13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 09:27

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? SUICIDE SQUAD. GET JOKER.

 

 

C'est de qui ? Azzarello & Maleev

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Urban Comics

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Jason Todd a quelques lignes sur son CV que l’on ne voit pas chez tout le monde : Second Robin aux cotés de Batman, tué par le Joker, ressuscité, devenu Red Hood… . Mais finalement sa célébrité au sein de la mythologie DC reste assez anecdotique, mais pas aussi anecdotique que celle des membres de sa nouvelle équipe, la Suicide Squad.

 

 

Alors attention, je ne parle pas de la troupe de héros qui a eu l’occasion d’apparaître dans les 2 très moyens longs métrages récents (et qui n’étaient pas non plus de grosses stars reconnaissons le) mais bien d’une galerie de seconds voire troisièmes couteaux de bad guys (notons que la troupe des films feront une apparition ici mais sans pour autant relever le niveau).

 

Mais revenons à nos moutons, à savoir ce Get Joker, Jason Todd, donc, se retrouve derrière les barreaux où l’a envoyé sa conception un peu trop expéditive de la justice, il y reçoit la visite d’Amanda Walker, chef de la Suicide Squad qui lui promet, dans un élan d’inspiration assez impressionnant (parce que ce n’est pas ce qu’on a déjà vu des centaines de fois) de réduire sa peine si il fait un job pour elle au sein de sa petite bande de gais lurons (ah je vous avais prévenu).

 

Le job c’est de dessouder le Joker, un peu trop en roue libre ces derniers temps, et donc c’est un win-win pour tout le monde vu que Todd veut se venger et Walker justifier son salaire (et son existence au sein de l’univers DC par la même occasion).

 

 

Ah oui, j’oubliais, y a tout de même une autre star dans le casting, la toujours mal exploitée Harley Queen, caution féminine du comics qui va tout de même opérer à un moment un numéro de pole dance (si, si !) et finir le comics en sous vêtements (voilà, voilà…).

 

 

Bon bref, je m’étais dit qu’avec Brian « 100 Bullets » Azzarello au scénar ce Suicide Squad aurait pu me brancher mais outre les tics de l’auteur (la plupart des dialogues des personnages sont terminés par quelqu’un d’autre), le reste ressemble à un « Expendables » mais de série Z (déjà que !), suite de dialogues qui se veulent incisifs (mais non), de gunfights tonitruants et autres scènes wtf (mention spéciale à celle où les héros vident leurs chargeurs dans les vagues de l’océan !).

Les graphismes de Maleev ont le mérite de sortir du lot du comics mainstream mais se révèlent un peu répétitifs, et ne sauvent pas le récit de son coté bien trop lambda.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :AMERICAN ASSASSIN

 

 

C'est de qui ? S. Price

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Même quand il travaille sur un projet calibré et lambda comme ce American Assassin, Steven Price, lauréat d'un Oscar pour la B.O de Gravity 3 ans plus tôt, n'hésites pas, tant qu'on lui en laisse l'opportunité, à s'investir complètement.

 

Ici, embauché alors que le film est au banc de montage, Price compose de son coté plusieurs thèmes et les fait ensuite parvenir au réal' sans pour autant donner d'informations sur les scènes.

Les deux hommes collaborent ensuite étroitement au développement des pistes et idées du compositeur.

 

Si le genre même et les influences de Price (Zimmeriennes en diable) ne font pas de American Assassin un score inoubliable, loin s'en faut, l'écriture du britannique reste intéressante et les ambiances sont efficaces pour mettre en musique les tribulations de cette équipe suicide bis.

 

 

 

 

 

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25 octobre 2021 1 25 /10 /octobre /2021 14:16

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  MOONSHINE 3. RUE LE JOUR

 

 

C'est de qui ? Azzarello & Risso.

 

 

La Couv':

 

C’est édité chez qui ? Urban Comics

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, souvent ensemble d’ailleurs.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Délia conduit Lou à La Nouvelle Orléans où deux bonnes femmes pleines de salamalecs (dont on hésite si elles sont les sœurs ou les mères de Délia) tentent en vain de débarrasser notre mafioso de sa malédiction lycanthropique encombrante.

 

Quand un sorcier vaudou s’invite à la fête et voit le potentiel de Lou, il n’hésite pas à l’exploiter en plaçant ce dernier sous sa coupe magique et le laissant céder à sa part animale.

 

Délia, si elle veut sauver son homme (hum) va devoir céder aux avances du sorcier, mais notre héroïne a plus d’un tour dans son sac.

 

 

Exit les rednecks des Appalaches pour un petit tour dans le bayou et quelques morts vivants pour faire bonne figure, voici le troisième tome de la série horrifique du duo gagnant Azzarello-Risso.

 

Si l’on n’est pas encore au niveau de 100 Bullets (oui, je sais, c’est récurrent) Moonshine prend tout de même une jolie épaisseur avec ces développements scénaristiques et ce changement salutaire de background. Risso de son coté est également plus convaincant avec les personnages et les décors de la Nouvelle Orléans et livre quelques pages dont il a le secret.

 

 

Un quatrième tome est déjà paru aux States et, si le niveau de qualité se maintient, on ne va pas s’en plaindre !

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :NIGHT OF TERROR

 

 

C'est de qui ? R. Drasnin

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur.

 

 

On peut écouter ?

 

Ca donne Quoi ? Malgré un certain talent de compositeur Robert Drasnin s’est cantonné à écrire pour le petit écran, fournissant des pistes pour des choses aussi connues et éloignées que Twilight Zone, Wild wild west ou encore Chips.

 

Coté longs métrage sa filmo est essentiellement composée de séries B de genre comme ce Night Of Terror du début des années 70, film d’épouvante pour la télévision.

 

 

On notera dans sa partition l’utilisation intéressante d’instruments peu usités dans le genre avec notamment une clarinette (instrument dont jouait le compositeur) qui apporte une couleur à la fois old school et étrange et des effets divers et variés que ce soit sur les percussions en écho ou une point d’électro flippante.

 

Drasnin écrit un peu dans l’esprit d’un Lalo Schifrin ou d’un John Barry à l’époque – toutes proportions gardées- avec autant de mélodies que de pistes illustratives qui font underscoring avant l’heure.

 

 

Une bonne petite B.O d’épouvante subtile et efficace qui a bien vieilli et met bien l’accent sur l’ambiance particulière de ce troisième TPB de Moonshine.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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24 juillet 2021 6 24 /07 /juillet /2021 16:23
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE MONDE DE FLASHPOINT. BATMAN.

 

 

C'est de qui ? Azzarello et Risso pour Batman et d’autres pour le retse.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Urban

 

 

Déjà croisés sur le site? Certains oui, dont le duo cité ci-dessus.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Si je me suis lancé dans la lecture du premier tome de cette anthologie DC chez Urban c’est surtout pour le récit de Batman signé par le duo culte du comics noir, j’ai nommé Brian Azzarello et Eduardo Risso.

 

Ce n’est en effet pas la première fois que les deux artistes se frottent au Dark Knight et je garde un fort bon souvenir de Broken City entre autres.

 

Un mot sur le concept Flashpoint, vite fait tout de même : Barry Allen, alias Flash, a opéré un retour dans le passé et du coup les réalités des super héros tels que nous les connaissions sont différentes des canons habituels.

 

(Mais en même temps parler de « canon » pour des univers qui ont déjà connu une bonne poignée de reboots sur les dernières décennies est un peu cavalier, disons que c’est une énième remise à plat d’une ribambelle de séries histoire de tenter d’accrocher un nouveau public ou de divertir les fans).

 

N’étant pas un fan et du coup encore moins un grand connaisseur de la galaxie DC, je me suis surtout délecté du récit sur Batman et n’ai fait que survolé le reste ; notez que cette série a déjà 10 ans et qu’il est probable (les spécialistes confirmeront) que les univers DC aient encore subi un remix depuis.

 

 

Dans cette variation inspirée ce n’est pas Bruce Wayne qui incarne l’Homme Chauve Souris –et pour cause, il est mort dans une allée derrière un cinéma (oui, oui !) – mais son paternel.

 

Outre les bad boys de Gotham le père Wayne, dont la violence n’est pas sans rappeler la version Frank Miller du Dark Knight,  doit aussi gérer son épouse qui a pêté un câble et qui est devenue… le Joker et a enlevé les enfants d’Harvey Dent (qui n’est pas –encore ?- défiguré).

 

Pour l’aider il peut compter sur James Gordon et Selina Kyle, devenue Oracle (sur 4 roues donc) ou encore Cyborg, mais tout bascule quand Barry vient tenter de le raisonner en l’appelant Bruce et en lui parlant de réalités parallèles.

 

 

Oui, c’est un peu surréaliste tout ça je vous l’accorde volontiers,  mais traité par les papas de 100 Bullets ça se lit fort bien, comme une récréation noir d’un univers de super héros qui s’y prête si bien.

 

Pour la suite, si j’ai la foi de lire le reste des histoires contenues dans ce tome 1 je reviendrais vous en dire un mot mais je pense qu’il vaut mieux que vous alliez chercher des infos chez des gens plus érudits/fans que votre serviteur (pour cette fois et cette fois uniquement hein !)

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : WHEN ANIMALS DREAM

 

 

C'est de qui ? Mikkel Hess

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Nope

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Depuis le succès de la saga Millénium en librairie comme sur grand écran, le monde semble s’être pris de passion pour tout ce qui est polar nordique et glauque.

 

Je prends à témoin la poignée de séries Netflix venues du froid apparues ces dernières années, aux décors plus blafards les uns que les autres et aux acteurs aussi loin de l’Actors Studio que ce que l’est crème solaire des plages de Finlande.

 

Au rayon des longs métrages, ce When Animals Dream, s’il joue plutôt la carte du film d’horreur, ne coche pas moins toutes les cases des productions scandinaves. Mais en voulant jouer sur plusieurs tableaux rate, à mon sens un peu le coche. Dans le même esprit, on préfèrera revoir le Trouble Everyday de Claire Denis avec Béatrice Dalle et Vincent Gallo, sur une B.O transcendée des Tindersticks.

 

 

Néanmoins penchons-nous sur la B.O du film du jour, signée par le danois Mikkel Hess, touche à tout versatile aux projets tentaculaires divers et variés et qui compose également extensivement pour la scène.

 

When Animals Dream est son premier boulot pour le cinéma et le bonhomme s’en sort plutôt bien avec une partition loin des clichés du genre qui elle aussi joue sur la mxité des thématiques et des ambiances, à grand coups de plages instrumentales inquiétantes, où instruments live et électronique s’entrechoquent pour créer des atmosphères dérangeantes pleines de tensions.

 

 

Une musique hybride et assez décalée pour faire du Batman Flashpoint une lecture prenante.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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25 janvier 2019 5 25 /01 /janvier /2019 13:33

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  MOONSHINE 2

 

 

C'est de qui ? Azzarello & Risso

 

 

La Couv':

 

A la niche le loup garou  /  Moonshine 2  Vs.  Hurlements

 

Déjà croisés sur le site? Oui ensemble d'ailleurs.

 

 

C’est édité chez qui ? Urban comics

 

 

Une planche:

 

A la niche le loup garou  /  Moonshine 2  Vs.  Hurlements

 

Ca donne Quoi ? Si Lou avait su quelles conséquences auraient pour lui cette virée dans les Appalaches il aurait peut être réfléchi à deux fois avant d’accepter ! Le voilà en cavale dans un train de marchandises avec des « hobos », bientôt aux prises avec la police et, après avoir passé un flic à tabac, dans un camp de prisonniers.

Cerise sur le gâteau, notre apprenti mafieux à ramené avec lui de son séjour chez les bouseux lycanthropes une belle saleté de malédiction.

 

Du coté de la famille de Tempest c’est guère mieux : les mafiosos se suivent et ne se ressemblent pas et les règlements de comptes tournent à l’hécatombe pour les deux camps.

 

Voici donc le second volet du mélange gangsters/loups garous du duo mythique derrière 100 Bullets qui, ne nous voilons pas la face, aura tout de même du mal à ré-atteindre un jour le niveau d’excellence de la série en question (si vous ne l’avez jamais lue, je vous envie d’avoir à la découvrir !).

Attention ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit, Moonshine est bien au dessus par exemple de Spaceman, voire même de Brother Lono, séries pondues par le duo auparavant ; Azzarello a toujours le sens de la réplique qui claque et les dessins de Risso sont toujours aussi bons.

 

Les amateurs d’horreur gore et/ou de mash up réussis seront ravis même si ce second TPB fait un peu office de transition.

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :HURLEMENTS

 

 

C'est de qui ? P. Donaggio

 

 

La Couv':

 

A la niche le loup garou  /  Moonshine 2  Vs.  Hurlements

 

Déjà entendu chez B.O BD? Très probablement une paire de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Hurlements est le dernier film à petit budget qu’ait tourné que Joe Dante avant d’accéder à une reconnaissance méritée et pouvoir se permettre de voir plus grand (et, du même coup, d’embaucher Jerry Goldsmith en lieu et place de Donaggio).

 

Après une collaboration fructueuse sur Piranhas, le précédent long du réal américain, les deux hommes collaborent à nouveau sur ce films de loups garous (qui a parlé de paresse intellectuelle de la part du redac’ chef ?!).

Si l’on excepte quelques passages sirupeux d’époque qu’on s’empressera de zapper pour notre lecture, le reste de la B.O est plutôt de qualité, sans trop d’électroniques datée, vec des arrangements, au rayon cordes notamment, que n’auraient pas reniés certains des illustres prédécesseurs de Donaggio.

 

Au ton envoutant de certaines pistes, via les vents et les cuivres, le compositeur italien oppose l’orgue solennel qui vient renforcer des passages de cordes hermannesques en diable le tout dans une ambiance de film d’épouvante classique mais efficace !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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