LA BD:
C'est quoi ? LE FRUIT LE PLUS DOUX 1
C'est de qui ? G. Di Caro
La Couv':
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C’est édité chez qui? Tabou BD
Déjà croisé sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Dans une bourgade de l’Amérique profonde, au début des années 50, un concours de douceur de fruits oppose deux rivaux.
Un soir l’un d’eux fait un étrange rêve dans lequel une femme irréele le guide jusq’à son arbre fruitier qu’elle arrose de sa semence et lui ordonne de n’en cueillir les fruits que 7 jours plus tard afin de remporter le concours.
Mais les fruits en question sont de superbes jeunes femmes nues qui vont faire tourner la tête à ceux qui vont s’en approcher pendant que, en ville, les esprits lubriques s’enflamment!
Qu’il s’agisse de la serveuse du dinner, de la muse d’un peintre ou d’une accorte veuve, toutes sont prises du démon de la luxure.
L'auteur transalpin des Arcanes de la Maison Fleury, que nous avions chroniquées dans ces pages, revient avec cette comédie quelque peu surnaturelle, parcourue de scènes de sexes explicites mais qui évitent de (trop) tomber dans la vulgarité et, comme c’était déjà le cas sur sa précédente série, bénéficient d’un scéanrio amusant qui n’est pas là juste pour servir de pretexte à l’érotisme.
Le trait de Di Caro s’est, de plus, bonifié avec un rendu plus léché qui va bien à l’ambiance de l’époque durant laquelle se déroule l’histoire, les décors sont réalistes et les personnages féminins diablement sensuels .
LA MUSIQUE:
C'est quoi ? THE LITTLE NUNS
C'est de qui ? E. Morricone
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Nous sommes au début de la prolifique (et c’est un euphémisme !) carrière de Morricone au cinéma – il ne débutera sa collaboration avec Sergio Léone, synonyme de reconnaissance internationale, que l’année suivante- mais déjà le maestro sonne prometteur sur cette gentillette comédie où la délicieuse Catherine Spaak joue une none ingénue dans la Rome des années 60 (ne cherchez pas là une quelconque amorce de film érotique, ce n’en n’est pas un).
Flute lead, clavecin utilisé à contre-emploi (qui apporte une ambiance un peu médiévale), cloches et autres harpes se marient de façon aussi inattendue que plaisante sur une poignée de thèmes simples mais loin d’être simpliste.
Avec une touche de swinging sixties, un soupçon de pop et une bonne humeur communicative, ce travail certes mineur du compositeur n’en reste pas moins très agréable surtout pour aller avec la légèreté de ce premier volet du Fruit le plus doux.