LA BD:
C'est quoi ? LA JEUNESSE DE THORGAL. LES DEUX BATARDS.
C'est de qui ? Yann & Surzhenko
La Couv':

C’est édité chez qui ? Le Lombard
Déjà croisés sur le site? Sur les précédents entre autre.
Une planche:

Ca donne Quoi ? Thorgal est aux mains d’Harald la dent bleu, désespéré de ne pas savoir où est sa bien aimée qui est en fait…tout proche de lui. Les deux jeunes gens, cœurs purs au milieux de loups sans foi ni loi, vont devoir faire preuve de courage pour se sortir des vices de leurs geoliers.
Yann serait-il nostalgique de la fin de GOT l’an passé ? A la lecture du titre de son nouvel album de la Jeunesse de Thorgal, on pourrait le croire, le scénariste enfonçant le clou un peu plus loin avec une scène de combat dans une fosse entre notre héros et un ours sauvage.
Ce huitième volet est riche en action et en ingrédients classiques : méchant limite caricatural, environnement hostile, nos deux tourtereaux séparés, chacun vivant des péripéties stressantes mais que le destin fera se retrouver… dans la tradition de la série d’origine, avec forcément un peu moins de fraicheur et d’originalité (les premiers Thorgal ont tout de même aujourd’hui…40 ans !).
LA MUSIQUE:
C'est quoi :KAINE LE MERCENAIRE
C'est de qui ? B. Sanders
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si Conan avait ouvert une brèche en or pour la fantasy sur grand écran, nul doute que les pâles copies qui ont suivies en masse le film de Milius ont plombé le genre, le coltinant au séries B voire Z pour ados attardés durant des décennies.
Kain le Mercenaire est un de ces multiples exmples, avec fan service à la pelle, héros et méchants manichéens au possible, effets spéciaux cheap et j’en passe.
Si son scénario est vaguement inspiré de Yojimbo, on notera que l’idée était bien mieux passée deux décennies plutôt derrière la caméra de Sergio Leone.
La musique est signée Luis Maria Serra qui, sentant le bide ultime pointer, préfera signer sa participation du pseudonyme de Louis Sanders. Pas que la discographie du compositeur brille par sa qualité mais, en marge du cinéma, il a pondu quelques galettes de musique électroaccoustique notamment et ne devait pas souhaiter voir son nom associer à ce chef d’œuvre intemporel.
Pourtant il n’a pas trop à rougir de ses efforts. Si assez courte sur l’ensemble, sa musique s’inspire plutôt des classiques de l’aventure des années 70 (chœurs, percussions, cuivres…) que des ratées synthétiques des 80’s, sauf sur une séquence assez surréaliste parodiant la danse des 7 voiles de Salomé où les claviers sont de sorties et que se déhanche dessus une danseuses à…’ seins !
De la fantasy basique mais correcte, un peu comme notre nouvel album de Thorgal.
---------------
Une Chronique de Fab