgent toujours de détails foisonnants, que ce soit dans les scènes en ville comme dans celles bucoliques, et son bestiaire anthropomorphique est toujours aussi expressifs, varié et bien croqué.
Une réussite dans un genre – la série animalière- pourtant déjà bien exploité, ce qui est déjà, en soi, à saluer!
LA MUSIQUE:
C'est quoi :KAAMELOTT LE FILM
C'est de qui ? A. Astier
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Avec ce passage sur grand écran, annoncé depuis longtemps et amorcé par des Livres/saisons IV et V au ton résolument plus sombre qui noyaient pas mal l’esprit décalé du concept d’origine, Astier s’et fait plaisir.
Comme sur le format court, le bonhomme, artiste complet s‘il en est, gère de nombreux postes : réal, scénariste, acteur et, last but not least, compositeur.
Pour ce premier long métrage de la trilogie (si tant est qu’elle aille au bout, les résultats financiers trancheront) il lorgne du coté des grands de la B.O d’aventure, qu’elle soit historique ou non, avec des passages qui ne sont par exemple pas sans faire penser à John Williams et ses influences classiques, bagage que les eux hommes ont en commun.
Des motifs courts et percutants, repris de ci de là au fil des pistes, parfois ar des corps d’instruments différents, qui font souffler un air épique et férocement actuel sur les compositions d’Astier et dont s’accommode parfaitement ce second tome de Tracnar et Faribol.
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