LA BD:
C'est quoi ? LA FILLE DU QUAI
C'est de qui ? Alexine et F. Meddour
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? Oui pour Meddour.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Haurel, après avoir perdu son père dans un accident de calèche, est recueilli par des gens du voyage au contact desquels il va développer une certaine agilité et, surtout, la particularité de ne jamais poser le pied au sol.
Un matin il aperçoit une étrange femme portant une ombrelle sur les quais d’un port et restera à jamais obsédé par cette vision.
Mais en est-ce bien une ? Alors que notre héros est devenu un père de famille, protecteur du village voisin, la femme mystérieuse revient le hanter et provoquer son malheur.
Empruntant à la fois aux mythes de la Dame Blanche et de la Vouivre, Alexine et Meddour imaginent une histoire de fascination morbide entre un rêveur hors du monde et une créature aussi belle que dangereuse, teintée d’érotisme et de gothique.
Le scénario suit les pistes du conte fantastique en se les appropriant de façon convaincante même si la narration peut sembler parfois un peu embrouillée.
Le trait de Meddour, semi réaliste tout en aquarelle, dans une certaine tradition franco-belge, est un écrin tout désigné pour ce récit aussi morbide qu’envoutant.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :BLOOD ON SATAN’S CLAWS
C'est de qui ?
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A la fin des années 60 les studios Trigon faisaient compétition avec ceux de la Hammer sur le créneau des films d’horreur de série B à faibles budgets, scénars sanguinolents et autres starlettes dénudées.
Pour ce film de possession satanique, devenu un classique du genre au fil des années, Wilkinson panache son instrumentation avec des choses diverses et variées comme un cymbalum et un Onde Marthenot qui créent une ambiance décalée de tension et de peur palpable au sein de cordes hystériques et percussions sourdes.
Si Wilkinson n’est pas un nom très connu de la musique de cinéma son influence s’étendra néanmoins à des pointures à venir telles que Barnard Herrmann ou, plus proche de nous, Danny Elfman.
Score qui se démarque quelque peu de la production de l’époque de par son originalité musicale, Blood on satan’s claw est un accompagnement aussi lugubre et hypnotique que l’album d’ Alexine et Meddour.
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Une Chronique de Fab