30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 13:07

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? NOÔ 1. SOROR.

 

 

C'est de qui ? Sentenac & Genefort.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le dessinateur.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dans les années 30, égaré au beau milieu d’une jungle d’Amérique du Sud, Brice un jeune garçon fait la rencontre de Jouve, un extra terrestre à forme humaine qui l’emmène sur son vaisseau.

20 ans plus tard ils débarquent sur la planète de Jouve, système solaire parallèle où fait rage un affrontement entre diverses factions.

Alors que Jouve rejoint la résistance, Brice rentre à l’école où il va nouer des liens forts avant d’être embarqué dans le tourbillon de la guerre.

 

Nouvelle adaptation d’un roman de Stefan Wul pour le label Comix Buro (passé sous la houlette de Glénat depuis quelques mois avec la réussite que l’on connaît), Noô est une œuvre clairement plus ambitieuse que les précédentes –c’est d’ailleurs le dernier bouquin de son auteur- avec une histoire aux dimensions et aboutissants plus épiques, dans ce qui deviendra la tradition de la SF à grand spectacle, mâtinée ici d’un parcours initiatique touchant.

 

Laurent Genefort, pour sa première incursion dans le 9° Art, propose un scénario bien rythmé, sans temps morts malgré une linéarité d’origine intrinsèque à l’intrigue.

La partie graphique est souvent impressionnante, Alexis Sentenac livrant des pages de décors chatoyants et détaillés (mention spéciale au saut en contre plongée sur la ville), et ses personnages n’est pas en reste avec des visages expressifs et un dynamisme contant.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :STAR TREK. AMOK TIME.

 

 

C'est de qui ? G. Fried

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Il y a deux jours !

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Star Trek, série de SF mythique s’il en est a, comme pas mal de séries TV de l’époque, a vu défiler de grands noms de la musique de films à ses génériques.

 

Avec des pointures comme George Duning, Jerry Fielding, , Sol Kaplan, Gérard Fried, recyclé dans la musique de srie TV depuis presque une décennie à l’époque, sévit pas mal lors des premières saisons.

 

La partition de Fried pour cet épisode marquant dans l’histoire de la franchise (où Spock est supposé se marier et va devoir affronter Kirk dans un combat à mort),  traduit si bien l’esprit Star Trek que des portions de son score seront réutilisées à de nombreuses reprises dans la série.

C’est Fried qui écrira le thème de Spock, lui aussi passé à la postérité.

 

De la fort bonne musique de SF, raccord dans l’ambiance avec cette nouvelle adaptation de Wul.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 09:37
 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  APRES L’ENFER

 

 

C'est de qui ? Meddour & Marie

 

 

La Couv':

 

Des Contes à rendre  /  Après l'enfer  Vs.  The Last Sunset

 

Déjà lu sur le site? Oui mais pas ensemble.

 

 

C’est édité chez qui ? Grand Angle.

 

 

Une planche:

 

Des Contes à rendre  /  Après l'enfer  Vs.  The Last Sunset

 

Ca donne Quoi ? Au lendemain de la Guerre de Sécession c’est dans un Sud défait et à l’agonie que Dorothy, qui a vu la propriété de sa famille dévastée et sa mère violée et tuée, va rencontrer Alice, une jeune fille traumatisée et mutique. Leur route va croiser celle de trois soldats confédérés en déroute à la recherche d’un soi-disant trésor. Le point commun de ces personnages est qu’ils sont tous victimes d’un groupe de douze individus aussi néfastes qu’énigmatiques.

 

Fabrice Meddour comme Damien Marie sont des familiers de l’adaptation/détournement de contes, le dessinateur s’est en effet frotté à Blanche Neige tandis que le scénariste avait en son temps proposé un Règlement de Contes où tout un pan des récits traditionnels passait à la moulinette du western.

 

C’est dans ce contexte que l’on retrouve le duo d’auteurs pour cette histoire très sombre sur fond de Guerre de Sécession qui s’achève et où une galerie d’anti-héros tout droit inspirés du Magicien d’Oz et d’Alice au Pays des Merveilles va chercher vengeance, rédemption et/ou richesse dans des décors de désolation.

 

Le scénario ne laisse pour l’instant aucune place à l’espoir, jouant sur la corde sensible du trauma, et le dessin de Meddour rend à merveille cette atmosphère de désolation, que ce soit dans des visages très expressifs ou des décors aux couleurs parfaitement choisies.

 

Une première partie de diptyque diablement efficace et fort originale, vivement la suite et fin.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE LAST SUNSET

 

 

C'est de qui ? E. Gold

 

 

La Couv':

 

Des Contes à rendre  /  Après l'enfer  Vs.  The Last Sunset

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

Ca donne Quoi ? En marge de choses plus classiques dans le genre, Hollywood, au fur et à mesure de l’évolution des mœurs, a su proposer des westerns moins manichéens et, surtout, y aborder des thématiques plus profondes.

 

Dans ce film de 1961, le réalisateur Robert Aldrich fait se confronter trois légendes du 7° art de l’époque (Kirk Douglas, Rock Hudson, Joseph Cotten) dans une sombre histoire de relation amoureuse incestueuse (non connue jusqu’à la fin de film cela dit) sur fond de règlement de compte. Si la tragédie grecque à la sauce far west marchait sur le papier (le scénario est signé Dalton Trumbo tout de même), le réalisateur semble un peu embêté parfois avec son sujet et livre une œuvre en demi-teinte.

 

Ernest Gould, le compositeur, s’en sort bien mieux ; en effet s’il utilise au départ les codes du score de western encore très en vogue à l’époque, il profite également des cotés plus noirs de l’histoire pour proposer des thèmes plus durs où les cuivres font même parfois penser à un drame historique.

 

Une ambiance empreinte de gravité qui ne va pas mal du tout à ce premier volet d’Après l’Enfer.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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10 juillet 2019 3 10 /07 /juillet /2019 08:36

 

Nous sommes mercredi et en plus c'est "les grandes vacances" pour nos chères têtes blondes, voici donc la chronique  d'un - très bon!- titre "jeunesse"(mais pas que) qui sort aujourd'hui!

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE ROI SINGE

 

 

C'est de qui ? Chaiko

 

 

La Couv':

 

Un singe divin  /  Le Roi Singe  VS.  Legend of the Mountain

 

Déjà rencontré chez B.O BD? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Kramiek

 

 

Une planche:

 

Un singe divin  /  Le Roi Singe  VS.  Legend of the Mountain

 

Ca donne Quoi ? Un jeune singe sorti d’un rocher devient roi de son peuple après avoir réussi une épreuve. Mais non content de son état royal le voilà qui va partir en quête de l’immortalité, d’une arme magique ou encore d’une reconnaissance divine !

Et peu importe si en chemin il doit froisser l’égo de dieux, créatures monstrueuses et autres combattants légendaires !

 

Après avoir repris avec brio le flambeau de la Chronique des immortels et illustré Shayne la nouvelle série fantasy de Desberg, l’artiste chinois Chaiko se lance en tant qu’auteur complet sur cette adaptation fort réussie d’une légende orientale classique très célèbre.

 

Outre son trait semi réaliste toujours très soigné, magnifiquement rehaussé de la palette de couleur dont il a le secret, Chaiko livre un récit plein de rebondissements, d’action  et d’humour, aux protagonistes hauts en couleurs (mention spéciale à la distribution anthropomorphe).

 

Le premier tome d’une trilogie ouvertement intergénérationnelle.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : LEGEND OF THE MOUNTAIN

 

 

C'est de qui ? Ta Chiang Wu

 

 

La Couv':

 

Un singe divin  /  Le Roi Singe  VS.  Legend of the Mountain

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Même si vous ne goutez que peu les films de sabre d’époque, Legend of the Mountain a de quoi vous séduire. Ne serait-ce que parce que…ce n’est pas un film de sabre. En effet, l’intrigue –la quête d’un canon bouddhiste-  mettant en scène diverses factions surnaturelles, les séquences chorégraphiées de combat sont ici remplacées par des scènes quasi psychédéliques d’effets spéciaux de sorcellerie surréaliste.

 

La B.O du film, de fait, emprunte elle à de multiples genres, à commencer par le fantastique avec force électroniques qui viennent s’intercaler entre des passages plus traditionnels à la flute et aux cordes folkloriques, voire à des morceaux aux longs breaks de percussions diablement efficaces.

 

Cet ensemble chamarré, où l’occident s’invite parfois via un arrangement mélodique, une phrase moins modale et des thématiques dignes de la Hammer, et où l’influence de la décennie qui s’achève –les années 70 – est assez nette, ne cesse de surprendre son auditeur.

Via sa couleur nettement orientale cependant c’était une musique tout trouvée pour ce premier volet du Roi Singe.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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3 juillet 2019 3 03 /07 /juillet /2019 07:44

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONAN LE CIMMERIEN. CHIMERES DANS LA CLARTE LUNAIRE.

 

 

C'est de qui ? V. Augustin

 

 

La Couv':

 

Sâches Ô Prince... / Conan Le Cimmérien. Chimères de fer dans la clarté lunaire.

 

Déjà lue chez nous? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

Sâches Ô Prince... / Conan Le Cimmérien. Chimères de fer dans la clarté lunaire.

 

Ca donne Quoi ? Défait par l'armée d'Hyrkanie, Conan est le seul survivant de sa bande de mercenaires mais l'occasion lui est donnée de se venger quand il tombe sur le roi qui dirigeait les troupes ennemies.

Notre barbare fait d'une pierre deux coups puisqu'en trucidant le souverain il sauve une jeune femme qu'il va prendre sous son aile. Les voilà en fuite sur la Mer de Vilayet, ils accostent bientôt sur une île où se tapit un ennemi aussi énigmatique qu'invisible. Réfugiés dans un temple en ruines, nos deux héros vont réaliser qu'il abrite un mal antédiluvien dont ils n'échappent que pour tomber sur un équipage de pirates.

 

Vous l'aurez compris, cette aventure de Conan est une suite de situations périlleuses pour notre barbare qui ne cesse de tomber de Charybde en Scilla, accompagné d'un personnage féminin moins « faire valoir » qu'à l'accoutumée puisque c'est même elle qui sauvera la mise au cimmérien à un moment.

 

Sâches Ô Prince... / Conan Le Cimmérien. Chimères de fer dans la clarté lunaire.

 

Si, je dois l'avouer, à l'annonce de la collection d’adaptations chez Glénat j'étais un peu frileux, au fur et à mesure des parutions mes craintes se sont bien dissipées.

 

L 'album de Virginie Augustin se place dans le trio de tête des réussites que sont La Fille du Géant de Gel et La Reine de la Côte Noire.

Augustin avec ses décors à couper le souffle, son découpage dynamique et ses personnages racés, se place dans la droite lignée des illustres prédécesseurs qui se sont frottés au héros d'Howard, de Buscema à Nord, capturant la sauvagerie du texte d'origine et en rendant avec talent l'ambiance de fantasy et d'aventure.

 

Allez si je devais émettre une toute petite réserve sur l'album ce serait peut être certaines variations du visage de Conan qui le rendent parfois assez différent d'une case à l'autre ; détail qui n'a pas pour autant entamé le plaisir de la redécouverte de cette histoire !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : VIKING WOMEN AND THE SERPENT

 

 

C'est de qui ? A. Glasser

 

 

La Couv':

 

Sâches Ô Prince... / Conan Le Cimmérien. Chimères de fer dans la clarté lunaire.

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Roger Corman, derrière sa réputation de réalisateur/producteur de séries B fauchées à la chaîne, avait néanmoins un véritable amour du 7° Art (il distribuera par exemple certains films de la Nouvelle Vague ou du cinéma expressionniste italien) et un savoir faire évident quand on voit ce qu'il était capable de faire avec fort peu de moyens et en un temps record.

 

S'il a peu ou prou touché à tous les genres le fantastique reste son domaine de prédilection et la fantasy est un de ceux dans lequel il a le moins oeuvré.

On constatera, à la vision de ce Viking Women, que ce n'est pas plus mal et on comprendra qu'il n'est pas voulu renouveler l'expérience.

 

En effet malgré un pitch intéressant et des croquis préparatoires ambitieux, le résultat sera assez catastrophique, en passant du jeu d'acteur quasi amateur aux décors extérieurs cheap au possible, il ne reste quasiment rien à sauver de ce long métrage (heureusement assez court en réalité) si ce n'est la musique de Glasser, qui remplace ici Ronald Stein compositeur attitré de Corman.

 

Glasser qui a derrière lui une solide carrière dans la fantasy et l'horreur bis se démène comme il peut pour sauver le film du ridicule complet avec des thèmes inventifs et épiques qui alternent avec des passages bien plus sombres aux cuivres grondants, le totu bien rendus par un orchestre réduit.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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22 juin 2019 6 22 /06 /juin /2019 12:50
 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  QUARANTE CERCUEILS

 

 

C'est de qui ? Jok & Santullo

 

 

La Couv':

 

En mer avec...Dracula!  / 40 Cercueils  Vs.  The Crater Lake Monster

 

Déjà lus sur B.O BD? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Mosquito

 

 

Une planche:

 

En mer avec...Dracula!  / 40 Cercueils  Vs.  The Crater Lake Monster

 

Ca donne Quoi ? Le Dracula de Bram Stoker est un roman épistolaire, composé exclusivement d’extraits de journaux intimes, de correspondances et autres rapports médicaux. Si certaines parties sont plutôt bien dévelloppées, d’autres sont plus survolées.

C’est notamment le cas du voyage du Comte entre le continent et l’Angleterre à bord du Demeter qui est raconté par le biais du journal de bord du commandant.

 

Les auteurs de Quarante Cercueils ont décidés de raconter plus en détail ce passage durant lequel les marins vont vivre un véritable enfer et succomber les uns après les autres à la soif sanguinaire du vampire.

 

Huis clos par excellence (allez d’accord avec l’île déserte et le vaisseau perdu dans l’espace) le navire en pleine tempête (crée par le Comte en personne) donne à Jok l’opportunité de faire montre de son talent.

Dans des tons sombres, le dessinateur livre des planches très gothiques, aux cadrages pensés pour rendre l’angoisse de la situation à bord du Déméter.

 

Un ajout original à un monument de la littérature fantastique !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE CRATER LAKE MONSTER

 

 

C'est de qui ? W. Zens

 

 

La Couv':

 

En mer avec...Dracula!  / 40 Cercueils  Vs.  The Crater Lake Monster

 

Déjà croisé dans le coin? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Ah les bonnes vieilles sériez Z en stop motion des années 50 à 70, quelle naïveté, quelle mélancolie… sauf que dans le cas du film ici présent non ; c’est juste un navet où quasi rien n’est à sauver si ce n’est la musique de Zens.

 

Véritable couteau suisse du cinéma bis américain de son époque, Zens a tenu tous les postes ou presque : réalisateur, scénariste, producteur, caméraman et, last but not least, compositeur.

 

Sur The Crater Lake Monster c’est la seule casquette qu’il porte et c’est pas plus mal. Sa partition est assez lambda, dans la tradition du genre avec des pistes tout de même bien gratinées coté action et épouvante où, sur un orchestre réduit, il place des effets électroniques étranges voire impromptus.

 

Juste ce qu’il faut d’horreur surannée pour le voyage mouvementé du Déméter version Jok et Santullo.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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