On achève bien les oeuvres d'art/ L'Art du Chevalement Vs. Bodysong

LA BD:

C'est quoi : L’ART DU CHEVALEMENT

 
C'est de qui : Dupuy & Hui Phang

 
La Couv':

Déja lu par ici? Non

C’est édité chez qui ? Les éditions Futuropolis, un lien vers le site :link

Une planche:

Ca donne Quoi : Nouvel ouvrage de la collection Louvre (dont quelques uns ont été chroniqués en ces pages) celui ci se révèle être l'un des plus poétiques et conceptuel à la fois. Un meneur de chevaux dans les mines de Lens, après la Seconde Guerre Mondiale, se retrouve, avec le vieux cheval qu'il emmène a une retraite bien méritée, on ne sait comment face au Louvre local. S'ensuit alors une visite guidée par les œuvres exposées qui, comme par magie, sont dotées de parole et de pensée. Mise en parallèle entre le travail à la mine et  l'art,  réflexion sur la place de ce dernier dans la vie, petits morceaux d'existence au sein de siècles d'oeuvres, cet album au graphisme particulier est un voyage poétique prenant.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? BODYSONG

 
C'est de Qui  J.Greenwood

 
La couv' 

On l’a déjà entendu chez nous ? Oui

On peut écouter? La B.O dans son intégralité:

Ca donne quoi ? La seconde tête pensante d’un des groupe anglais les plus originaux de ces dernières années, après avoir exploré les limites de ce que Radiohead pouvait lui permettre, se lance naturellement dans une carrière parallèle en solo. Mais pas d’albums standards puisque c’est à la musique de film qu’il se frotte avec bonheur dés cette première excursion pour un documentaire britannique sur  « l’expérience de l’être humain » (tout un programme déjà !). Alors certes on retrouve pas mal de cette identité qui parcourt les morceaux les plus originaux de son groupe, mais aussi les influences multiples et variées qui forment le paysage musical du musicien. Orchestre torturé, effets spéciaux, Ondes-Martenot, lignes de basses à la Mingus, groove à la Dj Shadow…le tout mélangé et remanié dans une suite de pistes parfois déroutantes de différence mais à l’unité clairement marquée. On comprend vite que Greenwood avait des choses à dire- et à faire entendre- en dehors de son jeu de guitare, et c’est tant mieux. Un album haletant de surprises, foncièrement novateur et original, qui est un pendant musical aussi poétique et étrange que l’Art Du Chevalement.