Darwyn Cooke, dessinateur/scénariste au talent des plus originaux vient de nous quitter. Nous vous proposons en hommage la chronique réactualisée de l’une de ses adaptations du Parker de Westlake.
LA BD:
C'est quoi: PARKER:THE SCORE
C'est de qui: Darwyn Cooke d'après Richard Stark.
La Couv:
On l'a croisé sur BO BD? Oui, pour le tome précédent entre autre.
Une planche
Ça donne quoi ?: Bosser avec un inconnu, réunir pas moins de douze gars pour un coup, Parker se dit qu’il voit peut être un peu gros dans ce coup sans faille qui vise le casse d’une ville entière...et ses prédictions vont vite s’avérer justes.
Si le scénario de cette troisième adaptation n’est pas le meilleur, il est celui qui permet à Darwyn Cooke de faire étal de tout son talent.
Que ce soit sur les choix narratifs (découpage séquentiel impeccable, choix de cadrages judicieux) que dans le trait catchy et une colo à nouveau en uniton qui donne l'effet old school qui va bien.
Avec Parker Cooke avait vraiment trouvé chaussure à son pied et un univers idéal pour son style graphique. Même si, une fois encore, c'est du Noir on ne peut plus classique, en lisant ce bouquin, à plusieurs reprises, je me suis surpris à avoir un sourire de plaisir, me disant que c'était ce genre de BD qui me rappelait pourquoi j'aime le medium. Un classique.
LA MUSIQUE:
C'est quoi: PANIC ROOM
C'est de qui: Howard Shore
La couv':
On l'a entendu par ici? Certe, et pas mal de fois en plus.
On écoute?
Ça donne quoi ?: Shore, compositeur aux multiples talents, qui sait exceller dans quasiment tous les domaines, qui illustre le huis clos stressant (mais un peu vain) de Fincher.
Ici, il ne fait usage quasiment que des instrument à cordes, utilisant du coup un large éventail de possibilités, des sons graves des violoncelles à ceux parfois stridents des violons, il exprime tout un panel d'émotions, le suspense restant néanmoins la dominante de la galette.
Un score de thriller très réussi, tendu comme il se doit, une musique bien adaptée à cette nouvelle aventure de Parker. Cela étant, si l'on veut rester dans l'esprit et l'époque du récit de Westlake, un score des 60's collera sans doute mieux.
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Une chronique de Fab