LA BD:
C'est quoi ? FRNCK 10. L’OBJET IMPOSSIBLE.
C'est de qui ? Bocquet & Cossu
La Couv':
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C’est édité chez qui? Dupuis
Déjà croisés sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Nous retrouvons nos héros échappés du passé une décennie après la fin du tome précédent.
Leurs existences ont bien changées: qui est devenu cuistot renommé, qui star de télé, et que dire du monde de tous les jours?! En effet des douzaines de dinosaures ont également été transportés dans le présent et les humains ont du apprendre à vivre avec.
Pourtant Frnck n’est pas heureux: il n’arrive pas à se faire à l’idée qu’il a laissé Kenza dans la préhistoire et ne souhaite qu’une chose, retourner la chercher.
C’est le vol de son couteau suisse, un “objet impossible” qui va lui permettre de peut être exaucer ce souhait car une scientifique en a fait une machine à voyager dans le temps.
Car il faut savoir que le couteau en question a été donné à Frnck par Léonard avant son premier voyage vers la préhistoire, couteau que Léonard tenait de …Frnck lui même revenu de la préhistoire à un moment donné…
Vous êtes perdus? Bon je vous avoue que mon cadet et moi avons un peu de mal aussi avec le concept mais, comme je le dis souvent dans le cas de ces scénarios de voyages spatio-temporels, il faut forcément laisser à un moment donné sa “conception scientifique” du temps au placard si l’on veut essayer de comprendre les éventuels soucis de temporalité et de continuité que pourraient poser le principe même.
De Terminator à Retour vers le futur en passant par Lost (auquel ce nouveau volet fait penser, Frnck étant dans le cas de Jack qui voulait absolument retourner sur l’Ile) ou Dark, les fictions dont le voyage spatio-temporel est la base n’échappent quasiment jamais à ces soucis de crédibilité scénaristique.
Si Frnck, qui est à mon sens une réussite à la fois sur le fond comme la forme, n’échappe pas à cette réalité, ce dixième tome, début d’un nouveau cycle -le dernier ?- se révèle toujours aussi agréable à lire, à la fois de par son humour, ses personnages, son rythme et l’envie d’en savoir plus (et comme tous les tomes, on arrive trop vite à la fin!). Et puis surtout on se dit qu'il y a quasiment dix ans de ça Olivier Bocquet devait déjà savoir (ou tout du moins espérer) que chaque année ses lecteurs allaient kiffer les multiples rebondissements de son histoire!
LA MUSIQUE:
C'est quoi : CHAIR DE POULE
C'est de qui ? D. Elfman
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Un temps rattachée au nom de Tim Burton (qui coulait un peu de source d’ailleurs), l’adaptation des Chairs de Poule de R.L .Stine ne verra finalement pas le jour sous la houlette du réal le plus mal coiffé d’Hollywood mais son compositeur fétiche fera lui par contre partie du projet.
Pour l’occasion Elfman retrouve le style farfelu à mi chemin entre la fanfare de cirque et le dessin animé fantastique old school qui avaient fait son succès à l’époque des Pee Wee , Edward et autre Beetlejuice.
Dans une bonne humeur teintée de fantastique effrayant digne d’une attraction de parc, Elfman exploite son orchestre en y ajoutant pour le côté décalé du thérémine, un peu de xylophone et quelques solos d’instruments à vents dans l’esprit de l’Etrange Noel de Monsieur Jack.
Les thèmes se composent essentiellement de courtes suites de notes (cinq en général) répétées et déclinées pour un effet catchy confondant.
Si parfois peut être un peu trop jovial sur ce nouveau Frnck il lui apporte cela dit une note de folie supplémentaire assez surréaliste parfois !