Féroce comme une lionne / Catherine Sforza Vs. All the brothers were Valiant

LA BD:

C'est quoi ? LES REINES DE SANG. CATHERINE SFORZA LA LIONNE DE LOMBARDIE.

C'est de qui ? Pécau & Parma.

La Couv':

C’est édité chez qui ? Delcourt.

Déjà croisés sur le site? Oui les deux.

Une planche:

Ca donne Quoi ? Femme de tête et de cœur, mère protectrice qui pour autant n’hésite pas à mettre le destin de sa progéniture en jeu, Catherine Sforza fait ce qu’il faut pour protéger ses terres et sa couronne dans un monde où les hommes, qu’ils soient nobles ou religieux (on parle entre autre des Borgia ici, excusez du peu), ont bien l’intention de dompter cette lionne.

Mal leur en prend tant la Sforza sait jouer au jeu politique, même si, à la fin, elle sera bien obligée de courber l’échine.

Si j’ai beaucoup apprécié la série des Reines de Sang à son lancement, je l’ai un peu délaissée depuis quelques temps, moins intéressé par les personnages évoqués.

Aujourd’hui riche de pas moins de 13 « bio » le concept semble toujours plaire et l’on peut aisément comprendre pourquoi à la lecture du second tome de ce diptyque sur Catherine Sforza.

Pécau, scénariste aussi prolixe que varié, grand amateur d’uchronies mais toujours prêt à se prêter à la vulgarisation historique, traite le destin de l’italienne à la manière d’une série TV d’aujourd’hui, avec force action et scènes héroïques, ce qu’il faut de corps –féminins-dénudés et quelques réparties bien senties (même si, dans le cas qui nous intéresse ici les remarques sur le « jeu des 5 », façon Game Of Thrones, est un peu répétitif).

Alors certes tout cela va vite, format oblige, mais permet aussi de ne pas lasser son lecteur et d’éviter d’être trop didactique ; à l’amateur que cette biographie en BD aurait motivé, de découvrir plus avant le personnage historique.

LA MUSIQUE:

C'est quoi :ALL THE BROTHERS WERE VALIANT

C'est de qui ? M. Rozsa

La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

On peut écouter ?

Ca donne Quoi ? Pour le remake de All the Brothers Were Valiant  Richard Thorpe fait appel à Mikos Rozsa dont l'agenda est plus que chargé mais qui livre néanmoins un de ces scores rugissant dont il a le secret, partageant sa partition entre l'évocation grandiose de séquences marines, et des pistes plus psychologiques pour personnifier la rivalité des deux capitaines rivaux du film.

Le compositeur multiplie les thèmes, les reprend, les entrelace dans une alternance d'aventure, de romance et de suspense. A ses cordes et cuivres habituels, Rozsa rajoute de la harpe, pour laquelle il emploi pas mal les glissandi pour un effet assez surprenant et très réussi.

La partition marque une certaine cassure avec ce que Rozsa avait écrit auparavant et sera un modèle pour le score de films d'aventures maritimes des années à venir.

Aventure et suspense sont au rendez-vous comme dans la conclusion de la Lionne de Lombardie.

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