LA BD:
C'est quoi ? DYLAN DOG. LE POINT DE VUE DES ZOMBIES.
C'est de qui ? Scalvi & Cavenago
La Couv':
C’est édité chez qui ? Mosquito
Déjà croisés sur le site? Non
Une planche:
Ca donne Quoi ? Comme mû par une force surnaturelle notre détective de l’occulte beau gosse entre dans une boutique d’antiquité où l’étrange propriétaire lui vend un livre intitulé Contes du Lendemain.
De retour chez lui, Dylan, en compagnie de son inséparable assistant, découvre que les pages sont blanches mais, bientôt, des histoires commencent à s’écrire toutes seules !
Sur le mode des récits courts type Creeepy et autre Contes de la crypte, Tiziano Scalvi, le papa de Dylan Dog, imagine des scénarios post apocalyptiques assez éloignés des aventures classiques de son héros sans pour autant perdre l’atmosphère si particulière de la série.
L’originalité de cet album vient surtout de sa partie graphique, réalisée par le transalpin Gigi Cavenago qui a fait ses armes sur une poignée de séries Bonelli (l’éditeur italien historique de Tex, Dylan Dog, etc…) avant de se frotter à Dylan Dog.
La nouveauté vient de la couleur, aspect assez rare dans le genre, souvent réservée aux albums hors-série. Et ici c’est un véritable travail d’orfèvre qui embellit le trait semi réaliste anguleux et détaillé du dessinateur et enrichit des compositions déjà foisonnantes !
Cerise sur le gâteau, la couverture est superbe, avec une maquette dans l’esprit des graphismes de Cavenago ; Mosquito, qui propose là son sixième album de Dylan Dog, permettant au public français de découvrir des choses qui nous seraient restées inconnues autrement, a, comme d’habitude, soigné sa copie et prouve une fois encore qu’elle est une maison d’édition importante dans le paysage de la BD franco-belge qui mérite qu’on la soutienne (en achetant ses ouvrages!), surtout en cette période houleuse.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :LIZARD IN A WOMAN SKIN
C'est de qui ? E. Morriconne
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Fort souvent
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Ah les années 70 et leur cohorte de giallo fourre tout où des réals en passe de devenir cultes s’essayaient à tous les mélanges, osaient tous les excès !
Si aujourd’hui ces séries b (voire Z) du cinéma transalpin sont pour la plupart complètement inregardables on peut toujours apprécier à leur juste valeur leurs B.O dont toute une ribambelle sont l’œuvre du génial Morriconne, jamais meilleur que quand il a le champ libre.
J’en veux pour preuve la partition de ce film erotico-fantastique sommet d’expérimentation sonore stressante à base de cordes frottées pleines de reverb, de sifflements électroniques, de morceau de jazz rock dans l’ère du temps et autres thèmes romantico dramatiques hypnotiques.
Un cocktail des plus appréciables aux ambiances toutes aussi chamarrées que les contes du lendemain du livre magique de notre cher Dylan Dog !
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Une Chronique de Fab