LA BD:
C'est quoi ? LA COUR DES MIRACLES 2
C'est de qui ? Piatzszek & Maffre
La Couv':

C’est édité chez qui ? Soleil
Déjà croisés sur le site? Oui sur le tome 1.
Une planche:

Ca donne Quoi ? Paris, le XVII° siècle. Si Louis XIV règne sur la Capitale et le royaume les bas-fonds eux sont dirigés par le Roi des Gueux. Mais ça c’était avant que le boss de la Cour des Miracles ne tombe aux mains du nouveau chef de la police et se retrouve aux oubliettes.
Son fils mort, ne reste que La Marquise, rejetonne d’Anacréon, qui compte bien prendre la place laissée vacante par son géniteur.
Mais entre des forces de l’ordre bien décidées à nettoyer les rues de la capitale et des brigands et mendiants de tous poils qui aimeraient bien la place du Roi ou du moins qui ne sont pas prêts à la laisser prendre à une femme, notre farouche surineuse va devoir livrer un âpre combat.
Cette suite au fort bon Roi des Gueux aura pris son temps pour nous arriver mais l’attente en valait la peine, ce second volet déborde de rebondissements, de combats soutenus et autres scènes d’action de haut vol.
On est dans du feuilleton historique à grand spectacle fort bien servi par un dessin semi réaliste fouillé et riche, Julien Maffre semblant affiner son style au fil de ses réalisations.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : THE TEMPEST
C'est de qui ? E. Goldenthal
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si le score de Goldenthal pour cette adaptation de Shakespeare est probablement l’un de ses moins abordables, l’un de ses plus expérimental voire jusqu’au-boutiste, c’est sciemment que je l’ai sélectionné pour aller avec cette suite de la Cour des Miracles.
En effet l’intense et audacieux mélange des genres et des sonorités fait de l’album une sorte d’opéra rock digne d’un film de Baz Lurhman, avec, en contrepoint des batailles rangées dans les rues de Paris, les accords de guitares saturées et autres effets électro se plaçant sur les accompagnements symphoniques.
Certains grands écarts et autres morceaux chantés pourront je le conçois décontenancer un auditeur-lecteur non préparé, voire carrément détourner son attention de la lecture, qu’à cela ne tienne, la partition de Goldenthal est assez variée et riche pour que l’on sélectionne les pistes les moins abruptes et apprécie ce duo inhabituel à sa juste valeur (mais je ne vous en voudrais pas de ne pas pousser l’expérience of course !)
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Une Chronique de Fab