LA BD:
C'est quoi ? LE BOSSU DE MONTFAUCON. NOTRE SŒUR.
C'est de qui ? Pelaez & Stalner
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Grand Angle
Déjà croisés sur le site? Oui, le scénariste comme le dessinateur.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? France, début de l’année 1484. La lutte pour la régence du royaume et la tutelle du jeune Charles VIII est âpre entre Anne de Beaujeu et Louis d’Orléans qui a derrière lui les nobles dissidents.
Au milieu des têtes couronnées, Pierre d’Armagnac, dont le père a été assassiné sur ordre de Louis XI, le père de Année er de Charles VIII, accompagné par un être difforme qui hantait la cathédrale de Notre Dame, va tenter de jouer dans la cour des grands en les faisant chanter.
Pelaez a bien compris que la meilleure façon d’évoquer l’Histoire avec un grand H c’est de la raconter par le prisme d’une petite.
Ici il ressuscite le héros atypique du Bossu de Notre Dame de Victor Hugo en duo avec un bâtard en quête de vengeance.
Ces deux personnages fictifs naviguent dans le royaume de France durant la Guerre Folle, entre les intrigues de cour et autres manigances tordues, tout en prenant part à une poignée de scènes d’actions et de batailles bien dosées.
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Ce premier volet du Bossu de Montfaucon a tous les atouts d’un grand roman -graphique- d’aventures, le scénariste cite d’ailleurs Hugo et Alexandre Dumas ; et on ne s’ennuie pas un instant
Du côté de la partie dessin on n’est pas en reste avec un Stalner en grande forme qui livre une galerie de personnages bien campés dans des décors vivants aux détails foisonnants (mention spéciale aux pages se déroulant dans la nature enneigée !).
Le tout fort bien réhaussé par les couleurs de Florence Fantini
LA MUSIQUE:
C'est quoi :SEASON OF THE WITCH
C'est de qui ? Atli Orvarsson
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Pour ce film où, à l’époque Nicolas « je joue dans tout ce qu’on me propose » Cage et Ron « faut que je me sorte de mon rôle de Sons of Anarchy » Perlman cabotinent au possible en croisés chargés d’amener une sorcière à l’exorcisme, Atli Orvarsson se frotte pour la première fois au film en costume.
Le fantastique tenant une grande place dans le scénario (spoiler alerte : la présumée sorcière est en fait possédée par un démon), le compositeur islandais reprend essentiellement quelques ficelles du genre -sur lequel là par contre il a déjà œuvré- avec, au menu donc, cordes survoltées, chœurs lyriques hauts perchés et autres cuivres et percussions rentre dedans.
Si le résultat de départ était cependant intéressant, le remontage au dernier moment du fikm suite à des screen tests décevants obligent Orvarsson à réécrire du matériel, au détriment de l’unité de l’ensemble.
Au final on est évidement plus près du score de blockbuster que de la B.O médiéval mais le premier volet du Bossu de Montfaucon n’étant as avare en action, les deux médias se complètent plutôt pas mal.
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