LA BD:
C'est quoi ? ELRIC 4. LA CITE QUI REVE.
C'est de qui ? Blondel, Cano, Telo, Toulhoat & Paitreau.
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? Oui, tous.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? L’heure de la vengeance à sonné pour l’Albinos et son épée dévoreuse d’âmes ! Après avoir découvert le berceau de la civilisation menibonéenne et avoir tenu tête à Arioch en personne, Il guide une flotte armée jusqu’à l’île aux Dragons avec la ferme intention de raser la cité.
Mais le destin lui réserve de dangereuses surprises entre des retrouvailles aussi inétendues que fatales et l’apparition des terribles défenseurs de Melnibonnée.
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Fin du premier cycle de l’ambitieuse adaptation de l’œuvre phare de Moorcock, avec un changement de casting dans l’équipe artistique qui crée une démarcation avec les albums précédents. Le trait de Telo, seul au dessin depuis le second tome et sur story board co réalisé par Toulhoat se révèle parfois moins flamboyant et spectaculaire que celui de son prédécesseur mais reste diablement convainquant!
Si l’on peut peut-être regretter un scénario qui va vite avec quelques scènes qui auraient mérité une paire de pages de plus, l’esprit de dark fantasy de Moorcock est bien présent et ce premier cycle est à la hauteur des attentes des fans de l’œuvre originelle.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE DARK TOWER
C'est de qui ? T. Holkenborg
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Le principe de formatage qui règne depuis des lustres dans la culture, et qui impose une norme, façonnant ainsi les goûts du public, a semble –t’il, connu un singulier pic depuis quelques années.
J’en veux pour preuve les innombrables clones de Hans Zimmer et sa conception bourrine de l’illustration musicale qui ont littéralement envahis le monde de la B.O, produisant des œuvres aussi calibrées qu’interchangeables dont le point commun est une propension à l’agressivité au détriment bien souvent de…tout le reste.
Aisi Tom Holkenborg, qu’il mette en musique le remake raté de Mad Max, les cabrioles de la Justice League ou l’octogone sans arbitre de King Kong et Godzilla, fonctionne sur des gimmicks putassiers répetitifs et aussi rentre dedans qu’oubliable.
Sur la très oubliable adaptation de l’une des œuvres phares de Stephen King, on retrouve peu ou prou les recettes du bonhomme : nappes de synthés épico grotesques, chœurs enflammés, tonnerre de cuivres furieux et autres bruits divers, du bourdonnement et ronflements aussi indescriptibles que bourrins.
Peu écoutable en tant que telle sans un haussement de sourcils désolés, le score de The Dark Tower se place cependant bien, il faut en convenir, sur ce final d’Elric au rythme soutenu et aux scènes chocs nombreuses.
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Une Chronique de Fab