LA BD:
C'est quoi ? ADVENTUREMAN
C'est de qui ? Fraction & Dodson
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? Dodson oui, Fraction également.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Claire, membre d’une famille compoése exclusivement de filles (et de leur père) a l’habitude de lire les aventures d’Adventureman à Tommy son fils.
Leur dernière lecture en date relate l’homérique combat entre l’équipe du héros et celle de son Némésis, le Baron Bizarre.
Un jour Claire découvre un ouvrage sur Adventureman qui lui était inconnu et qui semble révéler de bien étranges informations !
Si Matt Fraction a une solide expérience dans le domaines du comics de super héros, j’ai souvent été moins convaincu par ses incursions sur d’autres genres. Ici il les mélange – les genres- empruntant au steampunk, à l’aventure victorienne, à la chronique familiale et, of course, aux super héros. Et c’est un peu là que le bât blesse, n’est en effet pas Neil Gaiman qui veut et Fraction a beau vouloir raconter beaucoup de choses (bien trop à mon sens d’ailleurs, la lecture s’en trouve sensiblement alourdie) cela n’enrichit pas forcément le scénario.
Commencer par plus de 20 pages de baston entre protagonistes plus hauts en couleurs les uns que les autres n’aide pas non plus à rentrer dans un univers qui semble riche mais est assez nébuleux pour le moment.
Au rayon des atouts on évoquera évidement le trait aussi sensuel qu’abouti de Dodson qui charge pas mal ses compositions cela dit et a tendance à rendre toutes ses héroïnes uber-sexys.
L’un dans l’autre un titre un peu hybride qui devrait néanmoins plaire aux amateurs de super héros et à ceux –nombreux- du dessinateur.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :WONDER WOMAN 84
C'est de qui ? H. Zimmer
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Affirmer tout de go qu’Hans Zimmer est le plus grand compositeur de notre époque relève soit du copinage forcé par la rod, soit de la pire mauvaise foi, soit d’un singulier manque de discernement. Au vu du raté du second épisode consacré au personnage de Wonder Woman on comprendra mieux que Patty Jenkins responsable du long métrage comme de l’affirmation ci-dessus, puisse être taxée de la dernière affirmation (mon dieu que ces phrases sont longues et incompréhensibles !)
Exit donc Gregson Williams, auteur du score du premier Wonder Woman, pour laisser la place à son mentor, le bulldozer musical responsable de tant de grosses productions formatées de ses dernières années.
On zappera sciemment les premiers morceaux de la B.O, typée tribaux (allez savoir pourquoi) à grands coups de chœurs féminins scandés et de percussions endiablés, pour se rabattre sur le reste de la partition de Zimmer qui, comme à l’accoutumée, ne fait pas dans la dentelle, loin s’en faut, à grand renforts de cuivres vrombissant et autres cordes endiablées digne d’une cérémonie d’ouverture des J.O.
Un peu de bonne humeur, de l’émotion de ci de là, une dose de suspense lambda et de l’action à revendre sont les ambiances que l’on retrouve ici et qui sont de fait compatibles avec le premier volet d’Adventureman.
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Une Chronique de Fab