LA BD:
C'est quoi ? MOONSHINE 3. RUE LE JOUR
C'est de qui ? Azzarello & Risso.
La Couv':
C’est édité chez qui ? Urban Comics
Déjà croisés sur le site? Oui, souvent ensemble d’ailleurs.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Délia conduit Lou à La Nouvelle Orléans où deux bonnes femmes pleines de salamalecs (dont on hésite si elles sont les sœurs ou les mères de Délia) tentent en vain de débarrasser notre mafioso de sa malédiction lycanthropique encombrante.
Quand un sorcier vaudou s’invite à la fête et voit le potentiel de Lou, il n’hésite pas à l’exploiter en plaçant ce dernier sous sa coupe magique et le laissant céder à sa part animale.
Délia, si elle veut sauver son homme (hum) va devoir céder aux avances du sorcier, mais notre héroïne a plus d’un tour dans son sac.
Exit les rednecks des Appalaches pour un petit tour dans le bayou et quelques morts vivants pour faire bonne figure, voici le troisième tome de la série horrifique du duo gagnant Azzarello-Risso.
Si l’on n’est pas encore au niveau de 100 Bullets (oui, je sais, c’est récurrent) Moonshine prend tout de même une jolie épaisseur avec ces développements scénaristiques et ce changement salutaire de background. Risso de son coté est également plus convaincant avec les personnages et les décors de la Nouvelle Orléans et livre quelques pages dont il a le secret.
Un quatrième tome est déjà paru aux States et, si le niveau de qualité se maintient, on ne va pas s’en plaindre !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :NIGHT OF TERROR
C'est de qui ? R. Drasnin
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Malgré un certain talent de compositeur Robert Drasnin s’est cantonné à écrire pour le petit écran, fournissant des pistes pour des choses aussi connues et éloignées que Twilight Zone, Wild wild west ou encore Chips.
Coté longs métrage sa filmo est essentiellement composée de séries B de genre comme ce Night Of Terror du début des années 70, film d’épouvante pour la télévision.
On notera dans sa partition l’utilisation intéressante d’instruments peu usités dans le genre avec notamment une clarinette (instrument dont jouait le compositeur) qui apporte une couleur à la fois old school et étrange et des effets divers et variés que ce soit sur les percussions en écho ou une point d’électro flippante.
Drasnin écrit un peu dans l’esprit d’un Lalo Schifrin ou d’un John Barry à l’époque – toutes proportions gardées- avec autant de mélodies que de pistes illustratives qui font underscoring avant l’heure.
Une bonne petite B.O d’épouvante subtile et efficace qui a bien vieilli et met bien l’accent sur l’ambiance particulière de ce troisième TPB de Moonshine.
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Une Chronique de Fab