19 octobre 2023 4 19 /10 /octobre /2023 09:37

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LES PILIERS DE LA TERRE



 

C'est de qui ? Alcante et Dupré



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Dans l’Angleterre du XII° siècle se croisent les destins des petites gens et des puissants, tous emportés par les aléas du destin.

Intrigues de successions au sein de l’église comme dans les couloirs des châteaux royaux, espoir de survie et luttes quotidiennes pour la famille de ce bâtisseur de cathédrales  qui, après avoir vu son épouse mourir en couches et avoir du abandonner son nouveau né va retrouver l’amour auprès d’une veuve qui élève seule son fils et cherche à venger la mort de son ancien compagnon.



 

Nous évoquions plus tôt dans le mois l’ambition de Milo Manara de s’attaquer au Nome de la Rose, chef d’œuvre mais néanmoins pavé littéraire de son compatriote Umberto Eco, et des difficultés de rendre un roman en -beaucoup- moins de pages de BD.



 

Chez nous les auteurs sont encore plus courageux (voire téméraires!) puisque Alcante et Dupré se frottent aujourd’hui à la saga des best seller Les Piliers de la Terre du romancier Ken Follett.

La “franchise” serait plus juste tant les  6 romans ayant la ville fictive de Kingsbridge en toile de fond ont déjà connu de déclinaisons et non des moindres. 

Le 9° art en était étrangement absent, la série qui paraît chez Glénat vient combler ce manque.

 


 

Les spécialistes du texte de base noterons les inévitables ellipses et coupes que le scénariste a dû opérer mais, en l'état, l’esprit de l’oeuvre est fort bien rendu et la double narration (l’histoire de la famille de bâtisseurs et celle des manigances de religieux) est agréablement présentée.



 

Côté graphismes, Steven Dupré livre un travail d’orfèvre avec des décors détaillés et une ambiance générale qui m’a pas mal fait penser à elle des séries historiques (à plus d’un titre!) d’Hermann.

On sent que la documentation (fournie entre autres par son scénariste) a dû être aussi copieuse que bien exploitée.

 

Le seul reproche que je pourrais adresser à la partie graphique est la présence de très nombreux “fonds vides” sur certaines cases, simplement rempli de couleur, qui, en comparaison avec les arrières plans hyper travaillés de cases voisines, choquent quelque peu.

 

Mais rien qui ne vienne gêner la lecture de ce premier volet (sur 6 qui devraient couvrir les 2 premiers tomes de la saga) des Piliers de la Terre.









 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :LA REINE VIERGE



 

C'est de qui ? Phips



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après une poignée de scores pour le petit écran (dont un remake de Nord et Sud plutôt convaincant) c’est avec cette énième évocation du règne d’Elisabeth 1ère que Phipps fait son entrée dans la cour des grands (enfin, façon de parler, des grands du « petit » pour le coup mais ne nous égarons pas).

 

 

Minisérie de 4 épisodes de la BBC, The Virgin Queen permet au compositeur britannique de marier historique et modernisme et de collaborer avec le groupe Medieval Babes qui, comme son nom l’indique, est un combo de vocalistes féminines chantant exclusivement ou presque de la musique à tendance médiévale.

 

Si leurs voix se marient bien à la partition de Phipps c’est  cependant les pistes instrumentales que l’on   conservera pour aller avec cette conclusion des 5 Terres.

 

 

L’utilisation, à la fois folklorique et anachroniques des cordes et des percussions,  l’ambiance solennelle et lyrique en opposition aux passages plus enlevés de la B.O, vont en effet comme un gant de velours aux manigances politiques et aux rebondissements tragiques de ce premier volet des Piliers de la Terre.







 

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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 09:11

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  GOLGOTHA

 

 

C'est de qui ? Alcante, Bollée et Breccia.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui les scénaristes (mais pas ensemble) tout comme le dessinateur.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Plus dure sera la chute ! C’est ce qu’expérimente à ses dépens un gladiateur adulé par la foule qui, alors qu’il va être affranchi, est trahi par son maître qui le livre à un adversaire terrifiant qui va le laisser défiguré et amputé.

 

Mais vous savez ce qu’on dit de la vengeance (puisque on en est aux dictons !) et notre héros va faire un come back appuyé.

Dans le même temps un étrange miraculé est capturé par les légions romaines et gardé au secret afin de lui soutirer celui de son immortalité apparente.

 

Le duo de scénaristes derrière ce premier tome de Golgotha a, ensemble ou séparément, touché un peu à tous les genres avec une certaine réussite ; leur dernier effort commun, la Bombe, leur a demandé cinq années de travail et le résultat n’a pas déçu. Ici on sent clairement qu’ils ont cherché la récréation en proposant une espèce de mélange de la série TV Spartacus et le mythe du Christ, le tout saupoudré de scènes chocs qui font mouche.

 

S’il n’a pas forcément la maestria et l’originalité de son paternel, Enrique Breccia possède néanmoins un style incisif et reconnaissable au premier coup d’œil qui avait déjà fait la réussite des Sentinelles ou de Lovecraft par exemple.

On le retrouve ici avec plaisir, la fureur du scénario, riche en scènes de combats sanglants et la richesse du background lui permettant de rendre une copie pour laquelle on lève le pouce (aucun rapport avec le like facebook n’est ce pas !).

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THRO RAGNAROK

 

 

C'est de qui ? M. Mothersbaugh

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Une aire de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si l’on avait perdu au change en voyant Brian Tyler remplacer Patrick Doyle entre le premier et le second volet de la saga Thor au cinéma, l’arrivée de Mothersbaugh sur la franchise relève un peu le niveau.

 

Il faut dire que le scénario de ce Ragnarok, joyeusement barré et jouant sur une certaine dérision du concept même de super –héros (oui, Deadpool et son succès au box-office était passé par là !), permet au compositeur de jouer à la fois sur les codes de la musique souvent pompeuse de films super héroïques mais également quelques incursions bienvenues (qui a dit : salvatrices ?!) dans celui de l’action grand spectacle débridée (ce qu’il fait déjà très bien sur Disenchanted d’ailleurs)

 

Plus difficile à caser seront les pistes synthétiques que Mothersbaugh dit avoir été inspirées par…Jean Michel Jarre ! Gageons que ce cher jean Mimi n’a pas la même aura chez nous qu’Outre Atlantique !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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27 janvier 2017 5 27 /01 /janvier /2017 13:16

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : STARFUCKERS

 


C'est de qui : Dylan Teague ; Gihef et Alcante

 

 

La Couv' :

 

The Show(girls) must go on?  /  Starfuckers  Vs.  Espionnage

 

Déjà lu chez B.O BD? Oui pour Teague & Gihef.

 

 

C’est édité par qui ? Kennes

 

 

Une planche:

 

The Show(girls) must go on?  /  Starfuckers  Vs.  Espionnage

 

Ca donne Quoi ? Vous vous souvenez de Showgirls, le film probablement le plus surprenant de la filmographie de Paul Verhoeven, réalisateur des cultes Robocop, la Chair et le Sang ou encore Total Recall ?

 

Cette sorte de conte de fées trash sur une danseuse pécore qui veut devenir la star d’un show topless à Vegas après s’être fait unanimement et copieusement éreinté –à raison si vous voulez mon avis- a, pour certains (et non des moindres) été considéré comme autre chose qu’une série Z vaguement érotique, à savoir une satire d’une société entièrement basée sur le pouvoir,  sur l’argent, sur le sexe et la réussite par le biais de ces  mamelles du monde moderne.

 

Avec son dessin clairement axé comics, sexy et aguicheur, Starfuckers lorgne du coté du film suscité, avec en guise d’héroïne innocente une émigré mexicaine illégale dont une star montante du cinéma  va essayer d’abuser (et pas qu’un peu) mais qui va réussir à tirer son épingle du jeu.

 

La fin semble laisser la porte ouverte à d’éventuelles suites, notre starfuckeuse devenant une redresseuse de tort aux cotés d’un gros mec défiguré libidineux mais sympa…je vous laisserai le soin de les découvrir, …tout comme pour Showgirls, qui lui aussi, si, si, a connu une suite.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ?  ESPIONNAGE

 

 

C'est de Qui ? James Taylor Quartet

 

 

La couv'

 

The Show(girls) must go on?  /  Starfuckers  Vs.  Espionnage

 

Déjà entendu sur B.O BD? Non

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? Le quartet anglais de James Taylor qui sévit depuis plus de trente ans avec son funk mâtiné d’acid-jazz  dominé par un orgue Hammond délicieusement rétro s’est plus d’une fois essayé avec réussite à la reprise de standards de séries Tv et films des années 70.

 

Sur cette compil on retrouve des versions explosives de thèmes de classiques comme Mission Impossible ou Starsky et Hutch coté petit écran ou de Blow Up ou Dirty Harry coté grand.

 

Le son si particulier de l’Hammond donne une couleur inattendue à ces morceaux pourtant souvent très connu et, surtout apporte une unité à l’ensemble des reprises (notons en deux au milieu des sus-citées de Booker T & the MG’s dont le célèbre Green Onions).

 

Une « B.O » bariolée qui bouge ce qu’il faut là où il faut et qui a fait le plus grand bien à la lecture de ce Starfuckers.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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