LA BD:
C'est quoi ? SACRIFICE
C'est de qui ? Remender & Fiumara
La Couv':
C’est édité chez qui? Urban
Déjà croisés sur le site? Yep
Une planche:
Ca donne Quoi ? Un monde fantasy aux races mélangées, allant de l’humanoïde anthropomorphe au pigeon sur 2 jambes en passant par des humains.
Dirigées par des dieux tout puissants, chaque famille, quelle que soit son origine, doit donner un de ses enfants en sacrifice.
Mais dans quel but?
Eh bien les dieux ne veulent pas vieillir et l’un de leurs servants a trouvé un élixir pour leur redonner la jeunesse.
Un élixir à base de…sacrifiés!
Quand on est un scénariste reconnu pour avoir souvent du mal à conclure de façon satisfaisante ses séries, voire à les conclure tout court, comparer le scénario de son nouvel opus avec ceux de David Lynch devrait relever du second degré dans le meilleur des cas.
Grand amateur du cinéaste aux cheveux d’argent, je dois vous avouer que j’ai eu beaucoup de mal à retrouver quoi que ce soit de son oeuvre dans Sacrifice qui, s’il bénéficie d’une partie graphique assez aboutie, aux riches détails, dans un monde bigarré au bestiaire parfois impressionnant, se révèle sur ces 100 et quelques premières pages finalement fort lambda, plutôt bavard, et peu accrocheur.
La suite me donnera peut être tort mais il y a peu de chances que je le saches, n’étant pas motivé pour le découvrir.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :LA TOUR SOMBRE
C'est de qui ? Holkenborg
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Contrairement à Shining, il semblerait que Stephen King n’ait pas été hostile à l’adaptation de l'une de ses grandes œuvres, La saga du Pistolero, à l’univers pourtant fourmillant et parfois abstrait.
Le résultat lui donnera tort et ce n’est pas la B.O qui sauvera les meubles, loin s’en faut!
Pur produit de l’école de Hans Zimmer et sa conception bourrine de l’illustration musicale qui ont littéralement envahis le monde de la B.O, produisant des œuvres aussi calibrées qu’interchangeables dont le point commun est une propension à l’agressivité au détriment bien souvent de…tout le reste, Tom Holkenborg, qu’il mette en musique le remake raté de Mad Max, les cabrioles de la Justice League ou l’octogone sans arbitre de King Kong et Godzilla, fonctionne sur des gimmicks putassiers répétitifs et aussi rentre dedans qu’oubliable.
On retrouve peu ou prou les recettes du bonhomme : nappes de synthés épico grotesques, chœurs enflammés, tonnerre de cuivres furieux et autres bruits divers, du bourdonnement et ronflements aussi indescriptibles que bourrins.
Peu écoutable en tant que telle sans un haussement de sourcils désolés, le score de The Dark Tower se place cependant bien, il faut en convenir, sur ce débuts de Sacrifice avec qui il partage un esprit fourre tout un tantinet fatiguant.