13 janvier 2018
6
13
/01
/janvier
/2018
17:19
LA BD:
C'est quoi : LES DALTON . LE DERNIER JOUR.
C'est de qui ? Visonneau et Alonso
La Couv':
Ca donne Quoi ? Suite et fin de l’évocation de la vie des frères Dalton, basée en partie sur les faits réels, le gang se reforme et varie les plaisirs, au sens large, même si certains membres, en dehors de la fratrie, se révèlent toxique pour l’avenir qui, évidement se révélera tragique.
S’il y a un léger reproche que j’adresserai au scénario c’est qu’à la manière d’Hollywwod, il fait souvent passer les Dalton pour des robins des bois, des bandits sympathiques, alors qu’ils n’étaient probablement pas meilleurs que la plupart de leurs congénères.
Le rythme est soutenu, les protagonistes bien campés et, point fort du diptyque, le trait est original, pas sans faire penser à Alary parfois.
Du western solide comme on aimerait en lire plus souvent.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? GODLESS
C'est de Qui ? Carlos Rafael Riviera
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Le western a la côte en ce moment puisque ce ne sont pas moins de deux séries TV qui ont vu le jour en 2017 dans le genre.
C’est à la B.O de Godless avec son principe d’un casting essentiellement féminin (avec cependant des protagonistes males assez présents soyons honnêtes), que nous nous intéressons aujourd’hui pour le second tome du diptyque sur les Daltons.
Préférant l’approche très années 2000 d’un certain underscoring évitant les gros clichés véhiculés par le score western, Carlos Rafael Riviera, un compositeur qui débute dans le métier si l’on se base sur son CV, opte pour les cordes en quasi exclusivité, utilisant violons, violoncelles et l’incontournable guitare, le tout parsemé d’effets très atmosphériques.
Si l’on a bien droits à de rares moments de bravoure, l’ensemble sonne fort mélancolique, voire crépusculaire, tout comme la destinée de nos frangins outlaws me direz vous finalement !
---------------
Une Chronique de Fab
29 juillet 2016
5
29
/07
/juillet
/2016
10:40
LA BD:
C'est quoi : LES DALTON; LE PREMIER MORT.
C'est de qui : Visonneau et Alonso.
La Couv':
Déjà croisé sur B.O BD? Non
C’est édité chez qui ? EP EDitions
Une planche:
Ca donne Quoi ? Comme beaucoup d’entre vous, ma première rencontre avec les Dalton s’est faite dans les pages de Lucky Luke, et ce n’est que quelques années plus tard, via un documentaire télévisé, que j’ai découvert qu’il y avait d’autres Dalton, bien réels ceux là, et autrement plus dangereux que leurs fictifs cousins de papier.
Que ce soit au cinéma ou en BD –fait probablement imputable à l’image qu’en ont laissé Morris et Goscinny- la fratrie n’a pas inspiré beaucoup d’œuvres, et peu de celles existantes leur rendent vraiment justice (hum !).
C’est aujourd’hui chose faite avec ce diptyque qui, s’il s’inspire librement de la légende, nous apprend que les trois frères étaient, avant de devenir un gang d’outlaws, au service de la loi ; mais cette dernière n’étant pas prompte à récompenser ses agents, les Dalton, par l’intermédiaire de leur plus jeune frère vont passer de l’autre coté et s’associer à de peu recommandables lascars.
Le trait est anguleux et expressif, original s’il en est, les dialogues sonnent bien et tous les ingrédients d’un bon western sont là faisant de ce premier tome une réussite, bien plus à mon avis que, dans un registre similaire, la série Pinkerton de chez Glénat.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? JANE GOT A GUN
C'est de Qui ? L. Gerrard & M. De Fransisci
La couv'
Déjà rencontré chez nous ? Gerrard oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Le nom de Lisa Gerrard ne vous dit peut être rien et pourtant, via le duo Dead Can Dance, c’est une des figures de proue de la musique ambiant, la particularité du combo étant ses mélanges de folklores divers aux nappes musicales rock/new-age.
La consécration en solo est venue à la dame via Hans Zimmer qui lui fait pousser les vocalises sur la B.O de Gladiator. Elle collaborera à une poignée d’autres longs avant de se retrouver sur ce western où Natalie « Padme » Portman tient tête à tout un gang mené par un Ewan Mc Gregor à qui les rôles de bad guy vont plutôt bien.
On l’a vu à une poignée de reprises, il va falloir s’habituer dorénavant semble t-il à des B.O de western où l’atmosphère est à la contemplation, on pense ici au récent Slow West de Kurzel ou à la B.O du Jesse James de Cave et Ellis (l’ensemble n’étant pas ma tasse de thé sur le genre qui nous intéresse, mais passons).
Ici ce sont les cordes qui ont le beau rôle, guitare et violons en tête ; elles amènent, sur les pistes les plus calmes, une ambiance traditionnelle agréable même si peu originale. Peu de passages énervés dans cette galette éthérée, le suspense reposant essentiellement sur l’intervention de percussions et de violoncelle menaçant.
-----------------------------
Une chronique de Fab