BD:
C'est quoi ? ASTERIOS LE MINOTAURE
C'est de qui ? Le Tendre & Peynet
La Couv':
C’est édité chez qui ? Dargaud
Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble même.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Né de l’accouplement contre nature d’un taureau et de la reine de Crête, Astérios le terrible Minotaure, après une enfance en dent de scie passée avec Dédale son père adoptif, se voir condamné à errer dans un labyrinthe où, à intervalles réguliers, de jeunes athéniens lui sont offerts en sacrifice.
Mais cette fois Thésée, amoureux d’Ariane, fille du roi et sœur d’Astérios, a décidé de mettre fin à la malédiction en tuant le monstre.
Il va pourtant découvrir une créature bien plus humaine qu’il le pensait qui va lui raconter son histoire tragique.
Nouvelle collaboration du duo gagnant déjà responsable de Pygmalion et la vierge d’ivoire, qui s’attaque ici à un autre mythe antique, et non des moindres, puisqu’il s’agit du Minotaure.
La réussite du scénario tient dans le coté humain que Le Tendre insufle à son personnage principal, avec, en sous texte, des thématiques fortes et bien abordées comme la différence ou l’intolérance.
De son coté, Frédéric Peynet convainc une fois encore que ce soit dans ses personnages expressifs et dynamiques, ses décors fouillés et vivants ou encore son découpage narratif.
Avec la ressortie des anciens opus mythologiques que Le Tendre avait signé avec Christian Rossi, cet Astérios vient enrichir une série informelle mais qui a les atouts pour devenir une référence du genre.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :L’ULTIME GUERRIER
C'est de qui ? A. Rybnikov
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Quasiment 25 ans après le Conan de John Milius, cette sorte de remake russe, pourtant adapté d’un roman local, reprend le pitch signé à l’époque par Oliver Stone (qui avait prévu un film de …8 heures avant de devoir sensiblement revoir sa copie).
Cela étant on est dans de la grosse production (de l’Est cela dit, ne nous enflammons pas non plus) et, au pupitre, Rybnikov, élève un temps de Kachaturyan, livre une poignée de thèmes grandiloquents (en guise d’épique) avec la section des cuivres en grande vedette.
Si l’on est assez loi des grands scores de la fantasy et que la partition du russe manque souvent de tomber dans le pastiche, nous voilà en présence d’une musique où la grande aventure et l’héroïsme caracolent et qui ne démérite pas sur cette relecture du mythe.