LA BD:
C'est quoi ? SPY SUPERB
C'est de qui ? M. Kindt
La Couv':
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C’est édité chez qui? Futuropolis
Déjà croisé sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Jay est un romancier raté, persuadé d’être un génie en devenir mais qui n’a jamais réussi à faire publier quoique ce soit.
Imbu de sa personne malgré sa nullité quasi générale, le jour où il est malencontreusement choisi pour servir d’homme de paille à une organisation gouvernementale, il se prend au jeu, mettant en jeu sa vie et celle de vrais espions à la recherche d’un téléphone compromettant.
Le pastiche de récit d’espionnage a ses “lettres de noblesse” que ce soit Outre atlantique ou chez nous et Matt Kindt, après s'être essayé au thriller avec une certaine réussite, notamment sur deux de ses premiers travaux, Pistolwhip et Super Spy, décide ici de prendre le contre-pied et nous pond une sorte de “grand blond avec une chaussure noire” version U.S convaincante.
Son anti-héros est tête à claques au possible et le récit est mené à 100 à l’heure.
Coté graphisme le style très particulier de Kindt pourra en rebuter certains (je dois vous avouer que je ne suis pas un grand fan) mais on le scénario emporte l’adhésion même si on est loin des grandes réussites de l’auteur.
LA MUSIQUE:
C'est quoi ? LOGAN LUCKY
C'est de qui ? D. Holmes
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Ce Logan Lucky marque la sixième collaboration entre Soderbergh et Holmes (dont trois Ocean, notons que pour la version féminine de la franchise, réduite à 8, les deux compères ne rempileront pas, gageons qu’ils ont eu du nez !), toutes placées sous le signe du groove classe hérité des B.O jazzy de pointures comme Lalo Schifrin et autre John Barry dans les années 60 /70.
Comme sur le reste de leur prod ensemble, Holmes et Soderbergh ont savamment mélangé musique illustrative écrite pour le film et morceaux pop-rock voire funk plus ou moins connu, choisis pour leurs ambiances cool et classe.
De son propre aveu Holmes, plus en retrait coté écriture que sur les autres longs métrages, a sélectionné des morceaux moins lambda que ceux qu’on entend d’habitude dans les grosses machines U.S du genre (le film de casse) histoire que, tout en imprégnant le film d’une identité musicale marquée, les chansons ne prennent pas le pas sur le reste.