2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 09:17

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : TERMINUS 1. 2° PARTIE

 

 

C'est de qui ? Le Tendre et Ponzio

 

 

La Couv':

Un peu de Science et un peu plus de Fiction...  /  Terminus 1,2° Partie  Vs.  The Haunted Palace

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui sur le tome précédent.

 

 

Une planche:

Un peu de Science et un peu plus de Fiction...  /  Terminus 1,2° Partie  Vs.  The Haunted Palace

 

Ca donne quoi? Notre héros est enfin arrivé à destination et, après une expédition aussi dangereuse qu'éprouvante a trouvé le cimetière d'épaves.

Las celui ci est envahi de primates semi-humains qui empêchent la récolte de Palladium. Mais Julius va, grâce à sa valise téléporteuse, trouver une solution surprenante.

Second et dernier tome d'une nouvelle adaptation d'un roman de Wul chez Ankama, Terminus 1 est clairement le projet qui m'a le moins emballé.

Outre le scénar, aux passages loufoques plutôt fun mais assez anecdotique en comparaison de certains autre titres, c'est vraiment du côté de la partie graphique que le bât a blessé.

Ponzio livre un album qui tend plus vers le roman photo que la BD à proprement parler via un photo réalisme poussé à l'extrême.

Mais ce n'est évidement qu'un ressenti personnel, et il y a fort à parier qu'avec un autre style de dessin j'aurais plus apprécié ce Terminus 1.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? THE HAUNTED PALACE

 

 

C'est de Qui ? R. Stein

 

 

La couv' 

Un peu de Science et un peu plus de Fiction...  /  Terminus 1,2° Partie  Vs.  The Haunted Palace

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne quoi? De l'avis d'amateurs éclairés, votre serviteur en tête, les B.O de Ronald Stein, aussi nombreuses que variées, étaient, dans la majeure partie des cas, bien plus intéressantes que les films pour lesquels elles avaient été écrites.

 

Si ce n'est pas le cas de ce film de Corman, hommage à la fois à E.A Poe et à H.P Lovecraft, où l'on retrouve les grands Vincent Price et Lon Chaney, il faut bien se rendre à l'évidence qu'avec tout son professionnalisme et sa bonne volonté, Stein, entre les budgets réduits et la composition à tour de bras (il écrira pas moins de huit B.O la même année que ce Haunted Palace!), livre une prestation bancale oscillant entre moments de pure génie où l'on a l'impression qu'un orchestre symphonique au grand complet se déchaine et passages attendus singeant pauvrement les grands moments de Bernard chez la Hammer, à base de violons lambdas hystériques et fatigants.

 

Néanmoins le coté baroque et décalé de ce score old school (choix déjà payant sur le tome 1 d'ailleurs) a fait beaucoup de bien à ma lecture et a permis à la pilllule de passer un peu mieux.

 

 

---------------------------

 

Une chronique de Fab

Repost0
29 octobre 2016 6 29 /10 /octobre /2016 06:49

 

 

Continuons donc notre thématique Halloween avec l'adaptation d'un des maîtres du fantastique, H.P. Lovecraft en personne!

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : THE KING IN YELLOW

 


C'est de qui : I.N.J. Culbard

 

 

La Couv':

Longue vie au Roi  /  The King In Yellow  Vs.  Possession

Déjà lus sur le site? Oui.

 

 

Une planche:

Longue vie au Roi  /  The King In Yellow  Vs.  Possession

Ca donne Quoi ? Depuis sa publication le roman de Chambers a probablement bien plus fait parler de lui que ce qu’il n’a été lu ; outre les multiples références que l’on retrouve chez Lovecraft, le Roi en Jaune a été évoqué par des auteurs aussi éloignés que Stephen King ou Raymond Chandler en littérature, plus récemment la première saison télévisée de True Detective y faisait des allusions plus qu’appuyées mais, en BD, jusqu’ici outre une allusion dans la série Arcane Majeure, seul Grant Morrison s’y est frotté dans ses Invisibles.

 

La chose est réparée avec cette adaptation par Culbard, qui, après  ses versions de récits de Sherlock Holmes et de Lovecraft a franchi le pas. Le Roi en Jaune est l’histoire d’un livre dans un livre, à savoir une pièce de théâtre maléfique qui influe tragiquement sur le destin ceux qui ont le malheur de la lire.

 

A différents lieux et époques, divers protagonistes – un peintre, un sculpteur, une jeune femme de bonne famille…- sont confrontés au phénomène ainsi qu’à la présence d’un mystérieux personnage (personnalisation du Roi en Jaune peut être) et en meurent généralement.

Longue vie au Roi  /  The King In Yellow  Vs.  Possession

 

Le trait si particulier cartoony et anguleux - parfois à outrance- de Culbard fonctionne bien en général même si, comme c’était le cas pour certaines de ses adaptations de Lovecraft, il manque parfois de force pour vraiment susciter la peur…et c’est là que la B.O est entrée en jeu !

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

C'est Quoi ? POSSESSION

 

 

C'est de Qui ? Korzynski

 

 

La couv'

 

Longue vie au Roi  /  The King In Yellow  Vs.  Possession

Déjà croisé chez nous? 

 

 

On peut écouter? Certes.

 

 

Ca donne Quoi ? Quand il compose le score de Possession pour son compatriote Zulawski, Korzynski hésites entre air du temps et classicisme, originalité et expérimentation, pour ne finalement pas trancher et tout faire en même temps.

 

L’électronique chargée de synthés suintants les eighties  et de percussions à la boite à rythme le dispute aux envolées lyrico gothiques de violons hammeriens que des instruments plus  rock  comme la guitare et les pianos  électriques viennent arbitrer.

 

De ce fourre-tout musical encore impressionnant aujourd’hui on retiendra surtout une capacité à créer une ambiance oppressante parfois poussée qui est juste ce qu’il manquait à l’adaptation de Culbard pour être à la hauteur de son modèle.

 

Et, accessoirement, pour « inspirer » un autre compatriote quelques années plus tard pour une autre B.O de film fantastique…

 

 

 

----------------------------------

Une chronique de Fab

Repost0
14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 16:56

  

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : FORCATS

 

 

 

 

C'est de qui ? Bedouel et Perna

 

 

 

 

 

La Couv':

 

 

 

 

Pas de printemps pour les bagnards  /  Forçats  Vs.  Marnie

C’est édité chez qui ? Les Arènes

 

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui pour le dessinateur.

 

 

Une planche:

Pas de printemps pour les bagnards  /  Forçats  Vs.  Marnie

 Ca donne Quoi ? Archétype du reporter sans frontières, Albert Londres décide, en 1923, de partir pour la Guyane afin de découvrir la condition des bagnards de Cayenne.

 

Là il fait la connaissance d’Eugène Dieudonné, libre penseur et anarchiste qui a été à tort associé avec un crime commis par la bande à Bonnot et purge sa peine depuis déjà une décennie. Au milieu de l’enfer commence une relation qui changera les deux hommes et le système tout entier.

 

 

L’ancien journaliste Patrice Perna s’attaque à relater la vie du célèbre forçat, telle que l’a décrite Albert Londres, en privilégiant avec intelligence l’action et le rythme dans sa narration, fort bien aidé par le dessin efficace de Bedouel qui utilise de grands à-plats et autres ombrés que ne renierait pas Mike Mignola. 

 

Une bio originale et documentée qui mélange avec réussite faits et fiction.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? MARNIE

 

 

 

C'est de Qui ? B. Herrmann

 

 

 La couv'

 

 

 

 

  

Pas de printemps pour les bagnards  /  Forçats  Vs.  Marnie

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Construite autour de trois thèmes principaux,  interprétés d’abord par un riche ensemble de cordes avant d’être repris en soliste par divers instruments à vent, la B.O de Marnie est la dernière que Herrmann composera pour Hitchcock après maintes années et autant de succès.

 

 

Si leur précédent film, Psychose (Les Oiseaux n’ayant pas de musique à proprement parler), était un tour de force aussi novateur qu’expérimental, celui-ci est un modèle de classicisme, trop peut être et le réalisateur mettra d’ailleurs l’échec du film sur le compte du compositeur (si, si !).

 

 

Pourtant la partition d’Herrmann est loin d’être moyenne, le compositeur mêlant avec le métier qui est le sien des textures musicales complexes pour exprimer le suspense et le romantisme de l’intrigue.

 

 

Ce coté un peu old-school de la musique amène une ambiance en décalage avec certains passages de Forçats mais se révèle très efficace sur des passages plus chargés en émotion et en action, et ce tome 1 n’en manque pas !

 

 

 

 

 

----------------------------------

 

Une chronique de Fab

Repost0
10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 13:27

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LA LOTERIE

 


C'est de qui : M. Hyman

 

 

La Couv':

Le Gros Lot?  /  La Loterie  Vs.  Despite the falling snow

Déjà croisé sur le site? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Une petite ville rurale du nord est des Etats Unis, la fin des années 40, par un jour de juin ensoleillé toute la communauté s’est réunie sur la place afin de participer à une étrange loterie, préparée la veille au soir par deux hommes. Chacun à son tour, les habitants viennent tirer un petit bout de papier plié, en semblant redouter celui qui ne sera pas vierge.

 

Je ne vous dévoilerai pas ce qu’on « gagne » à cette étrange loterie que Miles Hyman (qui adapte ici une nouvelle de sa propre grand-mère) nous décrit dans le détail, s’arrêtant sur une expression faciale, un mouvement de main, sur une devanture ou un bout de paysage via de grandes cases aux couleurs vives qui ne sont pas sans faire penser à de l’illustration voire de véritables tableaux comme ont pu en produire ses compatriotes.

 

 

Si le rythme de narration pourra paraître très posé à certains, il construit lentement la tension présente tout au long du récit, amenant inexorablement et par des moyens détournés (la fausse tranquillité apparente de la vie des habitants en ce jour de loterie) au climax du scénario.

 

Dans la lignée de ses adaptations  de grands romans noirs Miles Hyman livre une étonnante version du texte de son aïeule auquel il donne une identité graphique intéressante.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? DESPITE THE FALLING SNOW

 

 

C'est de Qui ? R. Portman

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendue sur B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Si la période historique correspond à peu près, l’action de Despite the falling snow, adapté de son propre roman par Shamim Sarif, se déroule en Union Soviétique.

 

 Si l’on pourrait se dire qu’une B.O de film d’espionnage en pleine Guerre Froide ne semble pas de prime abord tout désigné pour accompagner un récit aussi contemplatif que psychologique, il s’avère que Rachel Portman a eu la bonne idée d’éviter l’écueil de la musique trop marquée folkloriquement.

 

Dominée par un piano sobre et efficace, qui passe de la mélancolie au suspense sans prévenir, sa partition flotte entre les genres, flirtant avec l’underscoring sauf quand les cordes, notamment le violoncelle, s’invitent sur des passages plus orchestraux.

 

Portman travaille à l’économie, dans le bon sens du terme, et sa B.O des plus éthérée appuiye bien la lenteur relative de l’adaptation d’Hyman.

 

 

 

----------------------

 

 

Une chronique de Fab

Repost0
6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 09:36

 

 

 

Chronique un peu particulière que ce Ravage puisque ce sera la dernière de Lio pendant quelques temps, obligations professionnelles oblige.

 

Nous lui souhaitons bonne chance et espérons qu’il reviendra au plus vite dans les colonnes de B.O BD dont il a été un des principaux artisan de réussite et d’originalité depuis son arrivée, moteur et force de proposition d’un site qui ne serait pas tout à fait le même sans ce qu’il lui a apporté.

 

A très bientôt camarade, tu nous manque déjà !

 

 

 

 

 

LA BD :

 

 


C'est quoi RAVAGE, TOME 1

 


C'est de qui : Macutay, JD Morvan & Walter

 

 

La Couv' :

 

LA BD :

 

 


C'est quoi LA GUERRE DU FEU

 


C'est de qui : Roudier & Champelovier

 

 

La Couv' :

Paris brûle-t-il ? / Ravage Vs. Caprica

Déjà lu sur le site ? Oui

 

 

C'est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche :

 

 

Ca donne quoi ? Dans un futur indéfini, les armées du Patriarche François, cent-trente ans au compteur, mais toujours bon pied, bonne oeil (après quelques injections), donnent l'assaut à la place-forte d'Albert le Forgeron, seigneur séditieux, inventeur d'une terrible machine à vapeur... Paris, 2052. Alors que le jeune et un peu raide François Deschamps attend de voir passer sur les écrans sa belle Blanche Rouget, devenue Regina Vox, la nouvelle égérie du producteur Jérôme Seita, l'électricité disparaît soudainement et livre la capitale au chaos et à la destruction.

 

Se lancer dans une adaptation de Ravage implique de tenir compte de la tonalité si particulière du style de Barjavel, plus proche par moment de la poésie sombre et absurde d'un Boris Vian ou du Brazil de Terry Gilliam que de l'âpreté du 1984 d'Orwell. La démarche impose également de se demander comment aborder l'idéologie anti-moderne et anti-scientifique qui sous-tend son propos. Une idéologie sur laquelle les critiques débattent encore pour savoir si elle relève du pétainisme (rappelons que le livre a été publié sous l'Occupation et la férule du régime de Vichy) ou au contraire si l'écrivain, conforté par son éditeur, l'ambigu Denoël, s'est inspiré de la philosophie prônée par Lanza del Vasto, qui préfigurait les mouvements écologistes radicaux qui essaimeraient à la fin des années 1960 et avait l'avantage de ne pas s'opposer aux doctrines nauséabondes du Maréchal et de ses sbires.     

 

En choisissant de bousculer l'organisation du roman, dont l'épilogue tendancieux tient désormais lieu de prologue, et en faisant du Patriarche un mélange de Solomon Kane droit dans ses cuissardes noires et de Gandalf implacable, façon Peter Jackson, qui défouraille à tour de bras ses ennemis du haut de leurs remparts, Jean-David Morvan et son dessinateur, le talentueux Rey Macutay, livrent une entrée en matière fracassante, digne d'un épisode de Game of Thrones ou de Vikings. Ce parti-pris, pour jouissif qu'il soit, évacue cependant toute polémique éventuelle concernant la relecture qui est faite de Ravage et n'a, au final, pas grand chose à voir avec sa tonalité décalée évoquée plus haut.

 

 

Toutefois, dès que le flash-back nous ramène au "début" de l'histoire, la BD commence à trouver son point d'équilibre entre fidélité au roman et innovations bienvenues. C'est alors avec un intérêt croissant que l'on s'attache à suivre les parcours de François et Blanche à travers un Paris futuriste lumineux qui doit moins à la Métropolis de Fritz Lang (comme c'était le cas chez Barjavel) qu'à la Coruscant de Star Wars, accommodée à la sauce haussmannienne.

 

Se concluant quelques pages seulement après l'extinction de toutes les sources d'énergie de la capitale, ce premier tome (sur trois) apparaît comme une mise en place de l'intrigue et des personnages qui pèche parfois par son inspiration anglo-saxonne trop appuyée, mais parvient malgré tout à remplir la mission que ses créateurs semblent s'être fixée : immerger le lecteur dans le crépuscule des "Temps nouveaux" imaginés, il y a plus de soixante-dix ans, par Barjavel avec une incroyable acuité.  

 

 

 

 

 MUSIQUE :

 

 

 

 

C'est Quoi ? CAPRICA
 

 

 

C'est de Qui ? Bear McCreary

 

 

La couv' :

 

 

Déjà croisé sur B.O BD ? Oui

 

 

On peut écouter ? Une mise en bouche qui accompagne bien les 1ères pages de la BD

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Délicat de trouver une bande-son qui permette de concilier trois ambiances aussi variées que celles proposées dans Ravage. « Provençale fantasy » (pour reprendre la belle expression de Morvan) épique et rugueuse d’un côté, déambulation dans un Paris ultra-technologique de l’autre et enfin, dans les dernières pages, prémices de l’effondrement… au propre comme au figuré, de notre belle Capitale. Et pourtant…

 

Diffusée en 2010, la première et unique saison de Caprica, préquelle avortée du magistral reboot de la série Battlestar Galactica, orchestrée par Ronald D. Moore, propose à bien y regarder un cadre assez proche à celui du premier tome de l’adaptation de Barjavel : la description d’un univers futuriste, qui concilie esthétique rétro et innovations high-tech - on y bidouille du Cylon en conduisant des Citroën DS ! - dont la confiance aveugle en la technologie va causer sa perte.

 

Compositeur de l’excellente BO de Galactica, Bear McCreary rempile derrière le pupitre et poursuit son exploration d’un univers sonore riche et diversifié. Il émane de son travail  un sentiment de mélancolie qui sied parfaitement aux scènes intimistes de la BD (le morceau "Amanda Graystone" semble avoir été écrit pour Blanche), tandis que les percussions tribales, marque de fabrique de la série, n’en sont pas pour autant oubliées. Il n’y a qu’à écouter les pistes "Terrorism On The Lev" et surtout "Cybernetic Life Form Node" pour s'en convaincre, qui accompagneront à la perfection le prologue guerrier de Ravage. Enfin, la noblesse toute en retenue de "The Adama Name" permettra de souligner toute la majesté du Paris de Macutay et de son ballet incessant de voitures volantes en suspension.

 

 

 

 

---------------------------------

 

 

Une chronique de Lio

         

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags