LA BD:
C'est quoi ? ELISABETH BATHORY
C'est de qui ? R. Caceres
La Couv':
/image%2F0995309%2F20220214%2Fob_f48082_w8fra6l.jpg)
C’est édité chez qui ? Tabou BD
Déjà croisé sur le site? Non
Une planche:
/image%2F0995309%2F20220214%2Fob_8c267c_mi1wr6f.jpg)
Ca donne Quoi ? Alors annonçons le d’emblée, ceux qui s’attendent à une évocation de l’histoire de la comtesse Bathory en seront pour leurs frais (mais ils pourront toujours se consoler en se penchant sur les BD déjà parues sur le personnage et plutôt réussies par ailleurs).
En effet, dans cet album « de jeunesse », sous le crayon enthousiaste (sic !) de l’artiste espagnol Raulo Caceres la comtesse devaient une monstresse démoniaque qui va de rencontre en rencontre débridées d’un éventail exhaustif des vampires et autres créatures assimilées dans les divers contes et légendes du monde entier.
Ceci étant dit autant être clair sur toute la ligne, l’évocation en question donne lieu à une pornographie aussi extrême que sans concessions, avec force scènes orgiaques gores dans un style réaliste détaillé et chargé que l’option du noir et blanc sauve de l’overdose (quoique !).
Si Caceres a des influences multiples et variées, je ne saurais conseiller cet album regroupant les 21 épisodes de sa saga qu’à un public plus qu’averti et amateur de sexe jusqu’au-boutiste, de pratiques plus qu’hardcore où il est évidemment question de nécrophilie, de mutilations, de sadisme, de violence, j’en passe et des meilleurs.
Probablement l’un des albums les plus X que l’on ait chroniqué chez nous et je vous avoue que ce n’est pas celui que j’ai préféré, loin s’en faut, mais il en faut pour tous les goûts n'est ce pas?
LA MUSIQUE:
C'est quoi :VAN HELSING
C'est de qui ? A. Silvestri
La Couv':
/image%2F0995309%2F20220214%2Fob_7bc6cd_lbni83s.jpg)
Déjà entendu chez B.O BD? Oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A l’inverse des ratages sous testostérones (ou acide, ou les deux) que sont les quelques films à gros budget qui ont tenté de surfer sur la vague de l’horreur gothique du débutd es années 2000, les B.O des dits-films se sont souvent révélées bien plus réussies.
Prenons Van Helsing par exemple, dont le titre, référence à l’ennemi de Dracula, devient ici un prétexte à voir un Hugh « Wolverine » Jackman tout en cheveux, dézinguer quelques monstres de cinéma aussi iconiques que mal représentés.
Sa musique est signée par un Alan Silvestri en grande forme qui, dans la mouvance des partitions héroïques de son répertoire (Prédator en tête), livre un opus condensé mais intense, torturé au possible que ce soit dans la violence de ses rythmiques, le grandiloquent de ses chœurs ou le pompeux de ses cuivres.
Une bataille musicale éreintante sans être lassante que les faiseurs de la décennie en cours et des suivantes (comprendre : Zimmer et sa clique) ne sauront jamais égaler, et qui souligne le jusqu’au boutisme de Elisabeth Bathory version porno trash.
---------------