Vous vous souvenez peut être que l'an passé je partageais avec vous ma passion aussi subite qu'inexplicable pour Taylor Swift, icone pop, milliardaire uniquement grâce à sa musique, féministe inspirante, modèle de générations de filles et jeunes femmes (et pas que)..bref, n'en jetons plus, si, toutefois, vous ne connaissez pas le phénomène vous pouvez avoir un aperçu en moins de 2 minutes par ici
Voilà que vient tout juste de sortir, après une campagne médiatique monstre, à base de précommandes de versions ultra collectors et de photos suggestives - pour le moins!- le 12eme opus de la chanteuse aux multiples awards. The Life of a Showgirl.
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Attendu plus que fébrilement par des millions de fans, dont votre serviteur soyons honnêtes, la galette est elle à la hauteur de l'expectative?
Hum... après une poignée d'écoute de l'album, dans sa quasi totalité à chaque fois, force est de reconnaître que Taylor a clairement fait dans la facilité cette fois!
Exit l'introspection du précédent album, la pop est de retour, en force!
En effet si les paroles sont, dans l'ensemble, toujours recherchées (mais pas que, voire ci dessous) la partie musicale est outrageusement catchy avec des morceaux qui sont hyper calibrés pour faire des hits et rester dans la tête mais sans pour autant être ce que la chanteuse a fait de mieux.
Entre les pistes que l'on pourrait croire refusées par écrites pour ses copines, au hasard Lana Del Rey (Elisabeth Taylor), Kathy Perry (Opalite) ou Olivia Rodrigo (Cancelled), les "emprunts" à quelques illustres grands noms de la musique pop/rock (je ne vois pas comment Frank Black ne va pas demander des royalties à taytay pour l'intro du morceau Actually Romantic!) ou RnB (Michael Jackson se retourne probablement dans sa tombe en écoutant Wood), ou encore les pistes que l'on pourrait croire provenir des sessions de précédents albums (Honey, Wish List ou Ruin the Friendship auraient pu figurer sur Midnights ou Lover sans souci), le constat est mitigé.
En fait on pourrait presque dire que Taylor Swift, qui file actuellement le parfait amour -le mariage est dores et déjà annoncé- avec un gros beauf footballeur américain tout ce qu'il y a de plus cliché- au point d'en écrire une chanson sur leurs...relations sexuelles débridées (Wood et sa rythmique Jackson 5 citée plus haut)- n'a jamais écrit des albums aussi réussis que quand elle est malheureuse, ce qui expliquerait la semi teinte de ce 12eme disque.
On ne se fait pas de souci pour autant pour la reine du marketing et de la pop, The Life of A Showgirl va très probablement être streamé des millions de fois, et les albums physiques vont s'écouler à tout autant d'exemplaires, et de mon coté, ça me rassure, mon inexplicable passion n'en n'est que modérée!