LA BD:
C'est quoi ? FRANKENSTEIN. AU NOM DU PERE.
C'est de qui ? Cannavo & Roi
La Couv':
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C’est édité chez qui? Glénat
Déjà croisés sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Le duo déjà responsable d’une reprise fort libre du Dracula de Stoker (déjà chez Glénat l’an passé) s’attaque ici à l’autre pierre angulaire de la littérature gothique, à savoir le Frankenstein de Shelley.
Ici aussi que les puristes soient avertis, le texte d’origine est fortement remanié et, si les thématiques sont plutôt présentes - le rejet de l’autre, la question du Bien et du Mal, l’homme qui veut rivaliser avec dieu, etc…- le scénario de Cannavo tient plus du film d’horreur à la Hammer que du chef d’oeuvre de la littérature fantastique dont il s’inspire, faisant par exemple de la créature un serial killer là où Sheley le dépeignait en victime de la bêtise humaine qui finit par être obligé de se battre avec les mêmes armes que ses agresseurs.
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Il donne cependant la possibilité à Corrado Roi de faire l’étal de tout son talent, de sa science du noir et du blanc au travers d’à plats, d’ombres et autres effets de matières très réussis qui confirment sa place dans la lignée de ses illustres prédecesseurs, de Battaglia à Toppi en passant par Breccia.
LA MUSIQUE:
C'est quoi ? NOSFERATU
C'est de qui ? R. Carolan
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Restons dans les reprises, restons dans le gothique, restons dans le…”fallait il le faire”?.
Après quelques films plus ou moins encensés -dont certains à raison- par la critique, Robert Eggers vient de livrer son Nosferatu, remake du film de Murnau déjà remaké par Herzog et lui même adaptation non officielle de Dracula (une histoire de droits à l’époque).
Si nous ne sommes pas sur du “plan par plan” on est néanmoins sur du plutôt plan-plan dans le domaine avec un film à l’esthétique léchée, à la réalisation soignée, à l’interprétation fort correcte mais…chiant!
Alors peut-être parce que je connais l’histoire sur le bout des doigts et que d’autres l’ont bien mieux racontée avant Eggers (Coppola en tête)? Je ne saurais dire mais, puisque c’est ce qui nous intéresse ici, quid de la B.O?
Signée par Carolan, déjà responsable de celle de The Northman, précédent long du réal, elle met les petits plats dans les grands, convoquant à la fois la démesure d’un Killar et les subtilités de quelques ovnis du genre depuis quelques années.
Fort d’un orchestre de 60 instruments, d’une harpiste, d’un coeur au grand complet et de cors fort bien utilisés, Carolan, s’il ne révolutionne pas le score de film fantastique arrive à pondre une partition assez éclectique et évocatrice pour se démarquer du lot et fait beaucoup de bien à cette variation de Frankenstein!