LA BD:
C'est quoi ? LE CHATEAU DES ANIMAUX. LES MARGUERITES DE L’HIVER.
C'est de qui ? Dorison & Delep
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Casterman
Déjà lus chez nous? Oui, sur le tome 1.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Sous l’impulsion d’Azélar, Miss Bangalore et César optent pour la résistance passive mais ont bien du mal à la faire adopter au reste des habitants du Château pour qui l’oppression menée par Silvio et sa milice est de moins en moins supportable.
Alors que les affres de l’hiver se font aussi rudes que fatales, les tensions montent dans les deux camps mais l’adversité commence à faire réfléchir même les plus coriaces.
L’an passé, à la même époque, le premier tome de cette adaptation déguisée de la Ferme des Animaux m’avait emballé, de par son fond comme sa forme, Dorison s’appropriant à merveille le propos du roman d’origine pour le ressortir à sa sauce, superbement servi par les graphismes de Delep.
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Cette suite vient enfoncer le clou, toujours aussi aboutie sur le fond comme la forme, avec peut être une légère baisse du rythme narratif, largement compensée par une dose d’émotion et de tension supplémentaires manifestes.
Certaines répliques –celles du Ghandi version rongeur entre autre- résonnent encore plus dramatiquement dans l’époque troublée que l’on vit et Les Marguerites de l’Hiver s’avère aussi prophétique et nécessaire qu’a pu l’être son illustre modèle, avec, pour ne rien gâcher, un support visuel somptueux.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :TO KILL A MOCKINGBIRD
C'est de qui ? E. Bernstein
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Souvent oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si le thème d’ouverture, joué au piano solo, peut laisser croire que le score de cette adaptation d’un roman à succès sur le racisme aux States (oui, c’est de rigueur !) va flirter avec l’élégiaque et jouer la carte de l’underscore, c’est mal connaître Elmer Bernstein qui, dès la seconde piste, revient à ses habitudes et à des pistes plus enlevées, réminiscences de ses musiques de western entre autre.
Du coup To Kill a Mokingbird est probablement l’une des partitions les plus variées et intéressantes du compositeur, avec –au sein d’un orchestre fourni- des instruments solistes étonnants, de l’accordéon en passant par le timpani.
Alors certes les cuivres sont un peu trop joviaux parfois mais la réintroduction du thème principal à différents moments tempère cette allégresse.
Une impression tenace douce-amère se dégage de la musique de Bernstein, on passe du (sou)rire aux larmes en quelques instants comme suspendus avant d’être happés à nouveau par une petite poignée de pistes où le suspense et l’action pointe –timidement- le bout de leurs nez.
Du grand –quatrième- art ici complètement au service du neuvième.
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Une Chronique de Fab