LA BD:
C'est quoi ? LA NUIT DE L’HORUS
C'est de qui ? P. Wininger
La Couv':

C’est édité chez qui ? Les Aventuriers de l’Etrange
Déjà croisé sur le site? Oui, sur les tomes précédents.
Une planche:

Ca donne Quoi ? Le problème avec la montée des eaux c’est que parfois elles charrient de biens dérangeantes cargaisons. Comme par exemple ces cadavres qui refont surface le long de la Seine, en crue en ce début d’année 1910, chacun agrémenté d’un colifichet égyptien authentique.
Il n’en faut pas plus pour que Charles-Hyppolite et Victor soient mandés par la police.
Nos deux inhabituels héros vont mettre le doigt dans un engrenage aussi dangereux qu’embrouillé de médiums malintentionnés et autres adorateurs illuminés dont la lutte prend des proportions vite disproportionnées.
Je ne saurais que vous conseiller de relire les tomes précédents avant de vous lancer dans l’aventure de La Nuit de l’Horus Rouge, les protagonistes et évènements de ce troisième et dernier tome des Aventures de Victor Billetdoux étant assez étroitement liés aux récits déjà réédités.
Les amateurs de ligne claire et de BD Franco-Belge d’aventure classique apprécieront une fois encore cette aventure, à la croisée des chemins du Tintin de Hergé, de Black et Mortimer et, last but not least, d’Adèle Blanc-Sec (et pas que pour la partie graphique), dans une version restaurée avec soin par Les Aventuriers de l’Etrange, que ce soit dans la nouvelle colo, la maquette bien plus au goût du jour ou encore l’intéressante préface.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE MUMMY’S GHOST
C'est de qui ?
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Avec beaucoup de scènes se déroulant dans des décors d’Egypte antique (et je dis décors puisqu’il s’agit bien de cela), j’ai opté, comme je l’avais fait pour le premier épisode de la trilogie, pour un score d’épouvante de la série des films sur la Momie des studios Universal où Lon Chaney joue le rôle de l’emmailloté.
Ici c’est Frank Skinner que l’on retrouve derrière le pupitre, même s’il n’est pas crédité au générique de cette suite assez peu inspirée mais dont le timing plutôt court (1heure !) fait que l’on a pas le temps de s’ennuyer, bien aidés, donc, par une musique qui, si elle reprend des ingrédients classiques au genre, à grand renfort notamment de cuivres imposants, sait tirer son épingle du jeu.
On y appréciera les parties de cordes et de vents en canon ou en écho qui amènent une fraicheur bienvenue et expriment aussi bien les méandres du suspense que les poussées d’adrénaline du scénario.
Finalement assez peu grandiloquent et agréablement varié, The Mummy’s Ghost contrebalance en originalité et en expression ce son suranné qui aurait pu sonner décalé avec la Nuit de l’Horus rouge mais qui le rend finalement encore plus tendu et mystérieux.
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Une Chronique de Fab