17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 10:21

 

 

Les oeuvres de fiction préhistorique nous en apprennent par définition davantage (ce sont des "fictions", pas des "documentaires" !) sur la société, la mentalité et l'imaginaire des artistes qui les ont élaborées depuis le milieu du 19e siècle, que sur nos lointains ancêtres. Quoiqu'on en pense, ces oeuvres nourrissent également la représentation - pour ne pas dire le fantasme* - que nous nous faisons de cette époque d'autant plus fascinante qu'elle restera sans doute à jamais nimbée du profond mystère qui génère les mythes.

 

La bande dessinée n'est bien sûr pas en reste, qui a compris très tôt le potentiel visuel et scénaristique de la thématique préhistorique et des multiples approches qu'elle permet depuis les séries humoristiques comme Unrhunden (1900) du Suédois Oskar Andersen ou Alley Oop (1932) de l'Américain V.T. Hamlin, jusqu'aux aventures scientifiquement plausibles comme Vo'Houna (2002-2005) d'Emmanuel Roudier, en passant par les incontournables sagas pseudo-réalistes telles que Rahan d'André Chéret ou Tounga d'Edouard Aidans.  

 

C'est cette "préhistoire rêvée" que BOBD se propose de vous faire visiter ce week-end, en commençant avec l'adaptation d'un conte de Kipling qui se déroule au temps où l'Homme était aussi sauvage que les autres animaux... mais pas autant que le chat !

 

* Celui du blond aryen qui, vêtu d'une simple peau de bête, affronte jusqu'à des dinosaures disparus plusieurs dizaines de millions d'années avant lui, en tenant dans une main sa fidèle massue et dans l'autre la tignasse de sa non moins fidèle compagne !

 

 

 

LA BD :

 

 

 

C'est quoi : LE CHAT QUI S'EN VA TOUT SEUL

 

 

C'est de qui ? Yann Dégruel d'après Rudyard Kipling

 

 

La Couv':

Contes et légendes de la préhistoire /  Le chat qui s'en va tout seul  Vs.  The Pink Panther

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt Jeunesse

 

 

Une planche: 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Adapter en BD cette Histoire comme çà de Rudyard Kipling est un défi parce que chaque personne qui l'a lue ou entendue s'est fait sa propre image de cette préhistoire fantasmatique où la Femme est, une fois de plus, un peu sorcière.

 

Voici un résumé rapide pour ceux qui ont encore à découvrir ce superbe recueil d'histoires : au temps où les bêtes domestiques étaient encore sauvages, la Femme utilisa des sorts pour les domestiquer. Chien Sauvage a vendu sa liberté contre des os de mouton rôti à condition d'accompagner l'Homme à la chasse. Cheval Sauvage et Vache Sauvage ont vendu leur liberté pour du foin en échange de se laisser chevaucher pour le premier et de donner son lait frais pour la seconde. À chaque fois, "le chat qui s'en va tout seul" les a suivis et il est reparti.

Mais quand la Femme a mis du bon lait frais à tiédir près du feu, il essaie d'entrer dans la caverne. Il passe un marché avec la Femme : si elle le complimente 3 fois, il pourra entrer dans la caverne près du feu et boire du lait.  Bien sûr, c'est ce qui va arriver… mais le chat n'a pas passé de pacte avec l'Homme ou le Chien.

 

Yann Dégruel a merveilleusement illustré ce joli conte avec une femme belle et sage, un chat très expressif aux  mouvements d’yeux, d’oreilles et moustaches particulièrement drôles. Cette histoire pour enfants est aussi un enchantement pour les grands et ce n'est pas parce que la Femme est une sorcière!

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE PINK PANTHER

 

 

C'est de Qui   Henry Mancini

 

 

La couv' 

 

 

 

Déjà entendu chez nous?  Oui plus d'une fois

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Est-il encore besoin d'évoquer ce générique de film tellement fabuleux que le personnage de Pinky en est sorti pour avoir sa propre série de dessins animés ?

 

Mancini a créé ici un tube mondial qui a été abandonné repris ou copié. Le jazz et la musique descriptive (Carnaval des animaux et consorts) semblent l'avoir inspiré et guidé pour cette marche sautillante et espiègle.

 

Quiconque entend les premières notes de ce morceau qui imite à merveille l'avancée furtive d'un félin en maraude (ou d'un monte-en-l'air) retombe immédiatement en enfance et sourit en pensant soit aux films (enfin les 2 premiers selon moi) soit à la série de dessins animés.  De quoi accompagner les tribulations du Chat qui s'en va tout seul !

 

C'est toujours très efficace comme le prouve une anecdote que j'ai vécu à l'opéra de Paris : j'assistais à une représentation du Barbier de Séville de Rossini, opéra bouffe déjà très drôle par son sujet. Lors d'une des parties de récitatif avec accompagnement de clavecin, le claveciniste a joué ce morceau pour accompagner l'arrivée discrète de Don Basilio et  pour le plus grand plaisir de l'assistance qui a éclaté de rire… C'est suffisamment rare à l'opéra pour le souligner !

 

 

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Une chronique de Gen

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 12:26

 

 

Renouons avec nos habitudes et les spéciales "Jeunesse" du mercredi:

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : HASIB ET LA REINE DES SERPENTS 2

 


C'est de qui :  David B

 

 

La Couv':

Le Roi dans sa Vallée  /  Hasib et la reine des serpents 2  Vs.  Valley Of Kings

Déjà croisé sur le site? Oui

 

 

C’est édité chez ? Gallimard

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que paraît cette chronique, David B. vient à nouveau d’être consacré par (une partie de) la profession en recevant le grand prix au Festival BD de Sollies. Reconnaissance tout à fait justifiée si l’on  considère ne serait-ce que l’influence que l’auteur a eu sur pas mal de ses contemporains ou le succès de ses ouvrages.

 

Son adaptation d’un conte des Mille et Une Nuits, dont la seconde et dernière partie vient de sortir chez Gallimard, prouve, si c’était encore nécessaire, que David B. est passé maître dans l’art de la narration graphique et que c’est vraiment dans le domaines des contes et légendes fantastiques que son talent trouve matière à s’exprimer.

 

Dessin baroque et coloré inspiré des illustrations d’époque, récits imbriqués astucieusement rendus, audace de la mise en page et planche digne des grands anciens, Gustave Doré en tête, Hasib et la Reine Des Serpents retrouve, sous les crayons virtuoses de son auteur, toute la dimension onirique du texte d’origine et l’on se met à espérer que ce conte n’est que le premier d’une longue série, voire à rêver d’une version complète des Mille et Une Nuit illustrée par David B.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? VALLEY OF THE KINGS

 

 

C'est de Qui ? M. Rozsa

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD?  Oui fort souvent.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Si cette Vallée des Rois est plus un ancêtre des Indiana Jones et autres films d‘aventures exotiques à grand spectacle qui fleuriront dans les décennies suivantes, sa musique, signée par l’incontournable Miklos Rozsa, est d’une finesse notable pour une production de ce genre.

 

Le compositeur n’hésites pas en effet à marier son style immédiatement reconnaissable à ses origines d’Europe de l’Est aux instruments et mélodies orientales issues du folklore égyptien. Alternant entre les modes mineurs pour le coté mystérieux et typique du scénario et quelque chose de plus grandiose pour les scènes d’action, Rozsa tisse un ensemble chamarré que seuls quelques uns de ses petits gimmicks habituels (que l’on retrouvent dans quasiment tous ses scores) viennent empêcher d’être le fleuron d’un genre que des gens comme Maurice Jarre ou Jerry Goldsmith pousseront ensuite dans ses derniers retranchements.

 

Si parfois un brin grandiloquente, la B.O de Valley Of The Kings s’est en général bien défendue à la lecture de ce tome 2 d’Hasib.

 

 

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Une chronique de Fab

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 09:36

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : LA FORET DES RENARDS PENDUS

 

 

C'est de qui ? N. Dumontheuil.

 

 

La Couv':

Au fond de la forêt  /  La Forêt des renards pendus  Vs.  Emperor of the North

Déjà lu dans le coin? Oui

 

 

C’est édité chez qui? Futuropolis

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Rafael est un malfrat qui aime vivre comme les gens de la haute, ça tombe bien les quatre lingots qu’il a dérobé lui permettent de voir venir, mais dans la crainte de voir ressurgir un ancien partenaire revanchard, notre voleur va s’exiler au plus profond de la forêt lapone.

 

C’est là que, par le plus grand des hasards il va faire la connaissance  de    major alcoolique, violent et dépressif qui veut échapper au monde et à ses démons puis de la plus vieille habitante du pays encore en vie. La cohabitation de ces trois là dans une cabane aménagée grand luxe va donner lieu à des scènes aussi cocasses que bucoliques.

 

Le dessin semi réaliste caricatural de Dumontheuil, ici en bichromie, qui se prête si bien aux univers burlesques (souvenez-vous, La Colonne) ne pouvait qu’aller bien aux mots de Paasilinna, spécialiste d’un humour décalé et souvent féroce, belle rencontre que celle de ces deux là !

                                                                                                                                                                                              

             

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? EMPEROR OF THE NORTH

 

 

C'est de Qui ? F. De Vol

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu sur le site? Je pense que oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ?  Basé en partie sur les écrits autobiographiques de Jack London (comme un ouvrage déjà paru chez Futuro d’ailleurs) Emperor Of The North, réalisé par Robert Aldrich, raconte les errances de vagabonds dans le grand Nord-américain.

 

Pour la musique, De Vol capture à merveille l’esprit des années 30 (durant lesquelles l’action se passe) et leur ajoute des pistes plus classiques surtout axées sur l’action et la grande aventure. Une particularité intéressante de la B.O est l’utilisation des rythmiques pour personnifier la locomotive à vapeur.

 

L’ensemble est relativement enjoué et léger, et, hormis les pistes vocales et quelques moments trop marqués americana, c’est de fort bon aloi avec la comédie adaptée par Dumontheuil.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 09:26

"Si vous avez choisi cet album parce que vous pensez que Blade Runner est fondé sur Androids, alors, je préfère vous le dire, vous allez être déçus."

 

Warren Ellis, préface au tome 1 de Do Androids dream of Electric Sheep ?

 

 

Après Blade Runner : A Marvel Super Special, voici le troisième opus de notre cycle "Blade Runner Blues". 

 

 

 

LA BD :

 

 


C'est quoi : DO ANDROIDS DREAM OF ELECTRIC SHEEP ?

 


C'est de qui : Tony Parker

 

 

La Couv' :

Blade Runner Blues / Do Androids Dream Of Electric Sheep ? Vs. Total Recall : Mémoires programmées

Déjà lu sur le site ? Nope

 

 

Une planche :

 

 

Ca donne Quoi ? Le comics produit par Boom ! Studios s'inscrit dans une volonté, défendue par les ayants-droits de Philip K. Dick, d'offrir au public une adaptation qui collerait enfin au roman tel qu'il fut publié en 1968 (pour ceux qui ne connaîtraient que le film de Ridley Scott, rendez-vous ici). Le moins qu'on puisse dire, c'est que Tony Parker, l'artiste engagé pour mener à bien cette lourde tâche, assure le job alors même qu'il n'avait pas lu une ligne de Do Androids Dream Of Electric Sheep ? en s'installant derrière sa table à dessin.

 

Nantie d'une nouvelle traduction, qui se veut elle aussi plus proche du verbe dickien, la bande dessinée se permet toutefois de déplacer l'intrigue vers un futur moins antérieur que ne l'était devenu le 1992 du roman. Hormis cette légère entorse temporelle, il faut bien reconnaître que Parker est parvenu à faire rentrer l'intégralité des deux-cent et quelques pages dans les six volumes de sa série avec une fidélité indéfectible à l'histoire imaginée par Dick.

 

Bel effort qui aboutit malgré tout à une oeuvre fort bavarde, un risque couru d'avance, pas forcément rédhibitoire avec un rendu visuel réussi... ce qui n'est pas une évidence ici, même si les dessins de Parker sont loin d'être ratés. Au stade de l'encrage ils offrent un rendu plutôt sympathique, quoi qu'on puisse leur reprocher un manque cruel d'originalité dans la représentation qu'ils proposent d'un San Francisco futuriste (pour le coup, le comics prend le contre-pied total du film, dont le Los Angeles arachnéen reste dans toutes les mémoires).

Le problème vient en fait principalement de l'affreuse mise en couleur numérique qui rabote l'ensemble et le ramène au niveau du tout venant des productions DC ou Marvel.

 

 

 

Au final, si Parker parvient à éviter les redondances entre ce que racontent ses images et les myriades de phylactères qui les entourent (ce qui en soit n'est déjà pas un mince effort), c'est avant tout parce qu'il raconte moins une véritable histoire, qu'il ne se contente de l'illustrer.

Un constat d'autant plus regrettable lorsqu'on jette un oeil à l'hommage que Moritat, Bill Sienkiewicz, Stefan Thanneur ou Dennis Calero rendent à Dick, dans le portfolio placé à la fin du 1er volume, et que l'on imagine l'orientation passionnante qu'aurait pu prendre ce projet d'adaptation avec l'un de ces artistes aux commandes.

 

A suivre, dans le dernier opus de notre cycle, Dust To Dust, la préquelle de Blade Runner...

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? TOTAL RECALL : MEMOIRES PROGRAMMEES

 

 

C'est de Qui ? Harry Gregson-Williams

 

 

La couv' :

 

 

Déjà croisé sur B.O BD ? Oui, à plusieurs reprises !

 

 

On peut écouter ? Le morceau d'ouverture, un peu plus "aérien" que le reste. Les lecteurs désireux de se reporter à la BO composée par Goldsmith pour le film de Verhoeven peuvent se rendre ici

.

 

 

 

Ca donne Quoi ? Tant qu'à parler des réadaptations douteuses de Philip K. Dick... Pas évident pour Len Wiseman - Underworld et compagnie, Die Hard 4 (ouch !) - de passer après Paul Verhoeven. Pas plus évident, pour HGW, de reprendre le flambeau synthétique fièrement brandit avant lui par Jerry Goldsmith. Avoir de l'ambition, c'est une chose, encore faut-il les épaules pour la soutenir.

 

Guère réputé pour la subtilité de ses partitions (il fut le compositeur attitré de Tony Scott depuis Spy Game jusqu'à Unstoppable), même si son travail sur Kingdom Of Heaven laissait présager d'une belle tentative de renouvellement... non transformée, Gregson-Williams fait preuve ici d'un regain d'énergie, à défaut d'une véritable originalité. Davantage qu'une "musique" de film, c'est un album de sound design dynamique qu'il livre avecTotal Recall, extrêmement efficace dans sa capacité à recréer une ambiance futuriste froide et technoïde. Un univers aseptisé pas si éloigné, au final, de celui dessiné par Tony Parker dans Androids...  

 

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Une chronique de Lio

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18 août 2016 4 18 /08 /août /2016 12:46

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LES ENFANTS DU CAPITAINE GRANT

 


C'est de qui : A. Nesme

 

 

La Couv':

La Grande Aventure  /  Les Enfants du Capitaine Grant  Vs.  Kidnapped

Déjà croisés sur B.O BD ? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Ayant trouvé des messages de détresse dans une bouteille repêchée dans l’océan, un lord anglais altruiste part avec son bateau et son équipage à l’autre bout du monde, à la recherche du père de deux jeunes orphelins.

 

N’y allons pas par quatre chemins, Alexis Nesme est un orfèvre. Un joaillier du 9° art s’il en est dont les compositions sont de véritables bijoux de beauté jusque dans les moindres détails, qui sont nombreux.

 

En choisissant d’adapter un roman de Jules Verne, pas le plus connu en plus, dans un style anthropomorphe ultra réaliste mais old school, à la façon des illustrations d’antan, il réalise un véritable tour de force graphique, à mettre, dans des genres différents certes, aux cotés des Blacksad et autres Grandville. Couleurs directes, phylactères illustrés, grandes cases en ouvertures de chapitres, Les Enfants du Capitaine Grant version Nesme est un véritable régal pour les yeux.

 

 

 

Après, au rayon des bémols, on regrettera que l’auteur n’ait pas un peu plus tranché dans les textes qui alourdissent parfois la lecture et un manque d’unité dans le choix des personnifications des personnages (à quelques rares exceptions, les races choisies semblent l’avoir été un peu au hasard), mais rien qui ne gâche le plaisir de cette adaptation haute en couleur qui retranscris à merveille l’esprit de grande aventure du roman.

 

La version intégrale de la trilogie, devenue fort difficile à trouver, fait honneur au travail d’Alexis Nesme : Couverture noire ornée de décorations dorées, très grand format, galerie de couvertures et cahier graphique…du bien bel ouvrage !

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? KIDNAPPED

 

 

C'est de Qui ? R. Budd

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous ? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Une décennie après une version Disney bon enfant, c’est avec un casting qui réunit la crème des acteurs british de l’époque qu’est adapté le roman de Stevenson racontant l’enlèvement d’un jeune orphelin par des pirates.

 

Riche en scènes de grand large, de nature sauvage et de combats, Kidnapped donne à Roy Budd l’occasion de se faire plaisir en écrivant une partition où aventure et héroïsme sont les maîtres mots, mais pas que, un ou deux thèmes romantiques venant s’immiscer dans cette avalanche de grand spectacle.

 

Si Budd n’hésite pas à utiliser la cornemuse de temps à autre, il le fait comme si c’était pour un western dans un mélange d’influences aussi audacieux que payant faisant de ce score probablement l’un des plus originaux et réussi de son compositeur et une musique assez riche et variée pour ne pas démériter sur Les Enfants du Capitaine Grant.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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