LA BD:
C'est quoi ? HOPE
C'est de qui ? Broxton & Adams
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Delcourt
Déjà croisés sur le site? Non
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Mallory Hope est un privé à Hollywood dans l'après-Guerre, mais dans un monde où la magie fait partie du décor. Hope n’hésite pas à l’employer mais ces pratiques ont un prix que le détective paye…cher !
Toutefois ça peut s’avérer pratique pour élucider des affaires, comme celle qu’on vient de lui proposer : un gamin vedette de cinéma a disparu et entre sa mère femme fatale dépressive et alcoolique et son père, homme violent criblé ed dettes, le cas semble corsé.
Surtout que Hope est émotionnellement impliqué, lui aussi a perdu son gosse (et se femme par la même occasion !) quelques années auparavant.
Guy Adams marche avec cette uchronie noire clairement dans les pas de Steve Niles, champion du mélange des genres divers avec l’épouvante avec un héros qui a un cousinage certain avec le Constantine de Hellblazer ; du coup, pour l’originalité, on repassera !
Appliquant avec un certain métier les codes du noir, le scénariste y rajoute une ration de fantastique bien dosée qui ne prend pas trop le pas sur l’ambiance bien glauque du récit.
De son coté Broxton lorgne plus vers le style d’un Phillips qui lui aussi, en compagnie de son inséparable Brubaker, avait tenté le mix Noir/Horreur avec un Fatale bien plus intéressant que ce Hope qui se laisse lire mais ne laisse pas forcément une envie d’y retourner.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :LAW ABIDING CITIZEN
C'est de qui ? B. Tyler
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Yep
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Quand on pense que le réalisateur de ce thriller lambda a demandé à Brian Tyler de faire du « néo-noir » et qu’on écoute le résultat, on se dit que quelqu’un, dans la boucle, doit nous expliquer ce qu’est son idée de néo-noir !
En effet, Brian Tyler, alors submergé de demandes pour des films qui naviguent hélas un peu trop dans le même registre, propose ici ni plus ni moins qu’une partition dans le plus pur esprit de ce que pondait au kilo le studio Remot Contrôle d’Hans Zimmer et sa cohorte de faiseurs plus ou moins talentueux.
Avec une base au piano solo et aux synthés et percussions, plus un chouilla de guitare rythmique de ci de là, le tout dans un registre plutôt grave qui joue sur les ambiances tendues via des nappes stressantes, Tyler rajoute un orchestre conséquent mais exclusivement composé de cuivres et de cordes, les derniers servant surtout de faire valoir aux cordes via des reprises de thèmes ou des échos appuyés aux phrases jouées.
En résulte un score tout aussi sombre et désespéré que peut l’être le comics proposé plus haut auquel, peut-être, une bonne vieille B.O de film noir classique aurait apporté une intéressante touche d’originalité décalée.
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Une Chronique de Fab