LA BD:
C'est quoi ? ELECBOY. NAISSANCE.
C'est de qui ? J. Salaün
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Dargaud
Déjà lu chez BO.BD? Non
Une planche:
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Ca donne Quoi ? L’Amérique au 22° siècle, alors que la Terre a été ravagée, une poignée de survivants essaye de s’en sortir malgré l’eau qui se fait rare et les tensions qui règnent au sein de la communauté notamment entre ses figures charismatiques et leurs rejetons.
Une menace terrifiante va venir rajouter encore à la donne sous la forme de créatures aussi mystérieuse que dangereuses.
Jaouen Salaün, après quelques collaborations comme dessinateur uniquement sur de la SF, revient en 2021 avec cette série post-apo où il est seul aux commandes.
Le premier constat que l’on peut faire quand on referme ce tome 1 c’est que l’auteur s’en sort très bien en tant qu’artiste complet. Son scénario, si assez classique sur pas mal de points, tient bien la route malgré un mélange d’éléments pouvant se révéler casse gueule (la romance entre les deux jeunes héros, la rivalité des clans, les créatures,…).
L’histoire est servie avec un certain brio coté graphismes. Salaün adoptant un style moins figé que sur ses albums avec Bec, et faisant la part belle aux décors arides et aux cadrages cinématographiques.
Les influences sont là (Jodo, Gimenez) mais elles sont bien assimilées et l’on ne peut que recommander Elecboy aux amateurs du genre.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : THE MANDALORIAN SEASON 2
C'est de qui ? L. Göransson
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui, il y a peu d’ailleurs.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si les critiques dithyrambiques ont peut-être eu tendance à s’emballer un chouia en qualifiant The Mandalorian de sauveur de la franchise Star Wars (remarquez je n’ai pas vu les « trois derniers » si ça se trouve c’est le cas ?!), il faut reconnaître que malgré son aspect un peu traine savate coté intrigue de fond, la série a de beaux atouts que ce soit dans son rythme, ses références, l’aspect « canon », et, last but not least, sa B.O.
Loin de la grandiloquence space opéra qu’a pu donner John Williams, Göransson, qui avait déjà rendu une copie très satisfaisante sur la saison 1, développe encore ses idées originales pour cette seconde livraison.
Multiplication des instruments, et notamment dans le registre folklorique et inattendu, broderies inventives du thème d’origine, arrangements et effets électro recherchés et – tout comme l’ambiance de pas mal des scénarios- emprunts appuyés aux codes du score de western voire de chanbara apportent autant de variété que d’intérêt à la dizaine de partitions de cette saison.
Une musique bien plus originale et agréable que ce que le compositeur a proposé au cinéma et qui va fort bien avec ce premier tome d’ Elecboy.
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Une Chronique de Fab