LA BD:
C'est quoi : UNDERTAKER 8. LE MONDE SELON OZ
C'est de qui : Dorison & Meyer
La Couv':
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Déjà croisés sur le site? Oui.
C’est édité chez qui? Dargaud
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Alors que la tension monte à Eaden, exacerbée par la furie puritaine de Soeur Oz, Jonas Crow essaie tant bien que mal de protéger Rose et son époux ainsi que la jeune femme que ce dernier doit avorter.
Mais très vite la situationdégèner quand la fanatique réussit à rallier une grande partie des habitants de la bourgade à sa cause et le domicile des époux Prairie est pris d’assaut0.
Tandis que Jonas et le docteur tentent d’aller chercher de quoi opérer puis d’aller quérir le secours de l'armée, le point de non-retour va être franchi.
Les thématiques abordées par Dorison dans ce diptyque résonnent cruellement avec l’actualité aux States: bigoterie exacerbée, poids de la religion sur la politique, croisade contre l’avortement, homophobie, abrutissement des masses, actions extrêmes…
Le scénariste met fort bien la forme au service du fond avec un second épisode chargé en tension et en suspense que Ralph Meyer met en images de façon admirable, bien aidé par les couleurs de la talentueuse Caroline Delaby.
Des découpages au cordeau, des plans cinématiques en diable, une narration à l'efficacité sans faille, on est clairement sur le haut du panier en BD franco-belge, tous genres confondus.
Si le dessinateur a annoncé faire une pause de la série (en même temps ça fait plus d’une décennie qu’il est dessus!) le temps d’un polar historique en solo, gageons qu’il reviendra à l’univers d’Undertaker, surtout au vu de la fâcheuse situation dans laquelle se retrouve notre croque-mort à la fin de ce huitième volet!
LA MUSIQUE:
C'est quoi : THIS MAN CAN’T DIE
C'est de qui ? Tomasi
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Compositeur et pianiste réputé de jazz puis pionnier de la musique électronique de l’autre côté des Alpes, Amédéo Tommasi fait ici son unique incursion dans la B.O de cow-boys.
Pour ce western spaghetti très classique le musicien cède quelmque peu à la facilité avec une partition moriconnienne en diable, avec l’attirail au grand complet (cuivres, guitares, perçus galopantes, chœurs lyriques…) dont on appréciera néanmoins quelques arrangements très jazzys plutôt réservés au film noir d’habitude, ce qui va plutôt bien à ce crépusculaire Monde selon Oz.