LA BD:
C'est quoi ? SOLO CHEMINS TRACES 2
C'est de qui ? O. Martin & A. Iglesias
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Delcourt
Déjà croisés sur le site? Oui.
Une planche:
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Ca donne Quoi ?Suite et fin du diptyque félin de la série Solo d’Oscar Martin qui, pour ce spin-of, a confié les dessins à Alvaro Iglésias.
On découvre un autre pan du “lore” (comme disent les gamers) de l’univers de Solo, à savoir les “anges-gardiens” des scriptes, en la personne (enfin le chat) de Siro, un guerrier redoutable dont la mission est de veiller en secret sur Fortuna et sa fille, comme il l’a fait pour les générations précédentes.
Mais notre garde du corps s’est pris d’affection, voire plus, pour ses protégées et cela va mettre en péril sa mission première dans un environnement toujours plus hostile et la découverte de créatures aussi répugnantes que dangereuses.
Post apo animalier riche en action et en scènes chocs, Solo Chemins Tracés est à l’image de la série mère et les amateurs en auront pour leur argent.
Perso je trouve toujours que la voix-off est parfois trop envahissante mais pas de là à gâcher la lecture, loin s’en faut.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :FURY ROAD
C'est de qui ? Junkie XL
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Vu à l’époque au cinéma, le « reboot » du Mad Max de George Miller m’avait semblé passablement raté.
Improbable et fatigante course-poursuite de plus de 2 heures, encore alourdie par une post prod interminable, à l’image de sa bande son, confiée à Junkie XL après que maints autres compositeurs aient été préssentis et/ou approchés.
Mettant en avant des riffs de guitares qui effraieraient même un Rammstein sous speed et des rythmiques métronomiques probablement écrites pour un marteau piqueur, Holkenborg fait encore plus violent et heavy que son déjà peu recommandable 300 :Rise of an empire, la suite inutile de l’adaptation de Miller.
Quand il dit avoir été inspiré par Bernard Herrmann, on est en mesure de se demander si le bonhomme était sous l'emprise d’une quelconque drogue. Sa partition ne s’approche même pas de celle de Brian May pour l’opus original.
Signe qui ne trompe pas, la B.O a été encensée par Hans Zimmer, bien connu pour sa sensibilité musicale…
Bon après, si on cherche de la musique qui envoie, qui laisse peu de répit à son auditeur et peut illustrer de la post-apo efficace et souvent violente, on est à la bonne place, et ça tombe bien, c’est ce que l’on cherchait aujourd‘hui.
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