LA BD:
C'est quoi ? KIROHO. LES DISPARUS DE BOIS SUR MER
C'est de qui ? BrunoWaro & R.Guérin
La Couv':
C’est édité chez qui ? Ankama
Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Le professeur Charles est réputé pour sa connaissance des Kiroho, esprits vengeurs qu’il pourchasse depuis des lustres. Assisté de mademoiselle Lise, intrépide et espiègle jeune fille, ils vont se rendre à Bois-sur-Mer ou une âme en peine aussi puissante que dangereuse est responsable de multiples disparitions.
C’est évidemment le cousinage graphique avec le Sherlock Holmes de Miyazaki qui m’a attiré sur cet album dessiné par BrunoWaro l’un des artistes « maison » de chez Ankama –auteur d’une poignée de tomes de leur série phare Dofus et écrit par Remi Guerin lui aussi pas mal versé dans le manga (mais pas que, on l’a croisé chez nous sur un western).
Sous son format franco-belge, Kiroho est donc bel et bien un manga qui aurait d’ailleurs probablement pu voir le jour en petit format mais il aurait été dommage de ne pas apprécier le travail du dessinateur, rehaussé de très belles couleurs façon peinture.
Coté intrigue c’est une histoire de possession/village hanté assez classique mais agréable à lire. A voir, si l’essai est transformé, si de futurs tomes nous attendent, qui développeront notamment la relation entre le professeur et son « Watson » version féminin !
LA MUSIQUE:
C'est quoi : ALICE IN WONDERLAND
C'est de qui ? D. Elfman
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? On a du écumer la majeure partie de sa discographie.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Il était évident qu’à un moment ou à un autre Tim Burton allait se frotter au monde d’Alice au pays des merveilles tant l’univers de Lewis Carrol et celui du cinéaste le mieux coiffé d’Hollywood (juste devant David Lynch) semblaient se faire du pied.
Autre évidence, l’osmose entre les images de Burton et la musique de son collaborateur de longue date (plus de 25 piges), Danny Elfman, compagnon de route des débuts gothico-humoristiques.
Alors avouons-le d’emblée, le score d’Alice est une somme des gimmicks de son auteur, des motifs et autres thématique explorées au cours de la douzaine de longs métrages communs. Des envolées flippantes de Sleepy Hollow à la mélancolie teintée de fantastique d’Edward aux mains d’argent, le connaisseur d’Elfman se retrouve ici en terrain connu, pour ne pas dire balisé.
Les cordes sont bien entendu à l’honneur, passant d’un calme poétique à une furie dévastatrice (si, si !) appuyées avec force par des chœurs lyriques et une orgue lugubre.
Mais cela étant dit jamais Elfman ne se parodie lui-même, recyclant plutôt avec talent une palette sonore qui a fait ses preuves et fonctionne toujours aussi bien, la preuve, sur ces Disparus de Bois sur Mer, enquête paranormale aux saveurs de manga, ce score apporte une atmosphère des plus agréable !
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Une Chronique de Fab